Les ONG et le rapport Goldstone
Par hamodia.
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Le rapport Goldstone : un document qui, depuis sa publication à l'automne dernier, a beaucoup fait parler de lui et qui a déchaîné les passions. On sait qu'Israël avait refusé de coopérer avec le juge sud-africain mandaté par l'ONU pour enquêter sur l'opération militaire " Plomb durci " menée l'hiver dernier à Gaza.
Or, pour étayer son rapport de 575 pages, le juge Goldstone avait lancé le 8 juin 2009 un appel à fournir des informations susceptibles de l'aider dans son enquête. Les ONG ont bien entendu sauté sur cette occasion, et c'est précisément en grande partie sur leurs propres déclarations que ce rapport onusien sulfureux a pu se baser.
Mais si l'on analyse de plus près les communications des ONG et les témoignages qu'elles ont recueillis, on découvre de très nombreuses allégations dénuées de tout fondement. Et pourtant, la commission Goldstone a tout simplement copié ces rapports, souvent sans même chercher à confirmer leur véracité !
Des exemples, il en existe par dizaines, mais en voici quelques-uns parmi les plus frappants : le rapport Goldstone a adopté sans la moindre hésitation l'argument juridique dénué de sens et véhiculé par des ONG telles que Betselem, HWR et Amnesty selon lequel Gaza est toujours considérée comme " occupée " même après le désengagement de 2005. D'ailleurs, le Comité International de la Croix Rouge (CICR) avait dans un premier temps reconnu que Gaza était un territoire '' autonome '', avant de changer d'avis après la publication du rapport Goldstone.
On comprend bien que cette distorsion de la réalité poursuit un objectif politique qui consiste à imposer à Israël des obligations humanitaires qui n'existent pas en droit international.
Un autre exemple de '' copié-collé '' des rapports d'ONG par Goldstone : le Centre palestinien pour les Droits de l'homme avait qualifié deux des figures de proue du mouvement terroriste Hamas dans la bande de Gaza, Nizar Rayan et Siad Siam, de " civils ". Une affirmation que le rapport onusien a entièrement reprise à son compte.
Il ne s'agit là que d'une infime partie des nombreuses corrélations entre le rapport qui a fustigé Israël et Tsahal et les prises de position des ONG. Et pourtant, bien que tout prouve le contraire, Richard Goldstone affirme dans son rapport que « les données fournies par des sources non gouvernementales en ce qui concerne le pourcentage de civils parmi les personnes tuées sont généralement conformes », alors même que le décalage entre les chiffres fournis par Tsahal et ceux revendiquée par ces ONG se chiffre par centaines.
Encore une preuve de l'influence corruptrice des ONG sur le conflit israélo-palestinien !
Les Européens financent, mais pas seulement eux…
Par hamodia.
Le rapport Goldstone s'est donc surtout basé sur les publications d'ONG, financées par l'UE, mais aussi par un fonds basé aux États-Unis et qui a pour nom " Hakéren Ha'hadacha LéIsraël " (le Nouveau Fonds pour Israël, NIF).
Or, une enquête réalisée par le mouvement " Im Tirtsou ", qui se définit comme une organisation centriste sioniste, a tout récemment révélé que 92 % des citations négatives à l'encontre d'Israël mentionnées par le rapport Goldstone provenaient d'organismes soutenus financièrement par le NIF ! En d'autres termes, le NIF a financé indirectement la commission Goldstone… Selon Im Tirtsou, ces ONG ont trouvé le moyen de ne pas trouver ne serait-ce qu'une seule citation positive sur l'action menée par Israël et Tsahal durant Plomb durci.
Le NIF est dirigée par l'ancienne députée Meretz Naomi Hazan. Selon les chiffres fournis par le fonds depuis sa création en 1979, il a distribué 140 000 000 de dollars à différentes organisations, parmi lesquelles 16 qui ont activement participé au rapport Goldstone.
Il s'agit de Betselem, Adala, Chovrim Chtika, le Centre pour la Protection de l'individu, la Commission de lutte contre la torture, Yech Din, Médecins pour les droits de l'Homme, GiCha, Bimkom, les Rabbins pour les droits de l'Homme, It'ha, " Une autre voix " et les organismes liés à la " Coalition féminine pour la paix ".
Ces ONG ont reçu du NFI entre 2006 et 2008 quelque 7 805 226 dollars !
Concluons par un détail de sémantique qui a son importance. En Israël, le NFI se fait appeler '' le Nouveau Fonds pour Israël '', mais à l'étranger, il est connu sous le nom de '' Fonds pour un nouvel Israël ''. Tout un programme...