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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 20:38

 

 

Le silence sur l'état de santé du Roi Saoudien excite les convoitises de Téhéran.   


DEBKAfile Reportage exclusif 19 décembre 2010, 1:00 PM (GMT+02:00)

 

 Adapté par Marc Brzustowski

 

Pour © 2010 lessakele et  © 2010 aschkel.info

Tags:  Abdullah     Illness    Saudi 

http://www.debka.com/article/20473/

 

 

Le roi Abdallah – hospitalisé indéfiniment

 

 

Aucun personnage important n’a vu le Roi saoudien Abdallah, 87 ans – et aucun bulletin médical n’a été rendu public – depuis le 3 décembre, lorsqu’il a dû subir une seconde opération décrite comme « de la chirurgie visant à stabiliser plusieurs vertèbres de la moelle épinière » à l’hôpital presbytérien de New York. Ses proches de la famille royale occupent la totalité de l’aile d’un hôpital et de l’hôtel Waldorf-Astoria, mais ont maintenu un silence ininterrompu depuis 18 jours au sujet de l'état de santé du Roi.

 

Lorsqu’on lui a posé des questions sur la santé du roi, le 6 décembre, juste après la seconde opération, son neveu par alliance, le Prince Turki al Faiçal, frère du Ministre Saoudien des Affaires étrangères Al Faiçal, a rétorqué : -“ Je n’en ai aucune idée” – une réponse que les observateurs réguliers des affaires en Arabie Saoudite, ont trouvée pour le moins curieuse, de la part d’un ancien chef des services de renseignements généraux saoudiens.

 

 

Certainement, en tant que personnage majeur de l’entourage royal, on est en droit d’attendre de Turki qu’il en sache un peu plus concernant la situation médicale de celui qui est à la tête du plus grand pays exportateur de pétrole au monde, alors que ce dirigeant important contrôle d’une main de fer ses affaires politiques, militaires, relatives au renseignement et aux finances.


L’indisposition d’Abdallah, de quelque nature qu’elle soit, met hors de course le pouvoir dominant au sein des Emirats du Golfe persique et du bloc arabe modéré, se tenant face à l’influence galopante de l’Iran au Moyen-Orient. Le roi Abdallah n’a jamais démenti les révélations de Wikileaks tirées des documents diplomatiques américains, selon lesquelles c’est lui qui conduisait le groupe faisant pression sur les Etats-Unis pour que soit menée une opération militaire contre l’Iran, ni les publications dans les médias occidentaux disant qu’il approuvait la coopération saoudo-israélienne concernant une attaque contre les sites nucléaires iraniens.

 

Le 15 décembre, les préoccupations pour sa santé ont atteint leur comble, lorsque le Vice-Président américain Joe Biden s’est vu refuser l’accès à son chevet, alors qu’il lui rendait visite à l’hôpital new-yorkais, porteur d’une lettre du Président Barack Obama lui souhaitant « la protection des deux Mosquées Saintes », c’est-à-dire un rapide recouvrement de sa santé. La Maison Blanche dut alors déclarer qu’ « il avait été reçu par la famille du Roi Abdallah », et parmi elle, l’un de ses fils.

 

 


Le fait de refuser l’accès du Vice-Président américain au roi, venu lui remettre personnellement une lettre du Président en mains propres requiert, assurément, une explication. Clairement, les sources deDebkafile rapportent que la Maison Blanche est, également, tenue à l’écart, s’agissant de l’état de santé du roi et qu’elle peut avoir envoyé Biden en expédition, à la pêche aux informations, de façon à se faire une idée plus précise de ce qui se tramait. Mais lui-même a échoué à percer le mur du secret.

 

Les réactions à cette mystérieuse condition du roi saoudien ne proviennent que de deux parties prenantes – tous deux intriguant directement à Téhéran et au sein du Hezbollah libanais.

 

Jeudi 16 décembre, le dirigeant du Hezbollah, Hassan Nasrallah a glissé un commentaire, durant ses tirades stéréotypées contre l’Amérique et Israël, qu’étant donnée la situation en Arabie Saoudite, l’intiative saoudo-syrienne pour résoudre la crise libanaise était mise en sommeil et que personne ne pouvait prétendre dire quand elle serait réactivée – ni si, finalement, elle le serait, tout simplement.

 

 

Jamais auparavant Nasrallah n’avait commenté en public le marchandage saoudo-syrien d'arrière-boutique, concernant la crise libanaise, ni le rôle du Hezbollah, à l'origine du fait qu’il ait été fomenté.

 

DEBKAfile dévoile que le roi a délégué son fils, le Prince Abdul Aziz Ben Abdallah, pour porter cette initiative en direction de Damas. Le commentaire du dirigeant du Hezbollah a ainsi laissé entendre qu’il n’y avait personne à Riyad qui soit suffisamment compétent pour prendre les décisions nécessaires afin de la maintenir à flots.

 

Deux jours plus tard, le 18 décembre, le nouveau Ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi a employé toute la force de conviction de son discours pour souligner ce commentaire : “ Dans le but d’accomplir une politique étrangère pragmatique et efficace, nous devrions concentrer notre attention sur le monde islamique et sur nos voisins. Dans ce sens, l’Arabie Saoudite détient une position particulière qui, en conséquence, requiert une attention toute spéciale, selon laquelle l’Iran et l’Arabie Saoudite sont en mesure de résoudre la plupart des problèmes du monde islamique ».

 

 

Cette Remarque était exceptionnellement conciliante, alors qu’elle intervenait très peu de temps après que Wikileaks ait cité le roi Abdallah conseillant aux Etats-Unis d’attaquer les installations nucléaires iraniennes « afin de couper la tête du serpent ». Nos sources en Iran l’ont interprétée comme signifiant que Téhéran se projette déjà dans l’ère de l’après-Abdallah à Riyad. L’Iran se rappelle, sans aucun doute, la pratique ayant cours autour du trône saoudien consistant à cacher obstinément la maladie de ses monarques – même durant une aussi longue période qu’une décennie, dans le cas du défunt roi Fahd, jusqu’à ce qu’Abdallah lui succède en 2005, et durant plusieurs années, dans le cas du très souffrant Prince couronné Sultan, alors âgé de 85 ans. Salehi tirait, sans aucun doute, avantage de ce que le pouvoir soit apparement tombé dans l’oubli à Riyad, pour faire mention d’une volonté d’ouvrir une nouvelle page  des relations entre l’Iran et l’Arabie Saoudite, et l’adresser à quelque prince que ce soit choisi pour remplacer temporairement le roi et, éventuellement, lui succéder. 

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