Le Hamas a tiré 24 Grads, 50 obus, samedi. Un million d’Israéliens sont encore aux abris.
DEBKAfile Reportage spécial 9 avril 2011, 6:08 PM (GMT+02:00)
Adapté par Marc Brzustowski
Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info
http://www.debka.com/article/20831/
Un tank israélien en action contre les unités de missiliers de Gaza.
Chers lecteurs,
je vous demande pardon mais je ne peux pas assurer les publications je suis entre les alarmes et l'ordinateur,, mon collaborateur et ami adoré Gad sera là pour vous mettre au courant je reste en contact pemanent avec lui. Il est le seul que je tiens au courant
voir son blog lessakele, il sera contamment sur skype et aura les denieres anylses sur le terrain.
les temps sont difficiles, je vous donnerai des nouvelles par GAD? MERCI
Samedi 9 avril, le Hamas et ses alliés, agissant désormais en suivant les procédures du Hezbollah au Liban, ont tiré 24 puissants missiles grads et plus de 50 obus de mortier sur les villes du sud d’Israël, dans un rayon en expansion jusqu’à Palmahim, dans le nord. Malgré les abris contre les obus et les mesures de sauvegarde à leurs domiciles, 20 Israéliens ont dû être soignés pour état de choc. Constatant que 20 commandants et membres du Hamas avaient été victimes de tirs de Tsahal en moins de 48 h., le Hamas a requis un cessez-le-feu, par le biais de l’ONU. La demande provenait des échelons politiques de l’organisation islamiste, et Israël a répliqué que la demande ne serait examinée que si elle venait des dirigeants paramilitaires du Hamas, qui, plutôt que de réduire leur offensive militaire contre la population israélienne, sont en train de l’intensifier.
La violence palestinienne déclenchée à coups de missiles a débuté, samedi matin, avant l’aube, où des missiles Grad ont explosé au nord de la deuxième ville portuaire d’importance, Ashdod, au sud de Kyriat Gat et à l’extérieur d’Ofakim. Les sirènes d’alerte déclenchées par les attaques au missile, ont été entendues à Gedera et Gan Yavneh. Alors qu’un million de civils israéliens passaient un nouveau jour dans les abris contre les obus, 4 missiles grads sont tombés sur Ashkelon, samedi matin.
Depuis jeudi, le système anti-missiles innovant « Dôme de Fer », a intercepté jusqu’à 9 de ces missiles Grad, ciblés sur BeerSheva, Ashdod et Ashkelon. Tôt, samedi matin, alors que 25 obus de mortiers palestiniens s’abattaient sur le district d’Eshkol, Tsahal a frappé une voiture transportant trois commandants de terrain du Hamas, à Khan Younès. Ils ont tous été tués. Les sources militaires de Debkafile dévoilent que les chefs de la Défense d’Israël réévaluent les tactiques, au vu du niveau inédit de férocité de l’agression du Hamas sous la supervision du Hezbollah.
Debkafile rapportait un peu plus tôt que : dans la nuit de vendredi, plus de 60 obus de mortier et missiles du Hamas et du Jihad islamique se sont abattus sur les villes, villages et fermes israéliennes, du côté israélien de la frontière avec Gaza et blessé un civil. La colère d’Israël monte, après l’attaque du Hamas contre un bus scolaire, jeudi 7 avril, qui a employé, pour la première fois, un missile anti-tank Kornet. Un jeune homme de 16 ans a été gravement blessé. Cette attaque était immédiatement suivie par une pluie de 50 roquettes et obus de mortiers palestiniens, un blitz (attaque-éclair) qui ne s’est pas atténué, tout au long de la nuit de vendredi, en dépit de contre-attaques constantes de Tsahal.
Debka dévoile encore que la violence en augmentation se fixe plus d’un objectif : le Hamas tente d’établir de nouvelles règles au conflit, sur le conseil et les directives venant de son allié libanais, le Hezbollah, dans le but d’étendre le rayonnement de ses tirs de barrage de 25%. Tsahal est contraint de répondre en proportion à l’escalade qui en résulte. Nos sources du renseignement rapportent que le Hamas s’est vu conseiller par le Hezbollah de frapper Israël par des attaques-éclair (Blitz) pour qu’il abandonne la zone de sécurité de 500 mètres de profondeur que Tsahal a établi à l’intérieur des frontières de Gaza, depuis laquelle les Palestiniens continuent de tirer sur Israël, alors que les tirs avaient temporairement été réduits par l’opération Plomb Fondu de 2009.
