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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 04:57

 

Le Hamas s’élève à l'Ouest

Par Caroline B. Glick | Adaptation française de Sentinelle 5770 ©

mercredi 16 juin 2010


 
En soutenant le groupe terroriste contre Israël, les pays occidentaux soutiennent le Hamas contre le Fatah et les Etats islamistes contre les modérés du Moyen-Orient. Depuis la prise de la flottille Turco-Hamas par la Marine le 31 mai, le Premier ministre Benyamin Netanyahou et ses conseillers ont délibéré sans interruption sur la manière de faire face à la ruée internationale menée par les USA contre Israël.

Mais leur dernière décision de former une commission d’enquête dirigée par un juge de la Cour Suprême en retraite, supervisée par des observateurs étrangers, indique qu’ils n’ont pas su reconnaître la nature de la campagne internationale à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui. Mené par le président Barack Obama, l’Occident a jeté son dévolu sur le Hamas. Il n’est pas surprenant qu’Obama prenne le parti du Hamas. Ses proches associés sont des membres dirigeants du groupe ‘Free Gaza’ pro-Hamas. Les amis d’Obama, les anciens terroristes de « Weather Underground » (1) Bernadine Dohrn et William Ayres ont participé au voyage ‘Free Gaza en janvier. Leur objectif était d’obliger les Egyptiens de leur permettre de passer à Gaza avec 1.300 camarades partisans du Hamas. Leur mission était dirigée par le meneur de ‘Code Pink’ et collecteur de fonds d’Obama Jodie Evans. James Abourizk est un autre membre dirigeant de ‘Free Gaza’, ancien sénateur du Dakota du Sud.  

Tous ces gens-là disposent de lignes de communication ouvertes non seulement avec la Maison Blanche d’Obama, mais avec Obama lui-même.  

Obama a démontré sa sympathie pour les Frères Musulmans depuis son arrivée en fonction. La progéniture des Frères Musulmans comprend le Hamas, al Qaïda et le Jihad islamique égyptien. En juin dernier, Obama a mis en rage le gouvernement égyptien quand il insista pour inviter des dirigeants des Frères Musulmans à son discours à l’université Al Azhar du Caire. La décision de son gouvernement de remettre un déserteur du Hamas et agent anti-terroriste israélien Mosab Hassan Yousef aux mains de l’Autorité Palestinienne où il sera tué, est le dernier signe de son soutien à l’islam radical.  

Suivant l’attitude d’Obama envers les jihadistes et les gauchistes radicaux qui les soutiennent, sa décision de soutenir le Hamas contre Israël prend tout son sens. Cependant, ce qui est alarmant, c’est le nombre de dirigeants du monde libre qui prennent aujourd’hui le parti du Hamas. Ce soutien est devenu encore plus apparent depuis le meurtre du maître terroriste du Hamas Mahmoud al-Mabhouh, dans son hôtel à Dubaï en janvier, attribué au Mossad.

A la suite de la mort de Mabhouh’, la Grande Bretagne et l’Australie sont montées dans le train lancé par Dubaï pour frapper Israël, qui considère ces deux pays comme des alliés, ou au minimum des amis, et possède des liens de services de renseignements étroits avec les deux. Pourtant malgré ces liens étroits, l’Australie et la Grande Bretagne ont expulsé des diplomates israéliens qui auraient soit partie liée dans l’opération alléguée ou travailleraient pour le Mossad.  

Il faut remarquer qu’aucun pays n’a pris de mesures contre les partisans affirmés du terrorisme qui appellent à la destruction d’Israël et au meurtre des individus israéliens.  

Par exemple, dans un entretien le mois dernier dans ‘The Australian’, Ali Kazadk, l’ancien ambassadeur de l’OLP en Australie, a effectivement réclamé le meurtre du correspondant du ‘Jerusalem Post’ pour les affaires palestiniennes, Khaled Abu Toameh. Kazak a déclaré au journal : « Khaled Abu Toameh est un traître ».  

En autorisant le meurtre de beaucoup de Palestiniens sous de telles accusations, Kazak a excusé ces meurtres extrajudiciaires en déclarant : « Des traîtres ont aussi été tués par la Résistance française, en Europe ; cela arrive partout ».  

Non seulement l’Australie n’a pas expulsé Kazak ou ouvert une enquête criminelle contre lui, suite à sa campagne diffamatoire contre Toameh, mais plusieurs Australiens ont annulé les rencontres prévues avec celui-ci.   

Et bien sûr, nous avons cette semaine les actes de l’Allemagne et de la Pologne. Elles sont considérées comme les meilleurs amis d’Israël en Europe, et pourtant, agissant sur mandat d’arrêt allemand, la Pologne a arrêté un officier soupçonné d’appartenir au Mossad, Uri Brodsky, pour sa participation présumée dans l’opération présumée du Mossad contre Mabhouh. Israël est aujourd’hui enlisé dans une zone de désastre diplomatique où ses deux alliés les plus proches – qui une fois encore ne sont que trop heureux de recevoir des mises à jour régulières de renseignement de la part du Mossad – prennent le parti du Hamas contre lui.   

Puis bien sûr, nous avons l’appel de l’UE à l’annulation par Israël de son blocus légal de la côte de Gaza. C’est-à-dire que la position officielle de l’UE est que l’organisation terroriste vassale de l’Iran devrait être autorisée à prendre le contrôle d’un port méditerranéen et à travers lui, d’apporter à l’Iran un autre lieu à partir duquel il pourra lancer des attaques contre l’Europe.

