Par Arié
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Nous connaissions la signification de « Barak Hussein Obama » en arabe: la baraka-chance-bénédiction sur Hussein (autre nom du prophète) Obama, mais j’ignorais que le mot Obama avait également une signification en persan, jusqu’à ce que je lise quelque part, qu’en persan « o ba ma » signifierait « il est avec nous ». Je me suis empressé de le vérifier. N’ayantaucun perse dans mes relations, je me suis donc reporté sur Google, quisait ce que persan veut dire; surtout dans Google traduction. Et qu’elle n’aété ma surprise de constater qu’effectivement, Obama, découpé en troissignifiait bien « il est notre », he is us, en anglais. Si vous ne me croyez pas, vous pouvez le vérifier par vous mêmes. Il est notre ou il est avec nous, c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Il serait donc vrai que lorsqu’un iranien prononce O, ba , ma, il dit également dans sa langue natale: « le président actuel des Etats-Unis, Obama est notre allié ». Si moi je le sais, alors, à fortiori, Ahmadinejad le sait, et on est alors en droit de se demander pourquoi il ne se montre pas plus sympathique avec le Président, sachant qu’il fait partie de siens. Ou alors, autre hypothèse, il ne se ferait pas de mouron, parce qu’il sait pertinemment, qu’O BA MA ne fera rien de désobligeant vis à vis de l’Iran puisqu’il est, sémantiquement, un alllié.
Sur ce, j’apprends, en naviguant sur le Net qu’Ali ibn Abi-Talib, une figure centrale du septième siècle pour l’islam chiite, aurait prédit qu’à l’approche de la fin des temps un « grand homme noir », commandant la plus forte armée sur la terre, va prendre le pouvoir à l’ouest .
Ali a été le quatrième Calife de l’islam et le père de tous les Imam. Pour les Chiites duodécimains (qui vient du chiffre 12), le douzième Imam, Muhamed al Mahdi, s’est occulté en l’an 874. Il est devenu l’Imam caché, qui reviendra à la fin des temps pour instaurer la justice et la paix sur terre. C’est en son honneur qu’Ahmadinejad a tracé les nouvelles avenues de Téhéran. « L’homme qui est avec nous, le grand homme noir, qui vient de l’ouest » doit préparer en quelque sorte la venue du Mahdi, l’Imam, le Messie, caché.
Un parallèle avec le judaïsme nous renvoie sur le prophète Elie qui annonce la venu du Messie, ou bien du Messie, fils de Joseph qui précède le dernier Messie, fils de David. Le dernier Messie apparemment ne viendrait pas sans être précédé d’un tiers.
Ce grand homme noir évoqué par Ali ibn Abi-Talib m’a fait penser à un texte lu jadis dans Nostradamus. Je précise que je fais ce rapprochement sans aucune volonté de dérision vis à vis de l’Islam. J’estime en effet que Nostradamus, bien que fort obscur dans ses propos, n’est pas un charlatan, loin s’en faut.
Nostradamus, au XVIe siècle, nous parle d’un grand Pape noir qui serait l’annonciateur de l’Apocalypse; disons de la fin des temps, pour faire simple. A la mort de Jean Paul II il a été question que le nouveau Pape viendrait du Continent africain. Les vaticanologues y voyaient une indication de la fin des temps. Déception, mais peut être, partie remise. En attendant, par Pape noir, Nostradamus ne voulait pas nécessairement nous parler d’un Pape mais d’un homme puissant; à son époque, il n’y avait rien de plus puissant au monde qu’un Pape et les Etats-Unis n’existaient pas encore. Même si par hasard un Pape noir était un jour appelé à régner au Vatican, il ne serait pas l’homme noir le plus puissant de la planète; les temps ont changé, et, en attendant, l’homme le plus puissant de la monde reste et demeure le président des Etats-Unis; en l’occurence Barak Hussein Obama.
Ce Pape noir, nous dit Nostradamus, sera finalement défait par l’Antéchrist, chef des armées d’Orient, qui, ivre de gloire, se lancera à la conquête du monde. L’Antéchrist sera finalement vaincu, par ce que Nostradamus nomme, « le Grand Monarque ».
Donc, pour faire simple: un Pape noir venu d’Occident, un Antéchrist originaire d’Orient, et, à la fin du compte, le Grand Monarque, venu d’on ne sait où. Ce trio permet toutes les spéculations.
Si l’on commence par le dernier, il est difficile de ne pas penser au Roi des Rois, à savoir l’Eternel. L’Antéchrist qui vainc le Pape Noir viendrait d’Orient; Extrême, Moyen ou Proche, au choix. Islam radical conquérant ou Perses à la recherche d’une hégémonie planétaire ? Quant au Pape Noir, il me fait singulièrement penser au « grand homme noir, commandant la plus forte armée sur la terre qui prend le pouvoir à l’ouest « , dont nous parle Ali, le quatrième Imam, et qui va prendre une déculottée – et nous tous par la même occasion – par les islamistes.
Le messianisme ou le pré messianisme ferait-il partie de la géopolitique? C’est discutable, mais admettez avec moi, qu’en l’absence de toute dimension, disons, eschatologique, le géopolitique manque singulièrement de saveur.