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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 13:36

 

 

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Myths and Facts
Mitchell Bard

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La "modération" de Mahmoud Abbas,

Par Mitchell BARD

(director of the Jewish Virtual Library)

Traduit par Fabien MIKOL

Pour aschkel.info et lessakele.

 



mf

MYTHE:

"Le président de l'Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, est un modéré intéressé par le compromis".


REALITE:

 "La définition de "modéré" est relative. Comparé au Hamas, au Hezbollah et à Ahmadinejad, par exemple, Abbas peut être vu comme un modéré puisqu'il négocie explicitement avec Israël. Abbas, toutefois, n'a exprimé aucune réelle volonté de compromis sur quelque problème substantiel que ce soit, recule devant de véritables efforts de paix et recrache avec véhémence une rhétorique anti-israélienne qui, par le passé, a entravé significativement le processus de paix.

    En novembre 2010, Abbas a pris la parole lors de la sixième conférence commémorative annuelle pour Yasser Arafat, et annonça définitivement qu'il continuerait à suivre la ligne dure de l'agenda de son mentor et prédécesseur (422). Arafat, le leader palestinien mort en 2004, est considéré comme l'un des pères du terrorisme palestinien. Abbas s'en tient aux choix politiques d'Arafat de déclarer Jérusalem capitale de la Palestine ; d'exiger des Israéliens un retrait de toutes les implantations ; de demander un complet droit au retour pour les réfugiés palestiniens et leurs descendants ; et de refuser de reconnaître le caractère juif de l'Etat d'Israël. Abbas glorifie aussi publiquement les martyrs palestiniens et autorise la diffusion de la négation de la Shoah par les canaux officiels palestiniens.
    Pour la question de Jérusalem, Abbas maintient que la ville sera la capitale d'un futur Etat palestinien. "Au sommet de Camp David, le leadership palestinien rejeta la proposition israélienne de partager la souveraineté", a-t-il dit en 2005. "Nous continuons à rejeter cette offre. Nous ne pouvons faire de compromis sur Jérusalem" (423). Dans une interview avec le Washington Post en 2007, Abbas a déclaré : "J'ai toujours dit que Jérusalem-Est était un territoire occupé. Nous devons le récupérer" (424). De nouveau en 2010, il dit que "la ville arabe de Jérusalem, incluant ses lieux saints, est une partie intégrante" du futur Etat palestinien (425).
    A propos du désengagement israélien de Gaza en 2005, Abbas insista : "Le retrait de Gaza doit être une partie d'autres retraits. (...) Israël doit partir de toutes les terres palestiniennes occupées en 1967" (426). Il réitéra de nouveau aux présidents Obama et Medvedev en 2010 que "le plus court chemin vers la paix est de mettre l'occupation israélienne de tous les territoires (...) incluant Jérusalem, le Golan syrien occupé et les territoires libanais restants" (427). Abbas refuse de reconnaître les inquiétudes sécuritaires israéliennes qui naîtraient d'un retrait complet, et a établi clairement qu'il n'accepterait pas d'échanges de territoires susceptibles de dissiper ces craintes.
    A l'égard du "droit au retour" des réfugiés palestiniens, Abbas a été fidèle à l'idée d'une absence de compromis (428). Selon Abbas, il y a 4,7 millions de réfugiés palestiniens auxquels le droit au retour doit être conféré. "Nous n'oublierons jamais les droits des réfugiés", a dit Abbas. "Ils finiront par faire valoir leurs droits, et le jour viendra où les réfugiés retourneront à la maison" (429).
    Bien qu'Abbas négocie avec Israël, il rejette sa raison d'être en tant qu'Etat juif. Parlant devant le parlement de la jeunesse palestinienne en 2009, Abbas proclama son refus de reconnaître le caractère juif d'Israël en disant : "Appelez-vous comme vous le voulez, mais nous ne l'accepterons pas... l'"Etat juif"... Je ne l'accepterai pas" (430). Abbas renforça de nouveau ce propos en septembre 2010, lorsqu'il affirma aux membres du parti Hadash que la reconnaissance d'Israël comme Etat juif était une "demande inacceptable" (431).
    Abbas est aussi supposé avoir renoncé au terrorisme, mais en février 2008, il a déclaré au journal jordanien al-Dustur qu'il n'avait pas exclu de reprendre le chemin de la "résistance" armée contre Israël. En fait, sa raison de ne pas s'engager actuellement dans une "lutte armée" n'est pas qu'il désavouerait le terrorisme, mais simplement qu'il ne croit pas en la capacité des Palestiniens d'atteindre leurs objectifs en l'absence d'une coalition. Comme il l'a dit à la Ligue Arabe en juillet 2010, "si vous voulez la guerre, et êtes prêt à combattre Israël [avec nous], alors cette solution a notre faveur" (432). De plus, Abbas était l'un des fondateurs de l'aile terroriste du Fatah et, en février 2008, il revendiqua fièrement le crédit d'avoir initié la campagne terroriste contre Israël : "J'ai l'honneur d'avoir tiré le premier coup de feu en 1965 et d'être celui qui a enseigné la résistance", a dit Abbas. Le président de l'AP a même revendiqué avoir entraîné le Hezbollah - "Nous avons l'honneur de diriger la résistance et nous avons enseigné la résistance à tout le monde, dont le Hezbollah" (433). Le quotidien de l'Autorité Palestinienne, Al Hayat Al Jadida, dont le budget est fourni par Abbas, a loué, honoré et même fait le panégyrique de terroristes martyrs. Le journal, par exemple, a chanté les louanges du Palestinien responsable du meurtre de huit jeunes dans une école de Jérusalem en 2008, le décrivant comme ayant accompli la condition de martyr de l'Islam. En 2010, Abbas s'est lancé dans le panégyrique de l'organisateur en tête du massacre des Jeux Olympiques de Munich en 1972, au cours duquel 11 athlètes israéliens ont été tués, et l'a décrit comme "une figure éminente de la résistance et du travail sincère", qui "s'est sacrifié pour les justes causes de son peuple" (434).
    Comme Ahmadinejad, Abbas autorise aussi la diffusion sous ses yeux de la négation de la Shoah. Les médias officiels de l'AP transmettent des programmes où des universitaires palestiniens enseignent qu'Auschwitz et Dachau "n'ont jamais existé", et le ministère palestinien de l'éducation produit des manuels scolaires qui enseignent l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale tout en ignorant complètement la Shoah et l'extermination de six millions de Juifs (435).
    Sur tous ces problèmes, Abbas n'est pas modéré. Israël n'entretient aucune illusion sur Abbas depuis qu'il a pris la suite d'Arafat, et a exprimé son scepticisme que quelque accord puisse être atteint avec un homme qui a montré ni la volonté ni la capacité de tenir ses promesses. Néanmoins, les dirigeants israéliens comprennent qu'il est le seul interlocuteur qu'ils ont présentement, et sont prêts à poursuivre les négociations dans l'espoir qu'Abbas finira par modérer ses vues et par faire les compromis nécessaires pour signer un accord.

