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Drôle de titre me direz-vous. Je vais essayer de vous démontrer qu’il n’en est rien. Si la démonstration vous barbe, allez directement à la conclusion.
On sait que l’Hébreu, et non le Juif, qui dérive du mot Yéhoudi, soit descendant de Yéhouda, le royaume rabougri, qui a vu le jour à la mort de Salomon, vient de la racine éVéR (Aïn, Béth, Réch); l’Arabe, quant à lui vient de éRéV.
Les deux mots contiennent exactement les mêmes lettres; seule une légère inversion de lettres les sépare. éVéR, l’hébreu, signifie « de l’autre côté »; over, en anglais. L’Hébreu-juif présente en effet la particularité d’être toujours là où on ne l’attend pas, et, ne se mélangeant pas – en théorie – aux autres Nations, il est tout simplement ailleurs, de l’autre côté de la rivière; seul et isolé, mais de son plein gré. Le mot aRaV, l’Arabe, renvoie sur éRéV, soit le soleil couchant, autrement dit l’Ouest. Or nous savons que l’arabe vient de l’Est, du soleil levant, ou Mizra’h, pourquoi diantre son nom est-il associé à l’Ouest donc à l’Occident?
La meilleure preuve est que l’on nous bassine sans cesse avec Jérusalem-est (voir mon article précédent). L’ouest en hébreu se dit communément MaaRaV; la lettre Mém venant se placer en tête deéRév; le mot Maarav signifiant ainsi « qui vient de éRéV ou de aRaV », soit, qui vient du soleil couchant ou qui vient de l’Arabe. Or ce mot nous renvoie, à l’Occident, comme indiqué plus haut, soit à éDoM, le rouge, autre mot qui désigne Esaü (le frère jumeau et néanmoins ennemi irréductible de Jacob/Israël), qui donnera naissance à l’Occident chrétien, dont la couleur rouge est un clin d’œil ou rougeoiement du soleil couchant.
Est-ce à dire que l’Occident vient de l’Orient et qu’Edom vient d’Ismaël, ou que – poussons le raisonnement – l’Occident c’est Ismaël, l’Arabe, et vice-versa?
Quoiqu’il en soit, il est troublant de constater que aRaV et MaaRaV, l’Occident et l’Orient, Edom et Ismaël, la Chretienneté et L’Islam, c’est du pareil au même: une communauté sémantique qui traduit une communauté d’intérêts. Or, sur quel point l’Orient et l’Occident, qui sont à priori deux entités antagonistes sur bien des sujets, se rejoignent? Réponse: sur une seule, c’est éVéR, l’hébreu!!
Les exemples abondent: celui qui me vient spontanément à l’esprit est le Grand Mufti de Jérusalem, Hadj Amin Al Husseini, grand copain d’Hitler, qui d’ailleurs le considérait comme un Aryen puisqu’il il était un peu rouquin sur les bords et qu’il avait les yeux bleus. Il est bien sûr facile de rappeler la communauté d’intérêts entre Obama et les Arabes, ou plutôt d’Obama qui court après les Musulmans, partant du principe qu’éVéR-Netanyahou, l’empêcheur de tourner en rond, qui se place toujours sur l’Autre rive, échappe à son influence et nuit à ses manoeuvres de séduction vis à vis des Arabes.
Revenons à l’hébreu. le Talmud nous dit: Kol Israël Arévim zé la zé,qui est généralement traduit par: « tous les juifs sont responsables l’un de l’autre », mais, qui en fait, signifie que « les juifs sont garants – dans le sens de caution – les uns des autres »; le mot aRévsignifiant en effet « garant ». Or aréV s’écrit de la même façon queaRaV, arabe.
On pourrait disserter longuement sur la proximité entre « arabe » et « garant »; car il est clair que cette similitude linguistique n’est pas due au hasard. Les Arabes sont certainement garants, comme les juifs, du Monothéisme et, à ce titre, beaucoup plus critiques que les Juifs à l’égard du Christianisme, car le concept de Trinité leur donne des boutons, puisque remettant en cause l’unicité d’Allah, qui ne peut par définition avoir de fils. Mais ceci n’est pas notre propos aujourd’hui.
Sachant qu’ « arabe » et « garant » s’écrivent de la même façon, on pourrait traduire la phrase talmudique par « Israël sont arabes (aRaViM) les uns des autres; et, comme cette phrase ne signifie rien, elle peut devenir : « les juifs sont des arabes les uns pour les autres« .
Qu’est ce à dire ? Très simplement cela signifie que des Juifs, influencés par le Maarav-Occident, et par les concepts anti-israéliens que l’Occident pro-arabe véhicule, sont divisés; les uns soutiennent ardemment leurs revendications, et les autres, non. Les Juifs donc, au lieu d’être solidaires, garants, unis, s’opposent entre eux. Le J Street, pro-Arabe s’oppose à l’AIPAC pro-Israélien; les exemples abondent. Cette situation bien évidemment renforce à la fois l’Occident anti israélien et antisémite et l’Islam extrémiste, unis sémantiquement et viscéralement, contre éVéR, l’hébreu.
Mon espoir et ma sensation (en hébreu on dit: t’houchat bétén, soit la perception du ventre) est que les Arabes, du moins les plus éclairés d’entre eux, commencent à comprendre tout ce qui les unit aux Hébreux et non pas ce qui les sépare. Les communautés d’intérêt entre aRaV et éVér, l ‘arabe et l’hébreu, ne manquent pas, et l’Occident hostile à Israël, à commencer par le State Department américain et le Quai d’Orsay français, qui ne comprendront jamais rien à ces subtilités qui ne sont en fait que du bon sens, risquent fort de se retrouver le bec dans l’eau.
A la réflexion, il y a autre chose qui lie les juifs et les arabes:
Quand on leur demande « comment ça va ?, le juif répond, même et surtout, quand ça va mal, BaRoukh Hachém (que le Nom de D. soit béni) et l’arabe: Hamdoulillah (louange à D.).
La plupart des Occidentaux – à l’exception peut-être des Anglais – auraient tendance à répondre: « ça va pas trop bien parce que…. ». Or la question étant de pure forme n’appelle pas de réponse circonstanciée. La seule réponse est: que ça aille bien ou mal, tout est de par Sa Volonté, donc, quelque part, ça va forcément bien. L’Occident est fondamentalement nihiliste et pessimiste; le premier occidental, Esaü qui troqua son droit d’aînesse contre un plat de lentilles rouges, n’aurait-il pas dit à son frère Jacob, « de toute façon, je vais mourrir, à quoi me sert mon droit d’aînesse? Ca va très, très mal, en somme.
A force de le dire ça va forcément leur arriver