On remercierait l'Alaouite de s'occuper des droits de l'homme dans son pays, ou d'éviter de foutre un bordel terrible dans toute la région en étant la mère patrie des organisations terroristes.......
La Syrie ne se contente pas de provoquer régulièrement Israël et de refuser d’assouplir sa politique à l’égard de son voisin. A Damas, en effet, on suit de près ce qui se passe à l’intérieur de l’Etat juif et le vote de la Knesset, il y a deux jours, en faveur d’un référendum ne lui a pas échappé.
Un haut dirigeant syrien s’est même permis de commenter officiellement, par l’intermédiaire de l’agence de presse syrienne SANA, l’adoption de cette nouvelle loi prévoyant une consultation populaire pour tout retrait du Golan ou de Jérusalem. Il a déclaré qu’Israël « avait prouvé une fois de plus qu’il faisait fi de la volonté de la communauté internationale alors que celle-ci souhaitait l’instauration d’une paix globale dans la région conformément aux résolutions internationales et au principe des « territoires contre la paix ».
S’ingérant de façon flagrante dans les affaires internes d’Israël, cet officiel syrien a poursuivi ses critiques en accusant le gouvernement israélien d’user de stratagèmes politiques. Il a même prétendu que la décision de la Knesset n’était pas légale étant donné qu’elle allait à l’encontre du Droit international.
Et de préciser que tous les chefs de gouvernement israéliens, depuis l’ouverture du dialogue après la conférence de Madrid en 1991, s’étaient engagés à se retirer intégralement du plateau du Golan jusqu’aux lignes du 4 juin 1967.
Dans ce contexte, il a estimé que le gouvernement Netanyahou était « conscient que la Syrie ne reprendrait pas les discussions indirectes, par l’entremise de la Turquie, si Israël ne s’engageait pas à quitter tout le Golan ». Il a souligné que « le désir de la Syrie de récupérer sa terre occupée ne devait pas faire l’objet d’une quelconque négociation » et qu’il s’agissait d’un « droit » confirmé par les résolutions de l’Onu.