Par occam
- 14 000 tonnes d'aide israélienne à Gaza (JP)
- Je rappelle la définition d'un blocus (TLF) :"Investissement d'une ville, d'un port ou d'une position militaire quelconque occupée par l'ennemi en vue d'empêcher toute communication avec l'extérieur, tout apport de secours ou de vivres." Malgré la communication constante et l'aide quasi-quotidienne circulant entre la Bande de Gaza et Israël, les journalistes occidentaux n'ont toujours pas daigné justifier leur usage polémique de l'expression "blocus de Gaza" au lieu d'embargo partiel.
18.05.10
Plus de 14 000 tonnes d'aide humanitaire ont été transférées depuis Israël vers la bande de Gaza la semaine dernière. La nouvelle a été annoncée mardi, lors de la reprise des opérations de la Coordination des activités gouvernementales dans les territoires de Judée-Samarie.
Aide redistribuée à Gaza.
PHOTO: AP
"Au total 637 chargements de camions, transportant 14 069 tonnes d'aide humanitaire ont été transportés", a fait savoir le porte-parole de Tsahal. D'après lui, la cargaison comprend des centaines de milliers de litres d'essence, 21 chargements de lait en poudre et de nourriture pour bébé, 897 tonnes de gaz, 66 chargements de fruits et légumes, 51 chargements de farine, 27 chargements de viande, volaille et poisson, 40 chargements de produits laitiers, 117 chargements de nourriture pour animaux, 37 chargements de produits d'hygiène, 22 chargements de sucre et 38 chargements de vêtements et chaussures.
De plus, 781 patients de la bande de Gaza ont été autorisés à traverser Israël pour se rendre en Judée-Samarie, tandis que quatre chargements d'équipement médical et de médicaments entraient à Gaza. 191 membres d'organisations internationales sont également entrés dans l'enclave palestinienne et 202 autres en sont sortis pour se rendre en Israël.
17.05.10
Jeudi dernier, en réponse à une demande spéciale du président français Nicolas Sarkozy, Israël a autorisé la livraison de quelque 30 tonnes de matériaux de construction dans la bande de Gaza, afin de procéder à la reconstruction d'un hôpital, endommagé par des affrontements en 2009.
PHOTO: AP , JPOST
Depuis la fin de l'opération Plomb durci, l'Etat hébreu s'est montré très réticent à l'idée de permettre l'entrée de matériaux à Gaza, suite à l'utilisation de ceux-ci par le Hamas afin de reconstruire des usines de production de roquettes Kassam. Cependant, les Français se sont fortement impliqués dans la recherche d'une autorisation de reconstruction de l'unité de soins intensifs de l'hôpital Al-Quds. En novembre dernier, le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, signait un accord prévoyant le versement de deux millions d'euros pour le projet.
Jérusalem renoue les liens
Kouchner a publié, vendredi, un communiqué dans lequel il salue une décision israélienne concernant la bande de Gaza, en annonçant l'arrivée du premier camion de matériaux. Le communiqué mentionnait également l'accord du Premier ministre Binyamin Netanyahou quant à la reconstruction de l'hôpital. Des officiels israéliens ont indiqué faire confiance aux assurances données par les Français quant à la bonne destination des matériaux.
De source diplomatique, cette autorisation serait une contrepartie à l'aide française reçue par Israël lors de son adhésion à l'OCDE la semaine dernière. Par ailleurs,le Premier ministre belge, Steven Vaneckere, est arrivé dimanche, pour une première visite de la sorte depuis 2007. La Belgique est l'un des pays les plus critiques à l'égard d'Israël au sein de l'UE. Vanackere s'entretiendra avec les responsables israéliens à Jérusalem, ainsi qu'avec les dirigeants de l'Autorité palestinienne à Ramallah, au cours d'un séjour de deux semaines.