Toujours provocateur, Nasrallah est sur la corde raide, en ce qui concerne son principal fournisseur : Bachar al Assad. Ses lieutenants sont aussi sous le coup de mandats d'arrêt internationaux (TSL). Raisons de plus de se lancer dans la fuite en avant, en se saisissant du prétexte du gaz et du pétrole, qui sont le nerf de la guerre en Orient... Il est aussi, désormais, le maître incontesté du renseignement et de l'armée libanaise, encore renforcé par les dons d'Obama et les missiles Hot de Sarkozy. Les "moqueries" répétées sont une partie classique de la guerre psychologique.
Hassan Nasrallah déclare que le groupe chi’ite est plus fort que jamais, cinq ans après la Seconde Guerre du Liban.
Associated Press
Adapté par Marc Brzustowski
Pour© 2011lessakeleet © 2011aschkel.info
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http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4100627,00.html
Le dirigeant du Hezbollah a menacé Israël contre toute tentative de « vol » des ressources naturelles de pétrole et de gaz « du Liban ».
La controverse monte en puissance entre les deux ennemis mortels au sujet de la frontière maritime et des énormes réserves de gaz et de pétrole naturels sous la mer.
Le Liban a soumis à l’ONU ses propres propositions, concernant les limites maritimes, et le gouvernement israélien a, au début de ce mois, approuvé une proposition, source de conflit, qu’il a envoyé à l’organisme mondial.
Le Liban l’a dénoncée comme une violation des lois internationales et de la souveraineté de son pays.
Le dirigeant de la malice chi’ite du Hezbollah, soutenue par l’Iran, Hassan Nasrallah, a mis en garde Israël, au cours d’un discours, mardi, que son groupe lancerait des représailles contre toute attaque des installations pétrolières et gazières du Liban, à l’avenir.
Nasrallah a déclaré que le Hezbollah voulait fournir au Liban toute l’aide nécessaire pour qu’il puise récupérer son territoire maritime. Il a affirmé que quiconque oserait s’en prendre aux installations de gaz du Liban subirait des attaques similaires, ajoutant que Beyrouth était parfaitement en capacité de défendre ses réserves gazières.
Le dirigeant du Hezbollah s’est moqué ouvertement d’Israël et a prétendu qu’il n’avait atteint aucun de ses objectifs durant la Seconde Guerre du Liban. Il a affirmé que le principal résultat de la guerre avait été l’effondrement de la confiance entre la « nation occupante et les cercles dirigeants de son armée ».
Nasrallah s'adressant à Israël (Photo: EPA)
Il a également tourné en ridicule les systèmes de défense israélienne d’Israël.
Nasrallah a tancé le Président Shimon Peres, qui a prétendu que le fait que le propre dirigeant du Hezbollah doive se cacher dans un bunker était l’attestation officielle des réalisations d’Israël durant cette guerre. « L’objectif était d’affaiblir le Hezbollah et celui-ci n’a fait que devenir de plus en plus fort », a dit Nasrallah, fort aise. « L’objectif était de créer un Nouveau Moyen-Orient et ce projet s’est perdu dans les sables ».
Nasrallah a ajouté : “Israël a oublié qu’il était celui qui a commis l’agression, propagé des massacres et occupé notre terre”.
Il a conseillé aux dirigeants d’Israël de « prêter l’oreille aux généraux qui avaient été « défaits » au Liban » :
L’actuel chef d’Etat-Major était le Commandant de la Division qui a été battue au Liban en 2000 et qui a abandonné l’Armée du Liban-Sud (ALS). L’actuel chef du Commandement de la Région nord était également au Liban et il est tombé dans une embuscade des hommes du Hezbollah. Il a pris quatre balles dans la poitrine. Votre destin au Liban ne peut se solder que par la défaite ».
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