KOL HA KAVOD STANLEY FISCHER !!!!!
Le Fonds Monétaire International est une puissante organisation regroupant 186 pays, et dont le rôle est « de promouvoir la coopération monétaire internationale, de garantir la stabilité financière, de faciliter les échanges internationaux, de contribuer à un niveau élevé d’emploi, à la stabilité économique et de faire reculer la pauvreté ». Il est actuellement dirigé par le français Dominique Strauss-Kahn.
Une délégation du FMI est venue en Israël sous la direction de Peter Doyle, et a présenté un Rapport sur l’année écoulée au ministre israélien des Finances, Youval Steinitz ainsi qu’au Gouverneur de la Banque d’Israël, Stanley Fischer. Dans ce Rapport, les spécialistes du FMI ne tarissent pas d’éloges envers l’économie israélienne et sur la manière dont elle a su faire face à la crise mondiale : « Israël a traversé la récession de manière très satisfaisante (…) La croissance israélienne a été parmi les premières au monde à montrer des signes de redémarrage (…) Depuis le début de l’année 2008 Israël est devenu un lieu sûr sur le plan de la finance » etc… Le Rapport note également que « la Banque d’Israël a été la première au monde à remonter le taux d’intérêt directeur, parmi d’autres mesures salutaires, après une année de baisses successives, ce qui est un indicateur fiable de reprise de l’économie ».
Le FMI félicite également le gouvernement israélien pour la baisse de la Dette Publique ainsi que pour les différentes réformes de structures effectuées durant les dix dernières années (notamment sous l’impulsion de Binyamin Netanyahou lorsqu’il fut Ministre des Finances). L’adoption d’un budget biennal a aussi été saluée par les experts du FMI.
Le Rapport note aussi les insuffisances ou les problèmes non résolus générés par la crise : le commerce extérieur et les investissements à long terme, le chômage, qui a atteint 8% de la population active, l’inflation, qui a dépassé la barre redoutée des 3%, la force du shekel qui nuit aux exportateurs, et le déficit budgétaire qui atteint presque 5% du Produit National Brut. « Tous ces obstacles risquent de minorer ou annuler les résultats attendus par les bonnes mesures prises par le gouvernement et par la Banque d’Israël », avertissent les experts du FMI. Moins bonne nouvelle pour les travailleurs, le FMI conseille fortement à Israël « de maintenir un contrôle serré sur l’augmentation des salaires dans le secteur public, pour les conventions collectives arrivant à terme en 2010, afin d’influencer la politique salariale dans le secteur privé dans le même sens, et éviter ainsi un redémarrage de l’inflation et une hausse du taux d’intérêt ».
Ce Rapport relativement élogieux du FMI est d’autant bien accueilli que le Gouverneur de la Banque d’Israël, Stanley Fisher avait récemment dessiné un tableau assez sombre de la situation économique du pays, et avait dit « craindre un Rapport très négatif de la part du FMI ».
Ce document produit par la première instance financière mondiale a une importance pratique non négligeable, car il est diffusé et lu dans les principales institutions financières et économiques du monde, et il peut exercer une influence bénéfique pour Israël auprès des organes qui déterminent le classement des pays sur le plan du crédit, ainsi que sur tous les acteurs économiques étrangers qui pourraient acquérir des obligations du gouvernent israélien ou d’entreprises israéliennes.
[Lundi 14/12/2009 14:02]