Le Conseil des Droits de l'homme "Nous n'annulerons pas le Rapport Goldstone"
Traduit et adapté par David GOLDSTEIN
http://reshet.ynet.co.il/%D7%97%D7%93%D7%A9%D7%95%D7%AA/news/Politics/StatePolicy/Article,66063.aspx
En Israël on s'est dépêché de le féliciter sur ses nouvelles positions - Mais le juge Richard Goldstone s'est lui empressé de calmer l'ambiance : aujourd'hui il a annonce dans une interview donnée a l'agence "Associated Press" qu'il n'est pas possible de réétudier les événements de l'opération "Oferet itsouka", et que pour cela il n'a pas l'intention de changer ou d'annuler le rapport qui a déjà été présenté au Conseil des droits de l'homme. En dépit de cela, Goldstone est attendu en visite en Israël en juillet.
Il présente ses regrets mais pas plus que ca : Richard Goldstone, le juge a la tète de la commission qui a contrôlé la conduite de Tsahal lors de l'opération "Oferet itsouka", dit aujourd'hui que malgré les regrets exprimés en fin de semaine au sujet de la condamnation sévère d'Israël dans son rapport, il n'a pas l'intention de le corriger !
Lors d'une interview accordée à l'agence "Associated Press", Goldstone a déclaré qu'il n'avait pas l'intention de procéder à des changements dans son Rapport et encore moins d'annuler ce dernier. "A ce stade, aucune partie de ce rapport ne nécessite de nouveau contrôle", "Une nouvelle enquête ne pourrait amener à aucune autre conclusion" a déclaré Goldstone.
Goldstone a ajouté que le Ministre de l'Intérieur, Elie Yshai l'a appelé pour le remercier de son article de fin de semaine et l'a même invité a une visite en Israël. Le juge sud-africain lui aurait dit que de son cote il ne pourrait pas venir avant juillet.
Le conseil des droits de l'homme : "Nous n'annulerons pas le rapport Goldstone"
Hier, Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a fait savoir qu'il continuerait de prendre en compte le rapport Goldstone comme étant un rapport légitime - Malgré les regrets que Goldstone, lui même, a exprimé.
Le porte-parole du Conseil des droits de l'homme a déclaré que les membres du conseil envisageront d'annuler le rapport uniquement si Goldstone en personne le demande. "Un rapport de l'ONU ne s'annule pas sur la base d'un rendez vous avec la presse" a déclaré le porte-parole du conseil des droits de l'homme, Cedric Safi, à l'agence de presse "Associated Press".
Israël a réclamé l'annulation de ce rapport après que le juge sud-africain Goldstone, qui est aussi procureur a la cour internationale des Nations Unies, eut écrit au "Washington Post" que si il avait su tous les détails, il aurait publié d'autres conclusions".
Londres et Paris s'oppose au au retrait
Processus global de dénégation et machine folle d'essence kafkaïenne. Reconnaître ses erreurs, c'est perdre la maîtrise du droit néocolonial de dire le bien et le mal sur la seule foi de préjugés, commandités par l'Iran, la Libye, le Pakistan et consorts, grands maîtres cagoulés de la Secte des Droits de l'homme de l'ONU.
Gad
par Emilie Sanchez - .guysen.com
Un porte-parole du Foreign Office a indiqué que ''le juge Goldstone n'a pas émis un tel appel (d'annulation du rapport, ndlr)'' et que ''d'autres allégations de viol du droit international'' hormis celles démenties par le juge Goldstone dans sa tribune du Washington Post ''ont été soulevées et méritent attention''. Le gouvernement britannique a affirmé qu'il ne soutenait pas l'appel pour le retrait du rapport Goldstone. Ces commentaires interviennent à la suite de l'article de Richard Goldstone publié au Washington Post dans lequel il indique qu'Israël n'a pas délibérément ciblé des civils et commis de crimes de guerre lors de l'opération Plomb Durci en 2008-2009. ''Le juge Goldstone n'a pas fait une telle demande et il n'a pas précisé son point de vue concernant les autres allégations contenues dans le rapport, allégations dont nous pensons qu'elles méritent un suivi sérieux des parties en conflit (Israël et le Hamas)'', a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Le gouvernement britannique a précisé que malgré les nouvelles déclarations de Goldstone, cela n'engageait que son rapport, qui est loin d'être le seul sur l'opération Plomb Durci. ''Les accusations de violation du droit international humanitaire émises contre toutes les parties du conflit à Gaza ne sont pas limitées au rapport Goldstone et ont également été émises par d'autres organismes crédibles. Nous pensons que toutes ces accusations doivent permettre (la mise en place) d'enquêtes crédibles et indépendantes faites par les parties en conflit'', a ajouté le porte-parole. Concernant la déclaration du juge Goldstone selon laquelle s'il ''avait su ce (qu'il) sait maintenant, les conclusions auraient été différentes'', le porte-parole a déclaré que le rapport actuel avait permis de rendre le conflit clair aux yeux de la communauté internationale et de comprendre qui en étaient les responsables. ''Le juge Goldstone a expliqué clairement dans ses récentes déclarations que le rapport aurait été différent s'il avait été écrit aujourd'hui, sur la base de preuves publiées par un comité d'experts indépendants chargé d'assurer le suivi du rapport. Ce dernier aperçu sur les évènements entourant le conflit de Gaza a vu le jour à cause d'un processus qui a été mis en route par sa mission d'enquête'', a-t-il affirmé. Le ministère britannique des Affaires étrangères a également souligné que le juge Goldstone lui-même n'avait pas appelé au retrait du rapport controversé. Paris a également refusé la requête israélienne de l'annulation du rapport. ''La question d'un maintien ou d'un retrait du rapport Goldstone accusant Israël de "crimes de guerre" durant son offensive contre Gaza à l'hiver 2008/2009, ne se pose pas'', a affirmé lundi le ministère français des Affaires étrangères."Le rapport Goldstone a été publié en septembre 2009. C'est un document établi à la demande des Nations Unies qui n'a pas à être maintenu ou retiré", a déclaré lors d'un point-presse le porte-parole du ministère, Bernard Valero. De son côté, le Conseil des Droits de l'Homme des Nations-Unies s'est également élevé contre la demande d'annulation du rapport. L'instance onusienne, au sein de laquelle siège l'Iran et duquel la Libye vient tout récemment d'être suspendue, a affirmé qu'elle n'avait pas l'intention d'annuler le rapport Goldstone. Un porte-parole de l'organisation a déclaré à Genève que ''les rapports onusiens ne sont pas annulés sur la foi d'un article d'opinion paru dans un journal''. Le mois dernier, le Conseil a demandé à l'Assemblée générale de l'Onu de transférer le rapport Goldstone à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye. |