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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 11:30

 


DEBKAfile Reportage exclusif 13,juillet 2011, 12:03 PM (GMT+02:00)


Adapté par Marc Brzustowski

Pour © 2011 lessakele et © 2011 aschkel.info

 

Tags:  Syria     Bashar Assad    Barack Obama    Nicolas Sarkozy    gas pipeline 

http://www.debka.com/article/21111/

 

 

L’Ambassadeur américain Robert Ford avec un attaché militaire US.

Après Hama, les ambassadeurs américain et français à Damas, Robert Ford et Eric Chevalier projettent une deuxième tournée de visites dans les centres de la contestation, vendredi 15 juillet, lorsqu’il tenteront de rejoindre la ville pétrolière de l’Est de la Syrie de Deir- ez-Zour, sur la frontière irakienne, afin de rencontrer les dirigeants de l’opposition, bien que les sources du renseignement de Debkafile nous confient que les forces gouvernementales sont prêtes à les en empêcher. Mercredi 13 juillet, deux gazoducs ont explosé, à l’Est de la Syrie. Ce sont les premières attaques contre l’infrastructure énergétique syrienne depuis que le soulèvement a éclaté, il y a quatre mois.

 

Vendredi, le demi-million d’habitants de Deir Ez-Zour mettront en place leur cinquième rassemblement hebdomadaire consécutif, bravant les deux brigades de la 9ème Division de tanks et les unités commando qui assiègent la ville et font usage de munitions à balles réelles contre eux. Si les ambassadeurs obtenaient le droit d’entrée à Deir-Ez-Zour, ils le feraient également en direction d’une autre ville en effervescence de la Vallée de l’Euphrate, la plus petite ville d’Abu Kemal (100. 000 hbts).

 

La décision de, finalement, défier la loi imposée par Assad a été approuvée lors de consultations frénétiques, mardi 12 juillet, entre les Présidents Barack Obama et Nicolas Sarkozy, envoyant Ford et Chevalier sur la ligne de front, après le succès de leur geste de solidarité effectué à Hama.

 

Les sources à Washington et Paris, selon lesquelles la Maison Blanche et l’Elysée sont parfaitement avertis des dangers encourus par les diplomates, face aux troupes syriennes à la gâchette facile. Mais les deux émissaires ont offert de se confronter au danger, pour saluer de cette marque de défi, le régime Assad et ses méthodes brutales de répression.

 

Le “dialogue national” mis en scène par le dirigeant syrien, au début de la semaine, s’est interrompu sur le retrait de la majorité des représentants de l’opposition et le boycott des manifestants de la rue. Une source importante américaine a décrit le projet comme relevant de la farce.


Mardi, après quatre mois de retenue, le Président Obama a, finalement, effectué une sortie, par une déclaration condamnant nommément le dirigeant syrien : “Nous assistons tous à la perte de légitimité du Président Assad aux yeux mêmes de son propre peuple », a-t-il déclaré lors d’une interview à CBS, bien qu’il se refreine toujours d’appeler à sa démission, comme cela a été le cas pour Hosni Moubarak en Egypte et Mouammar Kadhafi en Libye.

 

Lundi, la Secrétaire d’état Hillary Clinton a déclaré : «  Le Président Assad n’est pas indispensable et nous n’avons absolument rien investi, le concernant, sur ses chances de demeurer au pouvoir ». Elle s’exprimait juste près que des hooligans ne déferlent dans les ambassades américaine et française, en représailles à la visite des ambassadeurs à Hama, le 8 juillet.

 

Le Premier Ministre François Fillon a affirmé, quant à lui, que les attaques des loyalistes pro-Assad contre les ambassades ne faisaient que rendre extrêmement plus compliquées le fait qu’il puisse rester au pouvoir.

 

Des responsables américains prédisent qu’une fois franchi un seuil fatidique, la Maison Blanche sera forcément plus expressive contre Assad, dans les jours à venir, et qu’elle prépare déjà de nouvelles sanctions visant la seule source de revenu extérieur de la Syrie, son industrie pétrolière. La privation de ventes estimées à 7 à 8 millions de $ par jour entraîneraient la banqueroute de la répression militaire d’Assad contre la dissidence.

 

Les sources de Debkafile remarquent que la visite des ambassadeurs à Hama ont souligné la solidarité américaine et française avec le soulèvement musulman sunnite dans le nord de la Syrie, fer de lance des adversaires traditionnels du clan Assad, les Frères Musulmans. A Deir Ez Zour et Abu Kemal, ils feront la démonstration de leur soutien à un second groupe d’opposition, bâti autour des tribus sunnites dominées par le clan Shammar, de l’Est syrien, ainsi que des trois millions de Kurdes.

 

Deir Ez-Zour est la ville la plus importante de la province et comprend une population mixte constituée par les Shammar et les Kurdes

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commentaires

C
<br /> <br /> Le plus vieux opposant au régime syrien a accordé un entretien à un journal arabe en date du 13/7/2011. En voici quelques passages.<br /> <br /> <br /> Vous seriez surpris, si je vous disais qu'entre 1980 et 1990, nous avions 50.000 détenus et 60.000 tués en Syrie. Les 60.000 personnes assassinées sont encore enregistées comme étant en vie<br /> sur les registres de l'état civil de l'Etat. Concernant les le récit des prétendus bandes armées que fait ressasser le régime, nous affirmons, que nous ne portons pas d'armes et je<br /> reste fomel parce que je réside en Syrie. Il n'existe pas de groupes armés en syrie et ceux qui le sont dépendent de l'Etat. En effet, les autorités recrutent dans diverses régions<br /> du pays: des employés du nettoyage ( ramassage d'ordure), des ouvriers d'usine et les petits fonctionnaires puis l'autorité leur fournissant des armes, des couteaux et des bâtons (gourdins)<br /> en vue de s'attaquer aux manifestants. Je connais bien un cas, où l'autorité a enrôlé le père et ses enfants. L'autorité verse 1000 livres syriennes au père afin qu'il s'en<br /> prend aux manifestants et 500 livres à ses enfants et pour chacun d'eux qui participe aux manifestations pro-régime. A propos de l'intervention du régime iranien en vue de mâter les<br /> manifestants, l'opposant syrien a confirmé les faits, ajoutant que le Secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah a déclaré solennellement soutenir le régime syrien politiquement. Je<br /> crois savoir, que l'Iran envoie des éléments appartenant aux gardiens de la révolution. Nous avons appris cela à partir des récits relatés par certaines personnes à Daraa sur des groupes armés<br /> patrouillant dans les rues qui parlaient un arabe original dépouvu d'accent syrien. Nous diposant notamment d'informations se rapportant à des camps à proximité de la région de Damir et d'Adraa<br /> et nous détenons des preuves irréfutables sur l'implication de l'Iran dans la répression les révolutionnaires à hauteur de 90%. L'Iran ne gagnera pas derrière tout cela mais, il perdra. A<br /> présent, Hassan Nasrallah est fini en Syrie après qu'il avait eu auparavant une grande popularité dans ce pays. Maintenant, les manifestants brûlent son portrait parce qu'il nous a trahis<br /> en répétant inlassablement (H. Nasrallah) qu'il est nécessaire de préserver le régime (syrien) car il est un régime de la confrontation.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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