Le Secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), M. Angel Gurria, était en Israël pour une visite officielle en tant qu’invité du Premier ministre Benjamin Netanyahu du 20 au 22 novembre. Ce fut sa troisième visite depuis que l’OCDE avait annoncé, en mai 2007, qu’Israël rejoindrait ses rangs. Le thème de la visite fut la maximisation des avantages de l’adhésion d’Israël à l’OCDE.
Lors de sa visite, M. Gurría a rencontré le Président Shimon Peres, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman, le ministre des Finance de l’Industrie et du Commerce, Yuval Steinitz, le ministre du Travail, Benjamin Ben-Eliezer, et le gouverneur de la Banque d’Israël Stanley Fischer.
Il a assisté à la réunion du Cabinet le dimanche 21 novembre, durant laquelle les ministres ont eu l’occasion de faire le rapport d’activités de leurs ministères respectifs vis-à-vis de l’OCDE et mettre en œuvre des recommandations figurant dans le dernier rapport de l’organisation.
Le Secrétaire Général Gurria a participé à une réunion d’industriels organisée par Shraga Brosh, président de la Fédération des organisations économiques israéliennes, et à une table ronde sur les questions économiques mondiales organisées par le gouverneur Fischer de la Banque centrale d’Israël, au Centre interdisciplinaire d’Herzliya. En outre, M. Gurria a reçu un grade honorifique de l’Université. D’autre part il a été celui qui a ouvert un séminaire sur la maximisation des avantages de l’adhésion d’Israël à l’OCDE. Ce séminaire de deux jours s’est ouvert à Ma’ale Hahamisha le 22 novembre.
Le Premier ministre Netanyahu lors de la réunion de Cabinet a déclaré (21 Novembre):
« Nous souhaitons la bienvenue aujourd’hui à notre réunion du Cabinet, à notre ami Angel Gurria, Secrétaire général de l’OCDE. Israël a récemment adhéré à l’OCDE. Nous avons dit que nous honorerions nos engagements et l’un d’eux est de vous inviter à notre réunion du Cabinet. Nous apprécions beaucoup tous les efforts que vous avez fournis. En fait, notre acceptation à l’OCDE a été le produit de nombreuses réformes difficiles en Israël effectuées au cours des années, mais même cela n’aurait pas été suffisant sans vos efforts, Angel. Alors nous vous en sommes profondément reconnaissants et je suis très heureux de vous accueillir au nom de mes collègues du Cabinet à la présente délibération à Jérusalem et je suis impatient d’entendre vos diverses idées que vous avez parce que nous pouvons apprendre beaucoup de l’OCDE.
Notre acceptation à l’OCED a été subordonnée à de nombreuses réformes que nous avions besoin d’adopter, des réformes qui seraient ouvertes aux importations d’Israël et à la libre monnaie, les réformes concernant les restrictions budgétaires et la réduction des impôts, les réformes du marché du capital, les réformes des retraites, les réformes de pensions alimentaires, et la privatisation. Toutes ont été soumises à des débats passionnés, sans aucun accord. Il n’a pas été facile de les adopter. Après en avoir mené certaines, je peux dire: cela a été très difficile et maintenant nous avons reçu une approbation puisque nous avons été admis dans cette organisation qui gère les économies les plus avancées au monde. Il s’agit d’une indication de ce que nous avons obtenu jusqu’à maintenant, mais ne remplace en rien ce qui nous attend.
Notre pays dépend des marchés d’exportation. L’économie israélienne obtient les meilleurs résultats par rapport à la plupart des économies avancées du monde. Par conséquent, si l’on compte seulement sur les exportations, nous serons incapables de continuer à progresser au même rythme qu’à celui auquel nous sommes habitués. Nous devons donc développer les moteurs de la croissance qui ne dépendent pas des marchés mondiaux. Il y a un moteur de cette croissance – la construction et les marchés de l’immobilier en Israël. Des couples de jeunes gens se marient et ont des enfants et, naturellement, ils veulent des appartements, des maisons des centres et des écoles. Tout cela est lié à la construction et il s’agit d’un moteur de la croissance en soi.
Nous menons une série de réformes et d’autres changements que nous devons adopter. Aujourd’hui, je soumets au Cabinet l’une des mesures dont nous avons discuté – avec des réductions d’impôt historiques. Il y aura beaucoup d’autres changements de ce type. Nous devons démarrer la machine. Mais cela n’enlève en rien le fait de l’importance de notre entrée dans l’OCDE. «
Rappel des faits:
Israël a été accepté comme membre à part entière de l’OCDE en Septembre 2010, après un long processus qui a impliqué la préparation des rapports; audiences devant différents comités de l’OCDE, changements législatifs, et autres exigences détaillées dans la « Feuille de route » présentée à Israël début 2008. De nombreux ministères ont été impliqués dans le processus d’adhésion. L’approbation finale de l’adhésion d’Israël en tant que 33ème membre de l’OCDE a été donnée lors du sommet annuel des ministres de l’OCDE qui s’est réuni à Paris en mai de cette année et au cours de laquelle le Premier ministre israélien, le ministre des Finances et ministre de l’industrie, du commerce et du travail étaient présents. L’accord d’adhésion a été signé à Paris en Juin 2010, par l’Ambassadeur d’Israël en France et le Secrétaire général de l’OCDE. Dès que le Secrétaire général a annoncé l’adhésion d’Israël, Israël a officiellement ouvert son ambassade de l’OCDE, dirigée par le Représentant permanent d’Israël auprès de l’OCDE, l’Ambassadeur Nimrod Barkan.
Le séminaire, «Israël et l’OCDE: Optimiser les avantages de l’adhésion d’Israël à l’OCDE, » sera ouvert par des allocutions du Secrétaire Général Gurria, par le ministre des Finances, Yuval Steinitz, et le Vice-ministre des Affaire étrangères Daniel Ayalon. Il comprendra des détails sur les travaux des différents comités de l’OCDE, un aperçu des objectifs de l’organisation pour les prochaines années, et la révélation des différentes positions d’après lesquelles Israël sera en mesure de présenter sa candidature.
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