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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 20:02

 

 

Juppe1

 

La "French Connection"

 

Jerusalem Post 08/

jpost.com

 

Adaptation française de Sentinelle 5771 ©


 

L’offre d’une conférence de paix à Paris de la France est une opportunité de sauver la face pour Abbas, en déclarant que sa stratégie à l’ONU a réussi, parce qu’il a obtenu les négociations qu’il insiste avoir toujours pour réel objectif.

 

         

Mahmoud Abbas a un penchant pour sauter sur les pattes en attendant que les autres le rattrapent. La première fois n’était pas totalement de sa faute.

Quand le président récemment vainqueur Barack Obama exigea qu’Israël gelât des implantations comme chemin vers la table de la paix, Abbas, qui n’avait jamais posé de pareilles conditions auparavant, ne pouvait accepter moins. Le problème est qu’Israël le rejeta et Obama l’abandonna bientôt, laissant Abbas en suspension.

Abbas sauta brièvement quand Benyamin Netanyahou annonça un gel de 10 mois, mais le chef palestinien, qui n’avait jamais eu de véritable appétit pour des négociations, traînassa pendant les neuf premiers mois puis exigea que Netanyahou étende le gel indéfiniment.

Non merci dit le Premier ministre israélien, qui n’avait pas non plus grand appétit.

Abbas trottina de nouveau sur sa patte implantation et même deux fois plus : cela lui coûta le soutien du gouvernement Obama.

D’abord, il commença par poursuivre une politique d’Appel à l’Assemblée Générale de l’ONU pour la reconnaissance d’un Etat palestinien et le statut de membre, confiant dans la possibilité de gagner les votes des deux tiers nécessaires. Puis il signa un pacte d’unité avec le Hamas, sachant qu’Israël ne négocierait pas avec un gouvernement incluant un groupe terroriste dédié à son annihilation.

Mahmoud le sauteur sur pattes fut bloqué quand le ministre des affaires étrangères français Alain Juppé arriva à Ramallah la semaine dernière, avec une échelle, sous la forme d’une invitation à une conférence de paix au Moyen Orient à Paris. Ce dernier alla ensuite à Jerusalem pour porter la même invitation à Netanyahou.

Ce fut une pause heureuse parce que la stratégie d’Abbas à l’ONU commençait à s’écrouler, aussi il accepta bien vite l’invitation.

Ce qui était supposé être un pétard mouillé à l’ONU se révélait faire long feu grâce à la garde suisse et au lobbying intensif personnel du président américain.

Joseph Deiss, le diplomate suisse qui préside actuellement l’Assemblée Générale, déclara que l’action de l’AG nécessite l’approbation du Conseil de Sécurité – avec un veto américain presque certain.

(Cependant, cela pourrait changer en septembre, quand Deiss sera remplacé par l’ambassadeur du Qatar à l’ONU, qui pourrait avoir une interprétation très différente, et le Conseil de Sécurité sera présidé par le délégué du Liban). Ma’an, l’Agence de Presse palestinienne, a rapporté que les assistants d’Abbas ont concédé que sa stratégie à l’ONU est en échec et que son meilleur espoir pourrait être une résolution non contraignante lui permettant de sauver la face, déclarant que les Palestiniens méritent un Etat en propre.

Les Français offrent à Abbas une chance de dire qu’il a obtenu les négociations qu’il exigeait. Mais Netanyahou ne veut apparemment pas coopérer, même si on ne lui demande plus de geler toute construction dans les implantations ou de faire la moindre concession, et l’invitation française parle non pas de l’habituelle solution à deux Etats mais de « deux Etats pour deux Peuples » - une adhésion implicite à l’exigence d’Israël de sa reconnaissance comme Etat juif.

Netanyahou a signalé son rejet lors de la réunion du cabinet dimanche, en citant l’accord d’unité Fatah-Hamas.

Pour toute sa rhétorique à Washington, que ce soit en conférence avec le président dans son Bureau Ovale, ou bien en galvanisant les loyalistes de l’AIPAC ou bien lors de son discours au Congrès, Netanyahou semble avoir l’intention de consolider sa réputation de « tout en paroles et pas d’actes » quand il s’agit de faire la paix.

Le soufflé diplomatique de la France a peu de chance de gonfler.

C’est une opportunité pour Abbas pour sauver la face en déclarant que sa stratégie à l’ONU a réussi parce qu’il a obtenu les négociations qu’il insiste avoir toujours pour réel objectif.

 

C’est Netanyahou qui a le plus à perdre. Il peut accepter l’invitation française et faire face à la critique de sa base prônant le rejet – un faible risque, parce qu’il est haut dans les sondages et n’a pas de réelle concurrence – ou bien il peut refuser et faire face à une aggravation de l’isolement international.

Le Likoud peut accepter cette explication – « Aucune négociation ne sera conduite avec un gouvernement palestinien dont la moitié est le Hamas, organisation terroriste qui cherche à détruire Israël » - mais cela peut être difficile à vendre ailleurs.

L’ambassadeur Dennis Ross, l’envoyé vétéran de la Maison Blanche au Moyen Orient aurait déclaré à des dirigeants juifs la semaine dernière que les Européens « ne croient pas dans le sérieux du Premier ministre d’Israël » pour faire la paix avec les Palestiniens.

Beaucoup interpréteront le rejet de Netanyahou comme une opportunité manquée supplémentaire. Cela pour consolider le soutien d’une stratégie rarement utilisée à l’ONU de passer outre le Conseil de Sécurité et de porter des pays hésitants – comme la Grande Bretagne et la France - dans le camp palestinien, laissant de nouveau les Etats-Unis isolés, soit un défi à leur influence internationale.

Si la mesure est portée devant l’Assemblée Générale pour un vote non contraignant, il est presque certain d’obtenir le soutien des deux tiers des 192 membres actuels, et probablement davantage.

Les Palestiniens et leurs partisans auront de nouvelles munitions dans leur campagne de délégitimation d’Israël et de progression de leur campagne boycott / désinvestissement / sanctions.

Elle pourrait aussi être une excuse pour les extrémistes pour justifier une violence accrue, et potentiellement une troisième intifada.

Sans la participation israélienne, la réunion de Paris se tiendra, mais comme prévu à l’origine – une conférence des donateurs pour engranger de l’argent pour l’Autorité Palestinienne – et Abbas reviendra sous l’aspect du pacificateur avec lequel Netanyahou a peur de négocier.

bloomfieldcolumn@gmail.com

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D
<br /> <br /> DMB a tout faux! Bibi a pris la bonne décision et l'ONU on s'en tape!<br /> <br /> <br /> <br />
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