Les dirigeants du Hezbollah disent au Hamas qu’il devrait être capable d’avancer jusque-là et de tirer depuis des positions situées juste à la frontière israélienne, une convention dont jouit le Hezbollah le long de la frontière libano-israélienne depuis 2000, lorsqu’Israël a quitté le Sud-Liban.
Tsahal se bat pour tenir cette zone de sécurité et empêcher le retour des terroristes palestiniens qui, puissent alors, traverser la frontière pour mener des attaques directes en Israël même. Les soldats empêchent les hommes armés du Hamas d’accéder à cette bande de terrain et imposent des restrictions aux fermiers de Gaza cherchant à cultiver leurs champs sur cette bande qui couvre 15% des terres arables de l’enclave (Les fermiers du district d’Eshkol, de l’autre côté de la frontière sont régulièrement pris pour cible par des attaques).
Le Hamas menace de faire monter encore la violence transfrontalière, jusqu’à ce que les troupes israéliennes se retirent de la frontière. L’attentat au missile anti-char contre le bus scolaire de jeudi correspondait au coup d’envoi de cette bataille pour cette zone de sécurité.
Les tactiques de Tsahal visant à contrer l’agression du Hamas demeurent inchangées, exceptées en ce qui concerne leur échelle : durant les dernières 48 heures, les hélicoptères israéliens, mortiers, tanks et unités navales ont bombardé la bande de Gaza, alors que le Hamas relançait des tirs de barrage de dizaines de missiles et d’attaques au mortier sur les villages et villes – pratiquement sans s’accorder la moindre pose. Les civils israéliens se sont vus ordonner de rester près des abris contre les bombes dans les jours à venir. Les écoles, le trafic routier, les transports publics et le commerce ne fonctionneront que de façon intermittente.
Les planificateurs de l’armée israélienne continuent de jouer au jeu familier d’un donné pour un rendu, qui n’a jamais, par le passé, servi à stopper l’agression depuis Gaza. Quoi qu’il en soit, les sources militaires de Debkafile pointent plusieurs différences notables, au cours de la séquence présente.
Le système “Dôme de fer”, conçu en Israël, pour intercepter les roquettes de courte portée, a été déployé de façon expérimentale dans les villes importantes de BeerSheva et d’Ashkelon, cette semaine. Vendredi, le système a intercepté au moins 3 missiles pointant sur Ashkelon, bien qu’il n’en ait intercepté qu’un seul parmi plusieurs autres, jeudi.
Tsahal a largement démontré qu’il est pleinement en mesure de lancer une autre campagne militaire d’envergure dans la bande de Gaza. La vaste étendue de ses représailles par terre, mer et air, depuis le jeudi 7 avril, était destinée à rappeler au Hamas et à ses alliés, particulièrement au Jihad islamique soutenu par l’Iran, l’état de dévastation qui s’était abattu sur l’enclave et qu’ils ont subi lors de la précédente opération « Plomb Fondu » de 2009.
Un éventuel “Plomb Durci II” reste dans les cartons, alors que le Premier Ministre Benyamin Netanyahou a déclaré jeudi, lors d’une visite à Prague : « Les attaques contre les enfants ont franchi la ligne rouge. Ceux qui perpétuent de telles attaques doivent savoir que leur sang [des enfants] retombera sur leurs têtes [des terroristes] ».
De l’autre côté du spectre, les nouveaux dirigeants en Egypte sont engagés dans le processus visant à se défaire des relations de paix avec Israël qui prévalaient du temps d’Hosni Moubarak – comme l’a rapporté Debkafile – et impliqués dans un rapprochement avec Gaza et Damas, les centres des deux organisations radicales palestiniennes.
Alors que le gouvernement israélien n’a pas encore ajusté ses politiques à ces nouveaux développements, ses tactiques militaires opèrent dans un vide stratégique et n’auront qu’un effet dissuasif limité. L’actuelle résurgence de l’agression du Hamas et du Jihad islamique, par conséquent, se poursuivra.
