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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 10:33

 

 

 

Le discours raté d'Obama sur le Moyen-Orient (qu'il a essayé de rattraper devant l'AIPAC)

par Daniel Pipes
19 mai 2011

http://fr.danielpipes.org/blog/2011/05/discours-rate-obama-moyen-orient

Version originale anglaise: Obama's Failed Middle East Speech
Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

Dans le discours tant vanté d'aujourd'hui portant le titre modeste de « Remarques faites par le Président sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord » Barack Obama a répondu à la révolte arabe des cinq derniers mois par des éléments de bon sens et même avec éloquence ("à travers la force morale de la non-violence, la population de la région a réalisé plus de changement en six mois que les terroristes n'en n'ont accompli en plusieurs décennies "). Il a également défini une politique des États-Unis donnant son appui à la réforme et contre la violence que je trouve digne de faire l'objet de discussion et de débat.

Mais le président, toujours esclave de l'illusion du «linkage »[mise en relation], a été fidèle à lui-même en consacrant le cinquième final de son discours au conflit israélo-arabe et en exprimant clairement les principes qui, selon les mots de Robert Satloff de l'Institut de Washington pour la politique du Proche -Orient, "constituent un tournant majeur de l'ancienne politique américaine."

Ce tournant n'est pas une amélioration; une ligne résume l'erreur d'Obama, où il déclare que « Le statu quo n'est pas viable, et Israël ... doit agir avec audace pour faire avancer une paix durable ». Notons comment il exige que seul Israël « doit agir avec audace», des mots codés pour faire des concessions à des ennemis qui se sont juré d'éliminer l'Etat juif.

Ce n'est pas de la politique; c'est de la folie.

 

 

Par Yéochoua Sultan

Le président américain, Barack Obama, a été accueilli par le mouvement parlementaire juif de l’Aipac. Dans son discours, il a opté pour un ton plus nuancé que celui qu’il a tenu la semaine dernière quand il a parlé au Premier ministre, Netnayahou. Mais il semble bien que, fondamentalement, aucun revirement ne peut être déduit de ses propos. S’il a exigé un retrait d’Israël sur les lignes de cessez-le-feu de 1949, en laissant entendre que des modifications du tracé pouvaient être acceptées mutuellement par les parties, lors de la visite du Premier ministre, il a en revanche ajouté dans son propos tenu devant l’Aipac que ces mêmes modifications de la carte devaient tenir compte de l’évolution démographique sur le terrain. Cependant, les terres récupérées par Israël à la suite de l’agression jordanienne sont pour lui la propriété incontestable des dirigeants du Fatah, puisqu’Israël, s’il peut d’une part conserver les régions peuplées par des Juifs en Judée-Samarie, il devra d’autre part céder «en échange» des territoires qui font partie intégrante de l’Etat d’Israël depuis la fin de la guerre d’indépendance. Conscient toutefois du malaise provoqué par son discours la semaine dernière, où il s’est montré bien plus catégorique sur la question territoriale, il a déclaré dimanche qu’il avait simplement répété la formule connue. Il a ajouté que le tracé définitif devait être fixé à la suite de négociations et d’un accord entre Israël et les terroristes du Fatah. En outre, c’est la première fois qu’il parle de l’importance des changements démographiques, qu’il a aussitôt relativisés en insistant sur les modifications survenues des deux côtés. Quoi qu’il en soit, ses propos pourraient donc s’inscrire dans la ligne de conduite de son prédécesseur, Bush, qui avait remis en 2004 une lettre à Sharon, alors qu’il avait reconnu le droit des grandes localités juives de Judée-Samarie à l’existence.

Un autre changement dans le contenu du discours du président américain a agréablement surpris son auditoire. Pour la première fois, il a affirme que la réconciliation entre les mouvements terroristes du Fatah et du Hamas n’était pas un service rendu à la cause de la paix, alors qu’il avait dans un premier temps salué ce geste auquel il ne manquait que la reconnaissance d’Israël par le Hamas, comme s’il s’était agi d’une simple formalité. Obama a été acueilli par un public de quelque dix mille auditeurs, qui l’ont applaudi lorsqu’il est monté sur le podium. Il a demandé au public de ne pas lui en vouloir pour les divergences d’opinions et l’accueil glacé réservé au Premier ministre israélien jeudi : «Bien que nous ne soyons pas toujours d’accord, et de la même façon que même entre amis les avis peuvent diverger, les relations entre Israël et les Etats-Unis sont indéfectibles. Washington est engagée pour la survie d’Israël en tant que foyer inébranlable du peuple juif. S’il existe un différend, il n’affecte pas l’essence. Ce que j’ai fait jeudi a consisté à dire publiquement ce qui avait été admis en privé depuis longtemps. Je l’ai fait parce que nous ne pouvons pas attendre encore dix ans, ou vingt ans, jusqu’à ce qu’il y ait la paix.»

Il s’est permis de faire part de ses prévisions personnelles concernant la suite des événements: «Le monde évolue trop vite. Les défis exceptionnels qu’Israël doit affronter ne feront que s’amplifier. Un empêchement ne fera qu’affaiblir la sécurité d’Israël et la paix que les citoyens d’Israël méritent.» Il s’est également prononcer sur la signification des démarches unilatérales de Mahmoud Abbas: «Un vote à l’Onu ne créera pas un Etat palestinien indépendant. Es Etats-Unis s’interposeront contre toute tentative d’isoler Israël à l’Onu, ainsi que dans tout autre forum international, car la légitimité d’Israël n’est pas un sujet à débattre.»

 

 

Par Yéochoua Sultan

Le député Danny Danon du Likoud a donné son avis sur la politique du président américain: «Obama doit comprendre qu’Israël ne lui payera pas les frais de ses études concernant sa compréhension du fondement du conflit (…) Obama zigzague en fonction de ce qui lui rapportera le plus grand nombre de voix et de ce qui justifiera au mieux le prix Nobel qu’il a reçu. Nous devons rester inébranlables afin de nous assurer qu’il ne le fera pas au détriment d’Israël.»

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