Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
31 décembre 2010 5 31 /12 /décembre /2010 10:26

 

Les nouvelles menaces sécuritaires contre Israël doivent influer sur l'avenir des territoires " disputés "


 

Par Richard DARMON

hamodia

 


À mesure que l'on s'approche soit d'un déblocage spectaculaire et peut-être même " surprenant " de l'impasse des pourparlers Israël-AP débouchant éventuellement sur la création d'une entité palestinienne dans la rive-ouest du Jourdain, soit au contraire de leur échec total, l'avenir et le statut des territoires de Judée-Samarie devront en bonne partie être déterminés par les exigences sécuritaires, précises et bien définies, de l'État hébreu. Lequel fait face désormais à de nouvelles menaces stratégiques tous azimuts de la part nombreux ennemis. D'où son urgent besoin d'être doté de frontières certes reconnues, mais qui doivent être avant tout " défendables "… 

Appliquant, dans leurs contacts préliminaires de ces derniers mois avec les diplomates américains et les délégués de l'Autorité palestinienne (AP), l'une des clauses préliminaires avancée par le Premier ministre, Binyamin Nétanyaou - dans son fameux discours de Bar-Ilan de juin 2008 pour la création d'un État palestinien aux côtés de l'État hébreu -, les négociateurs israéliens avaient insisté jusque-là pour traiter séparément le dossier des besoins sécuritaires de ceux du tracé des futures frontières territoriales et des attributs respectifs de souveraineté.
Cette distinction exigée par Israël au niveau de la méthode de ces pourparlers préliminaires - à peine entamés cet automne, mais aussitôt suspendus par l'AP - a au moins permis de faire comprendre à ses partenaires potentiels et à l'administration Obama qu'il ne pourrait être question de créer une entité de l'AP en Judée-Samarie que si elle remplissait plusieurs conditions sécuritaires incontournables pour l'existence et la survie à long terme d'Israël : 
1- elle devra être entièrement démilitarisée et mise dans l'obligation juridique de ne contacter aucune alliance d'aucune nature (ni militaire, ni diplomatique) avec toute une série de pays arabo-musulmans hostiles à Israël ; 
2- l'État hébreu restera maître de tout l'espace aérien au-dessus de Jérusalem et de la Judée-Samarie ;
3- pour disposer d'une " profondeur stratégique " minimale et défendre efficacement son très long " front oriental " (290 kms) face à la Jordanie et, plus à l'est, face à l'Irak et à l'Iran, Israël devra maintenir une forte présence militaire dans toute la Vallée du Jourdain, ainsi que sur certains axes routiers importants et quelques zones stratégiques élevées des hauteurs du désert de Judée et des monts de Samarie surplombant le Jourdain à l'est et, à l'ouest, la région du Goush Dan et des grandes concentrations urbaines du centre du pays.
Et ce, pour des raisons sécuritaires évidentes : la possession de roquettes et de missiles très destructeurs par les groupes terroristes palestiniens irrédentistes (Hamas et affilés) et par les milices du Fatah (le principal parti de l'AP), mais aussi les assauts continuels et déstabilisateurs du " Djihad global " en Jordanie et en Irak, tout comme la possession, par le régime de totalitarisme islamique iranien, de missiles à moyenne portée et d'armes de destruction massive pouvant frapper tout le territoire israélien.
L'impossibilité d'un retour aux " frontières d'Auschwitz " 
Or, comme l'AP et les Américains exigent aujourd'hui, si le dialogue reprend un jour, de négocier " sur tous les dossiers en même temps " avec des cartes géographiques et topographiques en main, cette légitime exigence pour Israël de se doter, dans le cadre d'un éventuel " règlement final ", de frontières défendables devra être dorénavant mise sur la table, non plus séparément d'avec les autres dossiers (comme ceux des frontières, de la souveraineté, des ressources en eau, du futur statut de Jérusalem ou des réfugiés), mais intrinsèquement liée à chacun d'eux.
Car à quoi servirait pour Israël d'aligner une longue liste séparée d'exigences sécuritaires sur lesquelles on voudra inévitablement le forcer - bien sûr par " réalisme " et " pour la noble cause de la paix " - à faire des " compromis ", si parallèlement, l'AP revendique des frontières intenables pour Tsahal en Judée-Samarie !? Car ne refuse-t-elle pas toujours clairement et avec insistance (comme vient de le répéter son président Ma'hmoud Abbas) toute présence militaire israélienne sur " son " futur territoire : aussi bien au cœur de la Judée-Samarie que dans la Vallée du Jourdain… sans parler des énormes problèmes topographiques (et donc sécuritaires) dans et au cœur de toute la région de Jérusalem ! Le tout, en envisageant d'obtenir directement l'appui de l'ONU et de la communauté internationale pour la création unilatérale de son État sur l'ensemble des territoires - jusque-là, rappelons-le, jamais dotés d'une souveraineté antérieure précise - contrôlés par Israël depuis juin 1967 ?
Ce qui reviendrait pour Israël - s'il acceptait par aventure ces conditions tout à fait suicidaires pour lui - à un quasi-retour aux frontières de 1949 : celles d'avant la guerre des Six-Jours de juin 1967 que l'ancien ministre des Affaires étrangères, Abba Eban, avait à juste titre appelées " les frontières d'Auschwitz ".
Voilà pourquoi il est plus qu'urgent que le gouvernement israélien et les experts en stratégie du Conseil national de sécurité définissent ensemble quelles sont les revendications territoriales précises de notre pays pour disposer de frontières vraiment défendables et capables, dans le nouveau contexte géopolitique d'aujourd'hui et de demain, d'assurer son existence à long terme.