 
422 "Abbas Talks Peace Process at Arafat Memorial", Ma'an News Agency, (November 12, 2010).
423 Tani Goldstein, "Rocket Hits Ashkelon House; Qassams Land in Sderot", YNET News, (March 3, 2008). 
424 "A Conversation with Mahmoud Abbas", The Washington Post, (September 30, 2007).
425 Khaled Abu Toameh, "Abbas Vows to Walk in Arafat's Footsteps in Palestine", The Jerusalem Post, (November 12, 2010).
426 AP Story, (January 1, 2005).
427 "Erekat Delivers Message from President Abbas to Quarter",Independent Media Review Analysis, (August 22, 2010).
428 Ali Waked, "Abbas: We Won't Waive Right of Return", YNET News, (July 12, 2009).
429 AP Story, (January 1, 2005).                
430 "Abbas Scorns 'Jewish State'", Palestinian Media Watch, (April 27, 2009).
431 Ynet, "Abbas: We Won't Recognize Israel as Jewish State", YNET News, (October 15, 2010).
432 Itamar Marcus and Nan Jacques Zilberdik, "Mahmoud Abbas: 'If all of you will fight Israel, we are in favor'", Palestinian Media Watch, (July 7, 2010).
433 Itamar Marcus and Barbara Crook, "Abbas Honors Hezbollah Spiritual Leader", Palestinian Media Watch, (July 11, 2010).
434 Tzvi Ben Gedalyahu, "Abbas Eulogizes Munich Massacre Mastermind", Arutz Sheva, (July 4, 2010).
435 "Palestinian Authority Holocaust Denial and Distortion", Palestinian Media Watch
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<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> La Liste complète de MYTHES VS RÉALITÉS rédigée par cet auteur MITCHELL BARD, est à lire attentivement.<br /> <br /> <br /> Pour des FAITS SUPPLÉMENTAIRES, le DOSSIER composé de VIDÉOS-DIAPORAMAS-TEXTES et présenté sur ce Site, est à étudier sérieusement :<br /> <br /> <br />     http://www.aschkel.info/article-video-le-nazislamiste-et-grand-mufti-de-jerusalem-amin-al-husseini-64664059.html  .     <br /> <br /> <br /> <br />
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