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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 03:35

Le Moyen-Orient de la Suisse 

Par  
par Yéochoua Sultan

[Mardi 22/12/2009 1:26] 


Statue de Daniel

Statue aux pieds d'Argile et de fer




Pour certains pays musulmans, la guerre contre l’Occident est déjà gagnée car, sinon, comment expliquer l’attitude agressive du Turc Erdogan et du gouvernement égyptien envers les citoyens suisses qui se sont prononcés contre la domination islamique de leur pays ? Le ridicule ne tue plus et le président turc propose sans rire aux ressortissants des pays arabo-musulmans de fermer leurs comptes suisses et de déposer leur argent chez lui. Dans ce contexte, il est inutile de rappeler la position de l’Iran, qui est exagérée et extrémiste dès qu’il est question des droits de ce qui n’est pas musulman. L’opposition et l’indignation face au droit du peuple suisse à disposer de son sol, puisque sans disposer de son sol un peuple ne peut disposer de lui-même, montre bien l’évidence de la mentalité conquérante refusant aux hôtes avenants et tolérants de garder la tête haute, parce qu’elle les considère d’office comme affectivement et mentalement soumis en attendant, simple formalité, d’être réellement subordonnée à des lois d’importation.  

La tolérance, nul n’est besoin de le démontrer, est prise pour de la faiblesse et de la peur, et vouloir faire la paix avec ses ennemis sans les avoir dissuadés et fait renoncer à leur arrogance ne fait que renforcer ce sentiment de conquérants. Israël en a fait les frais avec les accords d’Oslo et les concessions territoriales, les bénéficiaires ayant obtenu l’autonomie sans combattre, persuadés que leurs bienfaiteurs avaient préféré la reddition au combat. Les puissances européennes qui ont joué le jeu des accords entre l’extrême gauche israélienne qui a trahi ses citoyens en armant le bras d’organisations terroristes, ont tendu un piège qui, par extension, s’est retourné aussi contre elles. De l’OLP « récompensée » pour ses crimes contre Israël, qui a gagné des terres qui ne lui avaient jamais appartenu, on est passé à des mouvements beaucoup plus importants, comme celui de Ben Laden, qui, par un simple raisonnement d’a fortiori, se sont dit et se disent encore qu’il y a beaucoup plus à gagner que la mainmise sur quelques bourgades moyen orientales, en s’attaquant à beaucoup plus gros, comme l’Europe (Madrid, Paris, Londres) ou les Etats-Unis (les tours jumelles).

Entretemps, les mentalités ont changé, et, à force de faire semblant, on a fini par y croire. L’Europe s’est tellement attelée à la tâche de convaincre les Juifs puis Israël qu’ils sont eux-mêmes la cause de la haine qui leur est vouée, qu’elle est à son tour aujourd’hui convaincue que la responsabilité de la haine que lui voue le monde islamo-musulman lui incombe (la colonisation qui serait à l’origine de la misère de pays dont les infrastructures économiques sont précisément le fruit des investissements de l’Europe datant de l’époque incriminée ; l’agressivité de ressortissants immigrés dans les écoles ou les quartiers serait quant à elle due au « refus de la différence » etc.), et elle est aspirée dans une spirale de la tolérance de l’intolérable, montant littéralement en crescendo: du culte musulman, elle admet les méga mosquées, les minarets et bientôt (ah, pardon, c’est déjà fait?!) les mégaphones ; d’une tenue vestimentaire décente rehaussée d’un simple foulard, elle s’entoure d’un environnement de femmes invisibles paradoxalement très remarquées, l’escalade venant de ce que ce foulard a d’abord été défendu par les autochtones au grand cœur ; du regard débonnaire et bienveillant envers la nourriture hallal pour ceux qui sont par elle concernée, elle fait adopter à ses centres commerciaux, ses écoles et ses entreprises cette même nourriture, renonçant à ses propres habitudes culinaires.

 Le délinquant, lorsqu’il est musulman, est systématiquement déresponsabilisé, c’est toujours la faute des autres, qui ne font pas attention à la sensibilité culturelle, religieuse, et ainsi de suite, des ex habitants du sud de la méditerranée. L’ingéniosité psychologique à laquelle pensaient recourir les libres penseurs européens de souche, cherchant à dédramatiser et à faire comprendre à des gens beaucoup moins ouverts qu’eux qu’on ne peut assassiner pour des caricatures, en remettant à jour le répertoire des blagues contre les curés, est rejetée de but en blanc ; les nouveaux penseurs leur ont clairement rétorqué qu’ils pouvaient se moquer de « leurs » curés autant qu’ils le désiraient, mais qu’aucune allusion, pas même contre le plus insignifiant des imams, ne serait tolérée.

