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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 06:42

Les habitants du village de Ghajar (frontière israélo-libanaise) veulent rester israéliens

Comme on les comprend !

 

 

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par Yéochoua Sultan

La localité de Ghajar, non loin de Metula, est en proie de nouveau à l’incertitude, en raison des intentions du Premier ministre, Benyamin Netanyahou, d’effectuer un nouveau retrait et de faire reculer la frontière en direction d’Israël, de sorte que la moitié des habitants de ce village se retrouveront sous l’emprise du pouvoir libanais. Il doit rencontrer le secrétaire de l’Onu lundi, lors de son prochain voyage en Amérique, et l’informer de la décision israélienne de donner raison à l’organisation internationale en se retirant définitivement de la zone disputée où se trouve la moitié du village de Rajar.

En effet, selon l’Onu, la frontière internationale passe au beau milieu de Ghajar. L’ambiance, ce dimanche, est à la colère et à l’incompréhension. Les deux mille trois cents habitants les plus concernés par la fixation de la frontière sont mécontents de ne pas avoir été informés de ces récentes dispositions, bien que l’affaire fasse depuis plusieurs années périodiquement la une des médias. Najib Khatib, porte-parole du Conseil local, s’est plaint de la procédure: «Il est regrettable, comme toujours, que nous ne soyons informés de ce qui va déterminer notre avenir que par le biais des médias. Aucun délégué du gouvernement n’est venu nous faire part de ce qui va influer directement sur notre vie et sur l’avenir de nos enfants.»

Il se plaint que la vie est devenue un enfer depuis le retrait unilatéral de Tsahal du Sud-Liban. La seconde guerre du Liban leur a de plus porté un préjudice important: «Nous avons subi de graves dommages matériels pendant la seconde guerre du Liban. Mais aujourd’hui encore, certaines familles de notre village n’ont pas encore été indemnisées par l’Etat, alors qu’elles ont toutes la nationalité israélienne.» Il déclare en outre: «Nous ne voulons pas que les familles soient séparées. Si cette décision est acceptée, Netanyahou appliquera le verdict du jugement de Salomon. Le mur de Berlin en Europe est tombé, mais à présent on cherche à nous imposer ici un nouveau mur. Nous devrions bénéficier du même statut que le plateau du Golan, puisque nous sommes devenus israéliens au moment même où le plateau du Golan est devenu israélien. Certaines familles détiennent chez nous des actes de propriétés sur leurs terrains délivrés par le district syrien de Kunetra.»

Le président du Conseil local de Rajar, Ahmad Patli, a pourtant été reçu par la Commission des affaires étrangères et de la sécurité de la Knesset. Lors de cet entretien, qui s’est déroulé il y a quelques mois, il leur a fait part des implications et des dommages que cette démarche représenterait pour la vie des habitants. Il a de plus tenté de partager les craintes inspirées par le plan qui consiste à remettre le contrôle du nord de leur village sous l’égide de la Finul. Ce dimanche, les enfants de Rajar sont rentrés de l’école alors que la nouvelle venait de parvenir jusqu’à eux. Un habitant explique: «D’après la décision du gouvernement, les enfants qui habitent au nord de l’école devront subir un contrôle frontalier pour se rendre en classe puis pour rentrer chez eux. Toutes les institutions se trouvent dans la partie sud de la ville: les bureaux du Conseil local, le centre sportif…»

La partie nord de Ghajar a été bâtie conformément à une décision entérinée par le gouvernement en 1978, après l’opération Litanie. Ce n’est qu’à la suite de retrait ordonné au printemps 2000 par Ehoud Barak du Sud-Liban que l’Onu a décrété que le terrain en question faisait partie intégrante du territoire libanais. Cette décision de l’Onu a été par la suite de nouveau entérinée dans le texte de la résolution 1701qui a marqué la fin de la Seconde guerre du Liban.

Un autre habitant déclare: «Les habitants du village sont unanimes. Qu’ils habitent dans la partie nord ou la partie sud, ils sont tous opposés au retrait d’Israël. Nous voulons continuer à être israéliens.» Les nombreux journalistes qui se sont rendus dans la localité de Ghajar, suite à cette information, ont été escortés par des forces de Tsahal et n’ont pas été autorisés à se rendre dans la partie Nord, déjà marquée par une clôture qui suit le tracé de la frontière internationale.

israel7

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