A suivre...
Les rebelles lybiens ont vendu des obus à t^te chimique au 'Hezbollah...et au Hamas
DEBKAfile Reportage exclusif 31 mars 2011, 11:24 AM (GMT+02:00)
Adapté par Marc Brzustowski
Pour © 2011 lessakele
http://www.debka.com/article/20811/
L’Amiral américain James Stavridis
Les “officiers” supérieurs des rebelles libyens ont vendu au Hezbollah et au Hamas des milliers d’obus chimiques, détournés des stocks de gaz moutarde et innervant qui sont tombés entre les mains des rebelles lorsqu’ils ont pris d’assaut les installations militaires de Kadhafi dans et autour de Benghazi, selon des sources exclusives du renseignement militaire de Debkafile.
La nouvelle de la saisie de ces entrepôts a provoqué une ruée à Téhéran et parmi les groupes terroristes que parraine l’Iran, prêts à tout pour mettre la main sur leurs premières armes non-conventionnelles.
Selon nos sources, les rebelles ont mis en vente au moins 2000 obus d’artillerie véhiculant du gaz moutarde et 1200 obus chargés de gaz innervant, contre de l’argent frais, pour une valeur de plusieurs millions de $.
Les agences de renseignement américaines et israéliennes ont traqué les cargaisons d’ADM (armes de destruction massive) depuis l’Est de la Libye jusqu’aussi loin que le Soudan, dans des convois dont la sécurité est assurée par des agents iraniens et des gardes du Hezbollah et du Hamas. On ne pense qu’ils ont pu atteindre leur destination au Liban et dans la Bande de Gaza, attendant apparemment une occasion de faire passer leur chargement mortel sans que les Etats-Unis ou Israël ne les attaquent pour le détruire.
Il n’est pas, non plus, clair de savoir si les obus et leur contenu en gaz ont été assemblés au moment de la livraison ou s’ils ont voyagé dans des containers séparés. Nos sources stipulent que les gaz empoisonnés pourrait ne pas être seulement destinés à l’artillerie, mais aussi utilisables par les drones que le Hezbollah a récemment acquis de la part de l’Iran.
Téhéran a apporté son soutien aux anti-Kadhafi à cause de cette opportunité unique de mettre la main sur le stock de gaz empoisonnés du tyran libyen, dès qu’il est tombé entre les mains de l’opposition, afin d’armer le Hezbollah et le Hamas en armes non-conventionnelles, sans que l’Iran soit directement impliqué dans la transaction.
Peu de temps après le début du soulèvement, durant la troisième semaine de février, une délégation secrète iranienne est arrivée à Benghazi. Ses membres ont rencontré les chefs rebelles, certains d’entre eux étant des déserteurs de l’armée libyenne, et engagé la négociation concernant le prix pour l’achat du stock entier de gaz empoisonné.
Les rebelles se sont aussi jeté sur une quantité de différents types de missiles anti-aériens.
Le Hezbollah et le Hamas en mission pour l’achat définitif sont arrivés Durant la première semaine de mars pour finaliser l’arrangement et mettre au point les détails de la livraison.
La première source hiérarchique américaine à faire référence à la présence du Hezbollah à Benghazi a été l’Amiral James Stavridis, commandant des forces américaines au sein de l’OTAN. Lorsqu’il s’est adressé à une commission du Sénat américain, mardi 29 mars, il a mentionné des « signes révélateurs de la présence d’insurgés islamistes dirigés par al Qaeda et le Hezbollah », du côté rebelle dans la guerre libyenne. Il n’a pas dévoilé ce qu’ils faisaient là.
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