Remise en ligne de cet article à la demande Jean-Christophe et Sarah
Les arabes devraient fêter la "Naqba juive" par Aschkel Lévy
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Nous ne parlerons pas ici des millions de juifs exterminés sur le sol européen
Ici le 15 Mai, les arabes fêtent ce qu'ils appellent la "Naqba", leur catastrophe, c'est-à-dire pour eux l'indépendance d'un Etat juif et démocratique, sur la base d'un plan de partage voté par les Nations-Unies, et refusé par eux, au lendemain de l'indépendance, quatre puissantes armées se lançaient contre le nouvel état pour le détruire.
La Naqba arabe n'a pas eu lieu en 1948 pour les arabes mais bien avant.-
Explications >L’année 1920 porte un nom maudit dans les annales arabes, elle est appelée année de la catastrophe, « A’ma al-naqba ».
Non contents d'avoir lancés leurs hordes sanguinaires contre le nouvel état juif, commençait dans le même temps, un exode massif de près d'un million de juifs forcés de fuir leur foyers des pays arabo-musulmans.
Ces juifs ont été persécutés, internés voire exécutés. Combien de milliers de km2 de terres leur appartenant ont été saisies ou forcées d'être abandonnées? Des centaines de communautés souvent millénaires et présentes bien avant l'arrivée de l'Islam ont été purement et simplement détruites après avoir été humiliées en leur octroyant le statut de dhimmis.
Des milliards de dollars d'actifs ont été volés et spoliés.
Certes cette "Naqba juive" a connu un dénouement heureux : la plupart des réfugiés ont été absorbés en Israël où aujourd'hui, ils sont des citoyens libres. Aucune aide semblable à celle octroyée par l'ONU ou les nations n'a été accordée a ces malheureux fuyants, telle que celle reçue encore aujourd'hui par les descendants de ce que l'on appelle les réfugiés arabes de la guerre israélo-arabe de 48 que ces derniers ont provoqué.
Ces juifs des pays arabes, courageux et travailleurs ont aidé a bâtir, a partir de rien , ce qu'Israël est aujourd'hui.
Il serait agréable de penser qu'ils sont venus en Israël par le seul rêve sioniste, mais 95 % de ceux qui ont fui et qui sont maintenant âgés, racontent comment ils furent obligés de fuir des foules en colère, avec une valise ou rien, sinon la menace du cercueil.
Aujourd'hui encore, la plupart des pays arabo-musulmans ne reconnaissent pas l'Etat d'Israël, aujourd'hui encore les arabo-musulmans ne reconnaissent pas qu'ils ont vidé leurs terres de toute présence juive.
Non contents d'avoir éradiqué le judaïsme des terres d'Islam, ils souhaiteraient aussi éradiquer le peuple Juif de sa terre ancestrale par l'établissement d'un énième pays arabe pour un peuple dont l'identité a été créée il y a une quarantaine d'années, aidés en cela par les Occidentaux qui les soutiennent tant idéologiquement que financièrement.
En cette semaine du 63ème anniversaire de L'Etat d'Israël, et recevant des vœux des Obama et autres dirigeants, il serait temps que les responsabilités soient assumées pour que la paix puisse voir le jour dans cette partie du monde
Le mensonge de la Nakba Moïse Rahmani | |
Le 14 mai 1948, l’Etat d’Israël, après près de deux millénaires, est rétabli sur une partie de sa terre historique et tend la main de la paix à ses voisins. En réponse, le 15 mai 1948, les armées de six états arabes l’attaquent. Le Liban, la Syrie, l’Irak, la Jordanie, l’Arabie Saoudite et l'Egypte envahissent l’état hébreu. Le Yémen déclare la guerre mais n’envoie pas de troupes. Il faut reconnaître une chose aux Palestiniens et à leurs supporters et amis : ils sont passés maîtres en désinformation, pour ne pas dire tromperies et mensonges. Ils ont bien appris la leçon nazie. Hitler ne disait-il pas : « si nous voulons remporter une victoire, nous devons activement nous servir du mensonge. Ils doivent être grands. Plus le mensonge est grand plus rapidement les gens le croiront. Quand nous remportons une victoire, personne ne nous demandera si nous avons dit la vérité ou si nous avons menti » Goebbels, le ministre de la propagande fasciste affirmait « qu’un mensonge répété mille fois devient une vérité.» Une catastrophe, soit dit en passant, où l’on voit un peuple passer de moins de six cent mille personnes prétendument réfugiés à près de cinq millions ! Si une catastrophe consiste à multiplier par six sa population... Ah ! si les Juifs avaient eu cette même catastrophe durant la Seconde Guerre mondiale et, au lieu de se retrouver avec une population juive amputée d’un tiers, l’avoir augmentée à trente millions ! Cette « Nakba » est inventée de toutes pièces. Certes, il y eut des personnes forcées de quitter leur foyer à la suite des combats. Bien qu’Israël ait supplié ses habitants arabes de rester. Une partie quitta suite aux incitations de ses dirigeants et des gouvernants arabes qui leur promettaient un prompt retour sur tout le territoire, du Jourdain à la mer. Les sources officielles arabes à ce sujet sont nombreuses alors que, lors de la déclaration d’indépendance, David ben Gourion déclara : « Aux prises avec une brutale agression, NOUS INVITONS cependant les habitants arabes du pays à préserver les voies de la paix et à jouer leur rôle dans le développement de l'Etat sur la base d'une citoyenneté égale et complète et d'une juste représentation dans tous les organismes et les institutions de l'Etat, qu'ils soient provisoires ou permanents. Ce qui est sûr par contre, c’est que les leaders de pratiquement tous les états arabo-musulmans de la région mirent en pratique une politique féroce anti-juive : dépossédant, chassant ou forçant au départ, près d’un million de Juifs, entre 1948 et 1973. Un million de Juif dont la présence est bien antérieure à l’invasion arabo-musulmane du VIIè siècle. Je fais partie du lot ayant dû quitter l’Egypte. Alors Nakba ! Permettez-moi d’en rire. Les Juifs des pays arabo-musulmans sont passés de près d’un million en 1948 à moins de quatre mille aujourd’hui. Ce sont les réfugiés du conflit israélo-arabe dont personne ne parle, dont nul ne veut parler. Ce sont les réfugiés occultés, oubliés. Les réfugiés du silence | |
I | Moïse Rahmani © Primo, 15-05-2011 |