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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 08:45

 

 

Le stock du Hamas dépasse les 10.000 missiles et augmente sans cesse.


DEBKAfile Reportage spécial  31mai 2011, 9:54 AM (GMT+02:00)

 

 

Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info

http://www.debka.com/article/20983/

Tags:  Gaza     Egypt    Israel    Hamas    missile attacks 

 

Un obus de mortier de 120mm arrive clandestinement à Gaza


Selon une recherché de mises à jour des sources militaires de Debkafile, le nombre de missiles que le Hamas a réussi à stocker à Gaza a dépassé le stade des 10 000, au début de mai – en dépit du blocus partiel imposé par Israël à la Bande de Gaza. Il s’accroît au rythme d’environ 30 nouveaux projectiles de types variés, passés clandestinement toutes les deux semaines. Le 9 avril, les fondamentalistes palestiniens ont tiré 133 roquettes en direction de 7 villes israéliennes, avant qu’Israël ne lui agrée un cessez-le-feu, au lieu de lancer une opération pour détruire cet arsenal.


En lançant un taux de 150 missiles par jour, le Hamas est, actuellement, capable de maintenir le sud d’Israël sous un feu constant durant 66 jours d’affilée.

 

Lorsque le Premier Ministre Binyamin Netanyahou s’est adressé devant la Commission des Affaires étrangères et de la Sécurité de la Knesset, le 30 mai, au sujet de l’extension du contrôle du Hamas palestinien sur le Sinaï égyptien, il a omis de mentionner que les tunnels de trafic d’armes se jouent du blocus israélien. L’interaction entre la Bande de Gaza et le Sinaï et l’effet qu’elle produit en sapant le contrôle souverain de l’Egypte sur la péninsule stratégique, qu’il a également mentionnée, est déjà de l’histoire ancienne remontant à des années.

 

Ce qui a changé depuis l’éviction d’Hosni Moubarak, en février, c’est que les Frères Musulmans et leur bras armé, le Hamas, ont gagné, tous deux, en profondeur stratégique par leur implantation au cœur de l’Egypte.

 

Mais Israël et son armée continuent de se retenir de s’en prendre au flux d’armement, contenant, désormais des missiles anti- tanks et sol-air, vers la bande de Gaza, de la même façon qu’ils n’ont jamais interféré dans l’acquisition, par le Hezbollah, de milliers de roquettes perfectionnées  provenant d’Iran et de Syrie.


Avant l’actuel cessez-le-feu, le Hamas a démontré, en un seul jour, le samedi 9 avril, que ses missiles perfectionnés peuvent atteindre la distance de Kyriat Gat, à 21 kms de Gaza et de Rishon Lezion, dont la distance est deux fois plus grande.

 

Le pays, dont toutes les régions sont sous la menace directe des deux arsenaux du Hamas et du Hezbollah, n’a pas été informé par le Premier Ministre, le Ministre de la Défense et le chef d’Etat-Major, le Général Benny Gantz, de l’accord qui fait que le Hamas retient ses coups, jusqu’à présent.

 

Alors qu’on a présenté le fait que le Hamas redoutait simplement une opération de grande envergure de Tsahal, les sources du renseignement de Debkafile dévoilent que ce n’est que la conséquence d’un accord tranquillement offert par Jérusalem, par l’intermédiaire des dirigeants de l’armée égyptienne, à l’époque où les pluies de roquettes s’abattaient sur Israël.

 

Ces dirigeants égyptiens ont demandé au gouvernement Netanyahou s’il pouvait assurer au Hamas qu’il n’y aurait pas de vaste opération israélienne, de façon à le persuader d’accepter un cessez-le-feu : un plan en quatre points était lié à la proposition égyptienne, pour l’avenir proche de la Bande de Gaza :

 

1. L’Egypte négocierait un pacte de réconciliation entre les factions palestiniennes fratricides, le Fatah de Mahmoud Abbas et le Hamas extrémiste. Et, effectivement, ce pacte a été signé un mois plus tard, le 4 mai.

 

2.  L’Egypte soulagerait progressivement Israël de la responsabilité de devoir fournir du gaz, des produits alimentaires, des médicaments et d’autres produits de base à l’enclave. Ceci contredit l’assertion officielle selon laquelle l’ouverture du terminal de Rafah, samedi 28 mai, doit s’en tenir à la circulation des personnes et non des biens.

 

3.  L’Egypte maintiendra un vaste centre de renseignement au cœur de la Bande de Gaza. Cela signifie que le Caire va reprendre le contrôle de la sécurité à et pour la Bande de Gaza, une fonction qui avait été suspendue sous Hosni Moubarak. Le Hamas, en profitera, par conséquent, doublement : d’abord, comme garantie égyptienne de l’engagement d’Israël à se réfréner d’attaquer la Bande de Gaza, avec, en prime, un bouclier militaire égyptien pour la sauvegarde de son territoire.


4. Le Caire dira au Hamas que sa gestion des affaires internes palestiniennes dépend de deux engagements du Hamas : un arrêt total des tirs de missiles sur Israël et la relance des négociations pour la libération de Guilad Shalit, le soldat otage depuis cinq ans.

 

Le Gouvernement Netanyahou a eu l’assurance que le cessez-le-feu prendrait effet à l’instant où cet arrangement serait accepté. Le Premier Ministre a décidé d’accepter en bloc le paquet des propositions égyptiennes, ce qui apportait une période de calme pour les huit jours de festivités de Pessah et son séjour de 4 jours à Washington – même si le Hamas n’a jamais pris directement d’engagement envers Israël et que le Caire seul était partie prenante dans la trêve.

 

Il découle de cet arrangement qu’après avoir tiré un missile anti-tank, le 7 avril contre un bus scolaire israélien – et ayant ainsi provoqué la mort d’un jeune garçon israélien de 16 ans – et terrorisé un million de civils, à leurs domiciles, semaine après semaine, le Hamas s’en sort aussi vierge qu’un souffle d’air et immune contre toutes représailles israéliennes. Il peut aussi poursuivre tranquillement ses trafics d’armes vers la Bande de Gaza à travers les tunnels du Sinaï, du fait que les dirigeants du Caire évitent toute implication visant à combattre ces flux illégaux.


Au total, les investissements du Hamas en Egypte sont couronnés de succès. Les Frères Musulmans ont toutes les chances de monter au pouvoir au parlement et lors des élections présidentielles, qui auront lieu dans trois mois. Israël n’a aucune garantie que les nouveaux dirigeants du moment honoreront les engagements d’avril 2011, offerts par le gouvernement militaire provisoire.

 

La seule ombre au tableau, pour le Hamas, est d’ordre interne : son pacte d’unité avec le Fatah est jusqu’à présent paralysé par une vaste bataille rangée entre le Hamas de Gaza et le Hamas de Damas, pour savoir qui donne les ordres. Cette controverse résulte aussi de l’assurance grandissante de la faction de Gaza, sous la protection du Caire et de l’aile des Frères Musulmans.

 

Et, comme si laisser la bride au cou au Hamas n’était pas suffisant, les convois de la Brinks continuent de transporter environ 13 millions de $ d’argent frais chaque mois, depuis Israël vers la Bande de Gaza, pour éviter que l’économie de Gaza ne manque de liquidités, même si l’argent qui déborde des poches de ses dirigeants finance les tunnels de contrebande, à travers lesquels les armes rejoignent l’enclave, ce qui leur assure une deuxième source de profit.


Le Hamas n’est pas seulement en train de gagner en dynamisme en Egypte, mais, par-dessus le marché, dans la Bande de Gaza, elle-même. 

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