Ce qu’en pensent les peuples européens, le pouvoir n’en n’a cure. Les élus décident à la place des électeurs de ce qu’ils pensent, ou sont censés penser. Un soupçon de démagogie suffit: « Puisque nous sommes les élus du peuple, qui nous a choisis démocratiquement, nous le représentons par conséquent et parlons en son nom », nous disent-ils. Même les sondages mentent, puisque le référendum suisse aurait dû, selon eux, approuver l’érection de minarets sur son sol. Or, le seul système réellement démocratique consiste justement dans le principe du référendum. Les élus, une fois au pouvoir, et devenus dictateurs provisoires, jusqu’aux élections suivantes, le savent. Ils s’y opposent, donc (le retrait du Sud Liban et l’expulsion des Juifs de Gaza décidés par les dirigeants en Israël ont empêché que se tiennent des référendums, minimisant leur importance et se déclarant représentatifs de la majorité, puisqu’élus par elle).   

Mais que doit penser et surtout, comment doit agir ou réagir le Juif, ultra minoritaire, habitant encore en Europe ? Doit-il prendre partie contre l’islamisation qui fustige l’Europe ou doit-il au contraire défendre la religion en tant que principe de liberté ? Ou alors doit-il se poser en observateur neutre, se considérer comme encore en exil, exil qui prend fin, puisque le son du shofar du rassemblement retentit dans les consciences ? En effet, il peut se sentir las de lutter pour les libertés des peuples qui l’accueillent, puisque les vainqueurs qu’ils ont soutenus se sont retournés contre eux (Révolution russe, répression communiste ; attachement à la culture allemande, conversion comprise, poursuite fondée sur les ascendants juifs « de souche » figurant dans l’état civil, etc.)

D’Amérique, on a craché une glaire sur les Juifs d’ Angleterre, pour leur refus de manifester contre l’islamisation de leur pays d’accueil, qui tente de s’immiscer dans la halakha en imposant au judaïsme sa propre vision des choses (Qui est juif?), qui a offert en cadeau à des bédouins, pour combien de temps encore, la partie orientale de leur patrie multimillénaire, qui prend des mesures discriminatoires envers certains produits d’Israël et qui cherchent à emprisonner ses dirigeants pour avoir réagi à huit ans de bombardements.

 Quel curieux tournant ! L’abattage rituel destiné à la consommation de viande cachère est interdit en Suisse et a bien failli l’être via Bruxelles dans toute l’Europe. Pour d’autres, les élus s’engagent à défendre l’abattage jusque dans les cours d’immeubles et sans le moindre contrôle vétérinaire. Pour les uns, on fixe la rentrée scolaire et universitaire le jour de Rosh Hashana, et on ferme les dossiers d’inscription des Juifs jugés trop fiers ou trop rebelles qui ne se présentent pas dans leur établissement ce jour-là ; pour les autres, on pense sérieusement à établir comme fêtes nationales toute une série d’aïds…

Mais le Moyen-Orient de la Suisse, et, par extension, de l’ensemble de l’Europe, n’est peut-être pas une réalité aussi évidente que ne le pensent certains dictateurs nommés à vie ou autoproclamés, qui pensaient déjà écraser de leurs ergots toute tentative de révolte, et la votation suisse est peut-être en train de remettre les idées en place à certains dirigeants qui avaient déjà enfermé la culture européenne dans un sarcophage…   

L’Europe et l’Arabie sont ensemble dominantes, mais elles s’assemblent mal, tout comme la glaise (le pétrole ?) et le fer (la sidérurgie et la technologie?), qui ne peuvent fusionner.

Le roi Nabuchodonosor eut un rêve. Il en fut fortement impressionné. Mais aucun de ses magiciens ou conseillers ne fut capable de lui en donner l’interprétation, et encore moins de le lui remettre en mémoire ; il l’avait en effet oublié. Un exilé de la terre d’Israël, de Judée, intervint, mandaté par Arioc (voir le livre de Daniel, II). Il lui exposa le songe et le sens de ce songe: l’imposante statue à la tête d’or, au poitrail et aux bras d’argent, au ventre et aux cuisses d’airain, et aux mollets et pieds composés en partie de fer et en partie d’argile, qui s’effondra et fut entièrement broyée  sous l’effet de la chute d’une pierre, représentait les empires successifs qui allaient régner sur la terre, le dernier étant formé de deux entités, associées par des alliances humaines, qui ne s’attacheraint pas plus solidement l’une à l’autre que ne peuvent s’attacher le fer et l’argile boueuse (II, 43),

par Yéochoua Sultaninvité par la rédaction
http://www.actu.co.il/  

Photo : Bible et nombre 

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