Le Lent Suicide des Petites Afghanes
Par
Thérèse ZRIHEN-DVIR
pour : http://lessakele.over-blog.fr et http://www.aschkel.info/
Aux informations de Jeudi soir dernier, la télévision officielle israélienne projetait une entrevue avec des petites afghanes hospitalisées, après avoir raté leur suicide.
Ces dernières, en général, étaient âgées d'une dizaine d'années, mariées comme le veut l'Islam, et soumises aux pires actes de violence physique, de viol, d'esclavage de la part de leurs époux. N'ayant aucune ressource, ni moyen efficace pour s'extraire de leur intolérable condition, ces infortunées avaient décidé simplement de mettre fin à leurs jours, en s'aspergeant de pétrole et en y mettant le feu. Certaines périrent par ce moyen radical, d'autres en restèrent défigurées et handicapées à vie. Quelques-unes en réchappèrent avec des dommages plus ou moins sérieux. Ces dernières avaient osé prendre la parole afin de décrire le genre de vie qu'elles menaient auprès de leur époux et de leurs familles. Parmi elles, quelques-unes étaient déjà mères à maintes reprises, mais même la présence d'un enfant ou de plusieurs enfants n'avait réussi à leur faire changer d'avis. La mort, pour elles, était leur unique échappatoire à cette existence épouvantable.
Vivons-nous au vingt-et-unième siècle, me dis-je, le cœur serré par tant d'injustice et de cruauté? Ces pauvres petites filles ne savent rien de la vie, sinon qu'elles étaient devenues, sans en être conscientes, le jouet sans recours d'une société dépravée, endoctrinée par la religion, qui a complètement perdu toute mesure et commisération.
Mais là ne s’arrête pas la question. Je n'ai vu aucune protestation indignée contre ces infamies, ni pour faire barrage à ces crimes contre l'humanité, n’ai entendu aucun des chefs d'état occidentaux des pays démocratiques s'insurger en faveur de ces malheureuses, ce qui leur ôte tout espoir de soutien, tant physique que moral.
Enfin, voilà tout un continent qui fait de ses gamines ce que bon lui semble, et pourtant, les bonnes âmes (sic) se taisent!!! Bien sûr, le bien-être du monde n'en dépend pas.
Par contre, ces mêmes voix s'élèvent avec beaucoup de force, de véhémence quand il s'agit de ces "malheureux palestiniens, qui vivent dans un ghetto et sont perpétuellement assassinés par les Israéliens". Ils se ruent en masse dans les rues, en détruisant sur leur passage tout ce qu'ils trouvent et en menaçant physiquement tous ceux qui ne compatissent pas à leurs conceptions politiques et religieuses déshumanisantes.
jeune fille afghane, le visage brûlé à l'acide.
Thérèse Zrihen-Dvir.