Les experts militaires de Debkafile mantiennent que les tactiques s’appuyant sur une puissance de feu massive, sans opérations terrestres ont atteint leur limite. Il n’y a aucun moyen d’éradiquer l’arsenal du Hamas en armes lourdes sophistiquées, qui ont été accumulées de façon croissante, par des frappes aériennes. Dans ce cas, le demi-million de civils israéliens de l’Ouest du Néguev et des villes côtières du sud devront continuer à vivre à l’ombre, plutôt que de retrouver une vie normale. Souvent, beaucoup ne peuvent pas aller travailler ou à l’école, les centres d’échange et de circulation ne sont opérationnels que de façon intermittente.
Depuis jeudi, les opérations de Tsahal balayent une large étendue du front dans la bande de Gaza, depuis le vieil aéroport désertifié de Dahaniyeh, dans le sud jusqu’aux marges nord de Gaza-City.
Dans le sud, Khan Younès et Deir al Balakh ont subi les frappes les plus sévères. Le premier a sombré dans l’obscurité, jeudi soir, après que l’aviation et les missiles sol-sol israéliens aient mis l’installation électrique locale hors-circuit. A Deir Balakh, une base du Hamas construite délibérément près d’un hôpital, a reçu une roquette aérienne, un message signalant que toutes les installations de ce genre ne bénéficieraient plus d’aucune sorte d’immunité et risquaient aussi d’être attaquées.
Dans le secteur de Gaza-City, les hélicoptères, tanks et navires de la marine israéliens ont bombardé deux importantes installations militaires du Hamas – Abu Jerad et Rantissi.
Les Palestiniens ont fait état d’au moins 20 morts, dont le commandant des opérations de lancement de missiles du camp de réfugiés de Shati, et un grand nombre de blessés, ceci ne les empêchant pas de tirer 50 missiles et obus de mortiers – comme d’habitude, contre les habitations civiles israéliennes. A Ashkelon, le Dôme de Fer a intercepté son premier missile, jeudi, mais avait, jusqu’à présent, manqué les autres, rencontrant un premier succès [ au moins 9 autres depuis lors].
Pour la première fois en trois ans, le Hamas a dû faire appel au Caire pour réclamer un cessez-le-feu. Israël n’a pas daigné y répondre, puisque les dirigeants de Gaza ont systématiquement violé tout accord de cessez-le-feu, par le passé. Le Hamas s’est précipité vers les nouveaux dirigeants du régime égyptien, à la suite de sa tentative de rapprochement et d’une initiative diplomatique palestinienne.
Les sources du renseignement proches de Debkafile révèlent que la semaine dernière, le chef des renseignements égyptiens, le Général Major Mourad Mowafi, a visité Damas. Il a obtenu l’autorisation du Président Bachar al Assad, en pleine tourmente, de pouvoir rencontrer le dirigeant politique du Hamas, Khaled Meshaal, ainsi qu’Abdullah Ramadan Salah, celui du Jihad Islamique palestinien, et il leur a adressé en mains propres une invitation à se rendre au Caire.
Il les a, alors, informé du fait que les nouveaux dirigeants du Caire souhaitent contribuer à négocier une réconciliation entre le Hamas et le Fatah de Mahmoud Abbas, sur les bases de négociation suivantes : le Hamas devrait formellement accepter la solution à deux Etats du conflit palestino-israélien, mais l’Egypte ne ferait pas pression pour que soit appliquée la seconde partie de la formule préconisée par Washington et le Premier Ministre Netanyahou, c’est-à-dire celle qui dit que « les deux états doivent vivre côte-à-côte en paix et en sécurité ».
Cette formule amendée laisserait le Hamas et les autres organisations palestiniennes radicales libres de poursuivre leur violente campagne de “résistance” contre Israël, tout en faisant la paix avec leur rival, le Fatah, pour obtenir ainsi un Etat Palestinien dans la Bande Occidentale de Judée-Samarie.
Ces jours-ci, est convaincu de se trouver sur une courbe ascendante gagnant-gagnant et n’a que très peu à craindre à élever ainsi le niveau de sa guerre contre Israël, jusqu’à ce qu’il puisse obtenir ce qu’il exige.