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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 18:19
‘Les Palestiniens sont le seul obstacle à la paix’
By ELIAS LEVY, Reporter   
Thursday, 11 February 2010


Merci à Ragazou du Quebec !

Pour aschkel.info et lessakele


 
“C’est facile de parler d’obstacle à la paix. Mais, aujourd’hui, le véritable obstacle à la paix, c’est l’intransigeance des Palestiniens.

Emmanuel Navon .blogspot.com






LOGO CANADIAN JEWISH PRESS

Chaque fois qu’Israël a fait une proposition de paix aux Palestiniens, ces derniers l’ont vigoureusement rejetée. C’est cette attitude de rejet et de déni d’Israël qui est le vrai obstacle à la paix. La question des implantations n’est qu’un prétexte invoqué par les Palestiniens pour ne pas négocier avec Israël. Force est de rappeler qu’il n’y avait pas de paix avant 1967. Pourtant, à cette époque-là, il n’y avait pas une seule implantation juive en Judée et Samarie! Il ne faut pas éluder cette réalité. Il est temps de remettre les pendules à l’heure! On a souvent l’impression que tous les problèmes ont commencé en 1967. Pourquoi? Avant 1967, Israël et le monde arabe vivaient-ils en paix? Pas du tout. Il n’y avait pas de paix mais un rejet complet d’Israël par toutes les nations arabes. Les implantations sont la conséquence et non la cause du conflit israélo-arabe. Il ne faut pas renverser les faits.”

Le politologue israélien Emmanuel Navon n’y va pas par quatre chemins lorsqu’il étaye ses réflexions sur le conflit israélo-palestinien.

La “politique de rejet systématique” de toutes les propositions de paix formulées par les gouvernements israéliens successifs, “pratiquée par les Palestiniens tous azimuts”, a fini par saper le moindre espoir de réconciliation entre les deux peuples, rappelle-t-il.

“Israël a démantelé toutes ses implantations dans la bande de Gaza et quitté cette enclave. Pourtant, dès que ce retrait territorial fut achevé, les terroristes du Hamas ont continué à lancer sans arrêt des roquettes sur les villes frontalières israéliennes. Un infernal déluge de feu qui, en décembre 2008, a obligé Israël à répondre militairement à ces attaques meurtrières en lançant l’Opération Plomb durci. Les implantations juives en Judée et Samarie, qui ne représentent que 2 à 3% de ce territoire, ne sont pas un obstacle à la paix, comme ne cessent de le claironner les Palestiniens. Israël s’est à plusieurs reprises engagé à démanteler la majorité de ces implantations dès qu’un accord de paix sera conclu. Quand il était Premier ministre, Ehoud Barak a fait cette proposition en 2000 au Sommet de Camp David et, avant de quitter le pouvoir, Ehoud Olmert a fait une proposition similaire. Comment les Palestiniens peuvent-ils avoir le culot de dire que les implantations sont le seul obstacle à la paix! Ils utilisent ce prétexte pour continuer à repousser toute négociation avec Israël. C’est celui-là le véritable obstacle à la paix!”

Né en France en 1971, Emmanuel Navon a fait son Aliya en 1993. Il est diplômé de Sciences-Po Paris et détenteur d’un Doctorat en Relations internationales de l’Université Hébraïque de Jérusalem. Professeur de Sciences politiques à l’Université Bar-Ilan de Ramat-Gan de 2001 à 2004, il enseigne actuellement les Relations internationales à l’Université de Tel-Aviv et est chercheur au Centre Shalem de Jérusalem, un Institut de Recherche et d’Éducation ayant pour vocation de forger et transmettre des idées dans le domaine de la vie publique et intellectuelle du peuple juif.

Emmanuel Navon est aussi président de Business Network for International Cooperation (B.N.I.C.), une organisation basée à Jérusalem dont le principal mandat est de promouvoir l’image de l’État d’Israël dans les milieux d’affaires, financiers et de la haute technologie internationaux.

Cet analyste averti des questions israélo-palestiniennes, membre actif du parti Likoud, émet de sérieuses réserves au sujet du moratoire de dix mois sur les constructions en Cisjordanie accepté récemment par le Premier ministre d’Israël, Benyamin Netanyahou.