Un intéressant ouvrage qui vient de paraître en France 
aux Éditions David Reinharc
" Retourne en Palestine ! "
« Combien de fois n'ai-je entendu cette phrase lancée par mes camarades de classe avant la guerre de 1939-1945, explique en exergue Samuel Nili, l'auteur de ce livre. J'étais pourtant Français, né en France, et mon éducation avait été celle de l'école républicaine et laïque. Soixante ans plus tard - toujours en France -, on m'explique que la Palestine est la terre des Palestiniens et que les Juifs n'ont rien à y faire… ».
Or, c'est précisément la méticuleuse démonstration du contraire - à savoir que la " Palestine " est bel et bien les pays des Juifs redevenus des Hébreux - à laquelle se livre ici avec méthode Samuel Nili.
Illustré de cartes d'époques différentes et de plusieurs tableaux comparatifs bien renseignés entre Palestiniens et Juifs - quant à l'origine, la présence dans la région, le territoire, la langue, la culture, la religion et ses commandements respectifs -, cet ouvrage de 172 pages ressemble parfois à une cette sorte de " Que sais-je ? " écrit par un Israélien né à Paris mais qui vit à Jérusalem.
L'auteur ne se contente pas en effet de fournir plusieurs citations bien choisies extraites de la Bible hébraïque établissant les droits historiques et moraux du peuple juif sur Eretz Israël ou d'analyser certains chapitres historiques du lourd contentieux opposant Israéliens et Palestiniens (comme le problème de la propriété foncière, le partage de la Palestine mandataire, celui des réfugiés arabes et juifs ou le statut de Jérusalem) : il entre sans hésiter dans " le vif du sujet " en expliquant pourquoi il existe, à propos de ce conflit séculaire, " deux poids et deux mesures " et pourquoi les faiseurs d'opinion " diabolisent " à ce point Israël en l'accusant sans cesse d'instaurer un régime d'" apartheid " ou de commettre des " crimes contre l'humanité ", alors que c'est tout le contraire qui est vrai…
À noter aussi l'intéressant chapitre intitulé " le culte de la haine " où Nili revient sur ce qu'il appelle " la plus longue haine du monde " - à savoir la judéophobie - en assortissant sa démonstration d'autres tableaux sur les allégations antisémites dans l'histoire : depuis l'accusation antique de " peuple déicide " à celles, toutes récentes, de " trafics d'organes " à Haïti, en passant par l'empoisonnement des puits au Moyen Âge et la fabrication du pays azyme de Pessah " avec le sang des petits enfants " chrétiens d'autrefois… ou arabes d'aujourd'hui ! 
On trouvera aussi en annexe plusieurs textes fondamentaux : la Déclaration d'indépendance de l'État d'Israël, la Charte nationale palestinienne, et trois analyses faites par des spécialistes sur l'épisode du " massacre de Deir Yassin ", sur l

Partager cet article
Repost0

commentaires

Traducteur/translator

 

 

France  ISREAL  English

Recherche

logo-lien-aschkel-copie-1.jpg

 

France  ISREAL  English
Traduire la page:
By
retour à l'acueil

------------------------------------- 

 

Communication and Information

 

Vous souhaitez 

- proposer un article ?
 - communiquer une info ?

Contactez la rédaction

bOITE-a-mail.jpg

-------------------------------

 

Nous remercions par avance tous ceux

qui soutiendront le site Aschkel.info

par un don

icone paypal

Paiement sécurisé


Consultez les dossiers

Archives

Mon livre d'or

 

 Livre_dor

 


 

Visites depuis la création du site


visitors counter

Catégories