La presse étrangère, et notamment la presse financière s’intéresse de près au mouvement de protestation sociale en Israël. Le « Financial Times » paraissant à Londres se dit persuadé « que la crise sociale en Israël ne constitue pas un danger politique immédiat pour le gouvernement Netanyahou », mais prévient « qu’il ne faudrait pas se laisser aller à la désinvolture face aux revendications de la population». Le journal donne ensuite raison à l’analyse du Premier ministre sur les causes de la cherté de la vie : « Les prix à la consommation sont beaucoup trop élevés en Israël car l’économie israélienne est aux mains de quelques grandes familles qui ont créé des conglomérats et des monopoles. Il faut les démanteler ». Le quotidien anglais explique ensuite « que la manque de moyens financiers dans des domaines aussi importants que l’Education ou la Santé sont dus au budget militaire énorme dont Israël a besoin pour sa défense». Enfin, il réfute la comparaison entre ce qui se passe en Israël et les révolutions arabes : « Israël est une démocratie alors que les régimes tunisien, égyptien ou syrien sont des dictatures. Et même s’il y a de la corruption en Israël, le gouvernement n’est pas une ‘kleptocratie’ ».