“Cela fait seize ans qu’Israël et l’Autorité Palestinienne négocient. Pourtant, pendant ces seize ans de pourparlers, l’Autorité Palestinienne n’a jamais exigé d’Israël, comme condition préalable pour négocier, un gel total des constructions à Jérusalem et en Judée et Samarie. Par ailleurs, les Accords d’Oslo, qui stipulent très clairement que la question des implantations devra être abordée à la fin du processus de négociation, n’exige pas du tout d’Israël l’arrêt complet des constructions au-delà de la ligne verte de 1967. Il s’agit donc d’une nouvelle exigence des Palestiniens. Pourtant, pendant les négociations qui ont eu lieu entre Mahmoud Abbas et Ehoud Olmert entre 2007 et 2008, après la Conférence d’Annapolis, à aucun moment le Président de l’Autorité Palestinienne n’a exigé qu’Israël cesse toute construction au-delà de la ligne verte. Ça ne l’a pas empêché de négocier avec Ehoud Olmert et de rejeter ensuite les propositions que ce dernier lui a faites. Des propositions, faut-il le rappeler, qui allaient plus loin que celles qu’Ehoud Barak a faites aux Palestiniens après la Conférence de Camp David, en 2000.”

Emmanuel Navon n’est pas du tout surpris que Mahmoud Abbas ait de nouveau reporté les élections palestiniennes, qui devaient se tenir en janvier de cette année.

“C’est un autre stratagème de Mahmoud Abbas, qui donne de plus en plus l’impression d’être un loser, un politicien aux abois qui essaye désespérément de rester au pouvoir, mais qui est incapable de prendre des décisions. Mahmoud Abbas ne gère plus la situation. Il menace de démissionner pour essayer de convaincre l’administration Obama d’exercer plus de pression sur Israël. Ce n’est que du théâtre! Il a repoussé la tenue des élections dans les Territoires palestiniens parce qu’il sait très bien que c’est le Hamas, qui a de plus en plus d’influence, pas seulement dans la bande de Gaza mais aussi en Judée et Samarie, qui gagnera haut la main cette joute électorale. Déjà, dans les élections de janvier 2006, il a essuyé un cinglant revers. Mahmoud Abbas dirige aujourd’hui un gouvernement qui n’est pas légitime puisqu’aux élections de 2006, il est passé outre la volonté des électeurs palestiniens. La question qu’il faut aujourd’hui se poser est: pour évincer de nouveau le Hamas, Mahmoud Abbas fomentera-t-il un autre coup d’État, comme celui de 2006, avec le soutien des États-Unis et des pays européens?”

D’après Emmanuel Navon, la politique proche-orientale du président Obama ulcère mais n’inquiète plus outre mesure les Israéliens.

“Au début, les Israéliens étaient très inquiets par la politique proche-orientale de Barack Obama. Ils étaient un peu hypocondriaques! Mais, force est de constater que cette politique incongrue a fini par s’affaisser comme un soufflet. Aujourd’hui, on s’aperçoit qu’Israël n’a pas cédé aux principales exigences formulées par l’administration Obama, notamment à la demande expresse de geler complètement les constructions à Jérusalem. Israël a tenu bon! L’administration Obama a fini par abandonner cette exigence.”

La politique proche-orientale de Barack Obama est “erronée et très peu équilibrée”, insiste Emmanuel Navon.

“Au début de son mandat présidentiel, Barack Obama est parti du principe qu’Israël constituait le véritable obstacle à la paix. Il suffisait donc de faire plus de pression sur le gouvernement Netanyahou pour relancer le processus de négociation avec les Palestiniens. Ce présupposé s’est avéré complètement faux. Le problème, ce n’est pas Israël, mais l’inflexibilité idéologique des Palestiniens, qui refusent toujours de reconnaître la spécificité juive de l’État d’Israël et récusent systématiquement la moindre proposition de paix faite par les Israéliens. C’est une conception totalement erronée de la réalité, qui consiste à voir la partie qui fait des efforts pour arriver à la paix comme l’obstacle à la paix. Au début de son mandat, Barack Obama a reçu à la Maison-Blanche Mahmoud Abbas et ensuite Benyamin Netanyahou. Il a alors exigé d’Israël un gel complet des constructions en Judée et Samarie et à Jérusalem. Par contre, le président américain n’a rien exigé de Mahmoud Abbas. Pourtant, encore aujourd’hui, les médias et les textes scolaires palestiniens sont bourrés d’informations abjectes incitant les Palestiniens à la haine contre Israël.  Cette tactique consistant à demander seulement à Israël des concessions et pas aux Palestiniens est une très mauvaise approche, qui s’est retournée contre l’administration Obama.”


In an interview, Israeli academic and political expert Emmanuel Navon talks about the obstacles to Israeli-Palestinian peace.

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