Le PCHR, « Centre palestinien pour les droits de l’homme », a publié cette semaine un rapport dans lequel il établit que les Arabes israéliens suivent avec anxiété la qualité de la vie dans les secteurs occupés par l’AP. Ils sont effarés par les impôts élevés, les confiscations de biens, les interrogatoires, et les humiliations. Même à Jérusalem, des centaines de familles arabes se sont déplacées vers le côté libre de la barrière de sécurité. Dans ce rapport, donc, cette organisation dénonce deux cas de violation de ces mêmes droits. Dans le premier cas, un écrivain répondant au nom de Wallid Ibrahim de 50 ans a été arrêté et interrogé à Ramallah. Pendant une heure, ses geôliers lui ont demandé quels étaient ses contacts politiques dans le monde arabe. Son ordinateur a été confisqué. Dans le second cas, un journaliste jordanien, Moand Salta, a été arrêté et interrogé sans que la raison de ce geste ne lui soit indiquée. Là aussi, son ordinateur a été saisi. Ignorant tout du motif de son arrestation, il a appris par la suite qu’on lui reprochait d’avoir publié un article critiquant le Hamas pour le chaos sur la rive ouest du Jourdain et à Gaza depuis la montée au pouvoir de l’organisation terroriste. Ce journaliste a été interrogé plusieurs nuits d’affilé, et pendant plusieurs heures, menacé et humilié. Les forces de l’AP l’ont empêché de contacter sa famille ou un avocat. Cette situation s’est prolongée deux semaines durant. Trois jours après avoir été remis en liberté, son ordinateur lui a été rendu, le contenu en ayant été largement effacé.
Les arabes israéliens préfère l'Etat d'Israel