Le “Changement d’avis” du Hezbollah dans l’assassinat d’un Israélien n’est qu’une façon de sauver la Face.
Adaptation : Marc Brzustowski,
pour lessakele et aschkel.info
Reportage spécial de DEBKAfile 22 juin 2010, 1:22 PM (GMT+02:00)
Adaptation : Marc Brzustowski,
Hassan Nasrallah fails twice, stays in bunker
D’après les sources anti-terroristes de DEBKAfile, Hassan Nasrallah, le Secrétaire Général du Hezbollah, ne s’est pas senti suffisamment en sécurité pour répondre à l’invitation du Premier Ministre turc Recep Erdogan et lui rendre visite à Ankara, la semaine dernière, sous la protection des 4 agences de renseignement d’Iran, de Syrie, de Turquie et de ses propres services spéciaux du Hezbollah. Pour compléter ce fiasco, les deux vaisseaux libanais qu’il projette d’envoyer briser le blocus maritime de Gaza sont encore bloqués à Beyrouth, en dépit des bulletins concernant leur départ imminent.
Pour sauver la face, il a demandé à ses sources d’oganiser une “fuite”en direction du journal koweitien A-Raï, prétendant que son organisation avait renoncé à la toute dernière minute à un projet d’assassinat d’un « gros poisson » Israélien (responsable de haut rang) en vacances, qui avait été rappelé en urgence à Tel Aviv [au moment du drame du Mavi Marmara]
Nos sources du renseignement dévoilent que Nasrallah a décidé de rester terré, dans son bunker de Beyrouth, où il a vécu caché depuis 4 ans, par peur que même s’il se rendait à Ankara avec la promesse d’un quadruple bouclier sécuritaire, une unité isralienne de tueurs aurait quand même sa peau.
L’annulation de son séjour à Ankara a fini par convenir aussi bien à l’hôte qu’à son invité :
1. Nasrallah, qui veille personnellement à sa propre sécurité, trouvait risqués les deux plans de voyage qui s’offraient à lui. L’un consistait à prend un vol pour Ankara à bord d’un avion militaire syrien ou iranien, après que la Turquie ait refusé d’en fournir un. Mais aucun (de ces pays) ne tenait beaucoup à fournir ce service ni ne s’est montré très pressé de conclure l’arrangement.
L’autre (solution) était de faire secrètement le trajet jusqu’en Turquie par la route. Nasrallah a décidé que le périple d’une durée de 10 heures par les autoroutes syriennes exposerait son convoi à la surveillance des drones israéliens et qu’il risquait fort de ne jamais atteindre sa destination vivant.
2. Alors que les négociations sur sa sécurité personnelle, entre Nasrallah et les responsables du MIT, le service de sécurité turc, trainaient en longueur, Erdogan lui-même a commencé à réviser cette perspective de l’accueillir. Non seulement cela justifiait l’accusation israélienne selon laquelle le dirigeant turc ne rechigne pas à employer des terroristes pour mener sa campagne de haine contre Israël, mais cette campagne elle-même rencontre de plus en plus de critiques à domicile, au sein des cercles politiques, militaires et sécuritaires, qui l’accusent de mener une politique qui est contraire aux intérêts propres de son pays.
On a fini par persuader Erdogan de suspendre ses projets au sujet de la visite de Nasrallah et ordonné à l’équipe du MIT de revenir au pays. Pour sauver la face, du fait de cette humiliation – et son échec à forcer la main du gouvernement libanais de façon à obtenir la permission pour la flottille qu’il commandite de prendre la mer pour Gaza – le dirigeant du Hezbollah a combiné une « fuite », diffusée en direction du quotidien koweitien A-Rai de ce mardi 22 juin. La même histoire a également émis la menace selon laquelle une tentative israélienne contre n’importe quel dirigeant du Hezbollah équivaudrait à une déclaration de guerre et provoquerait le tir de centaines de roquettes sur Tel Aviv et ses environs et des milliers contre d’autres localités.
DEBKAfile rappelle que les affreux terroristes chi’ites ont menacé de venger la mort d’Imad Moughniyeh, chef de leur branche spéciale de la sécurité, dans un quartier très sécurisé de Damas en février 2008. Quoi qu’ayant accusé Israël, ils n’ont jamais réussi à mener à bien leurs menaces.
Voici l'avertissement du Hezbollah, repris dans l'Orient-le-Jour :
On se souviendra aussi de la mort étrange, en plein Damas, le 18 mai dernier (2010), du Général Khalil Sultan, agent de liaison entre les Pasdaran, le Hezbollah et la Syrie, dans le même quartier sécurisé qu'Imad Moughniyeh, 2 ans et 3 mois plus tard. Peut-être explique t-elle les frayeurs du Sayyed Nasrallah :
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