  De leur côté, les Arabes Sunnites sont obligés de s’aligner là-dessus. Le régime égyptien considère le fait que les Frères Musulmans se soient emparés de Gaza comme une menace à sa propre survie, et a fermé assidûment sa frontière avec Gaza pendant un temps. Pourtant, incapable d’être plus anti- Hamas que les USA, que l’Australie et l’Europe, Moubarak commence à ouvrir la frontière. Cette semaine, la visite sans précédent à Gaza du Secrétaire Général de la Ligue Arabe, Amr Moussa, doit être considérée comme la dernière tentative provenant de l’Egypte de convaincre le Hamas d’unifier ses rangs avec le Fatah. De façon prévisible, le Hamas dominant a refusé ses supplications.

De même pour le Fatah, il est difficile de ne pas ressentir de la peine pour son dirigeant Mahmoud Abbas ces jours-ci. Pour ce qui était supposé être une visite triomphale à la Maison Blanche, Abbas a été obligé de sourire la semaine dernière quand Obama a annoncé que les USA apporteront 450 millions de $ d’aide à ses ennemis jurés, qui l’ont chassé de Gaza il y a trois ans avec ses acolytes.

De même, Abbas est obligé d’applaudir quand Obama fait pression sur Israël pour donner au Hamas un débouché sur la mer. Cela rendra impossible au Fatah de jamais déloger le Hamas que ce soit pas la force ou dans les urnes. Le coup international du Hamas montre aux Palestiniens que le jihad paie.  

Il y a trois explications plausibles à la décision de l’Occident de soutenir le Hamas. Toutes disent quelque chose de profondément troublant sur l’état du monde. La première explication plausible est que les Américains et le reste de l’Occident sont simplement naïfs. Ils croient qu’en soutenant le Hamas, ils font progresser la cause de la paix au Moyen Orient.  

Si c’est bien cela que les émules d’Obama et ses homologues européens et australiens pensent, apparemment personne en Occident ne pense très profondément. Le fait est qu’en soutenant le Hamas contre Israël, ils soutiennent le Hamas contre le Fatah et ils soutiennent l’Iran, la Syrie, la Turquie, le Hamas et le Hezbollah contre l’Egypte, la Jordanie et l’Arabie saoudite. Ils soutiennent les acteurs les plus radicaux de la région – et sans doute du monde – contre des Etats et des régimes qui partagent un intérêt stratégique à se renforcer.

En aucune façon ce comportement ne renforce la cause de la paix.  

La seconde explication plausible, c’est que le soutien de l’Occident au Hamas est motivé par la haine d’Israël. Comme les remarques récentes d’Helen Thomas l’ont démontré, il y a sûrement beaucoup de cet ingrédient à travers le monde.

L’explication plausible finale du support de l’Occident au Hamas, c’est qu’il a été conduit à croire qu’en agissant ainsi, il s’offrira une immunité contre des attaques du Hamas et les membres de l’axe iranien. Comme l’ancien Premier ministre italien Francesco Cossiga l’a d’abord exposé dans une lettre au ‘Corriere della Serra’ en août 2008, au début des années 1970, le Premier ministre italien Aldo Moro a signé un accord avec Yasser Arafat qui donnait à l’OLP et à ses organisations affilées la liberté d’agir sur des bases terroristes en Italie. En échange, les Palestiniens donnaient leur accord pour limiter leurs attaques à des cibles juives et israéliennes. L’Italie maintint sa fidélité à l’accord – et à l’OLP contre Israël – même quand des cibles italiennes furent frappées.  

Cossiga déclara au journal que l’attentat à la bombe à la station de train de Bologne le 2 août 1980 – que l’Italie reprocha aux fascistes italiens – était en vérité ‘l’œuvre’ du Front Populaire pour la Libération de la Palestine’ de George Habache. Quatre-vingt cinq personnes furent assassinées lors de l’attaque, et pourtant l’Italie maintint son accord avec l’OLP au point qu’elle poursuivit et emprisonna des personnes non impliquées dans la pire attaque terroriste de son histoire.  

Cossiga avance que l’accord est toujours valide aujourd’hui et que les forces italiennes de la FINUL ont étendu l’accord pour y inclure le camarade du Hamas, le Hezbollah, vassal de l’Iran. Il n’est pas exagéré d’envisager l’hypothèse que l’Italie et le reste des puissances occidentales ont passé de semblables accords avec le Hamas. Et il n’est pas du tout excessif de croire qu’ils vont en bénéficier aussi avantageusement que les passagers italiens du train de Bologne.  

C’est vrai, personne n’a déclaré officiellement son soutien au Hamas. De même, personne n’a rien exprimé pour l’amour d’Israël et du Peuple juif. Mais les actes des gouvernements occidentaux racontent une histoire différente. Sans l’une des explications citées au-dessus ou davantage, il est difficile de comprendre leurs stratégies politiques actuelles.

Depuis l’incident de la flottille, Netanyahou et ses ministres ont tenu des délibérations marathon sur la façon de répondre à la pression des USA, pour accepter une enquête internationale sur l’application légitime par Israël du blocus légal de la côte de Gaza. Leurs délibérations se sont tenues au moment même où Netanyahou et ses envoyés tentaient de convaincre Obama de stopper sa folle ruée pour donner un débouché sur la mer et dénier à Israël le droit à l’autodéfense la plus passive.

  Il reste à savoir si leur décision de former une commission d’enquête avec des « observateurs » internationaux était une décision sage ou une nouvelle concession mal avisée à un gouvernement américain insatiable. Ce qui est certain, cependant, c’est que ça ne mettra pas fin à l’histoire d’amour en herbe de l’Occident avec le Hamas.  

La décision de l’Occident de prendre le parti du Hamas est dévastatrice. Mais quelles qu’en soient les motifs, c’est la vie. Il est du devoir de Netanyahou d’avaler la pilule amère et de concevoir une stratégie pour protéger le pays contre leur folie.


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