Les réfugiés "palestiniens" de 1948, ni innocents ni pacifiques ! Dr. Rivka Shpak Lissac Version française par Dominique Kahtan pour © 2011 www.aschkel.info
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Texte original : http://www.rslissak.com/
avec Autorisation du Dr Lissak
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La campagne palestinienne, menée dans et par les médias internationaux, essaie de présenter les réfugiés palestiniens comme une peuplade inoffensive et pacifique, expulsée de chez elle en 1947/8 par les israéliens cruels et sans cœur. Israël se voit accusé de "nettoyage ethnique".
Je suis née dans la région alors appelée Palestine, pendant le Mandat Britannique et y ayant vécu mon enfance et mon adolescence, je peux témoigner des soi-disant pacifisme et innocence des arabes aujourd'hui appelés palestiniens.
A- La Palestine est la patrie du peuple juif.
Le pays s'appelait Israël, fut nommé plus tard Judée et les Israéliens, les Juifs habitaient ce pays. C'est en l'an 135 de l'ère commune que l'empereur romain, Hadrien, donna le nom de "Palaestina" au pays après avoir écrasé la révolte juive contre l'occupation romaine. 985 villes et villages furent détruits, pas moins de 100.000 prisonniers de guerre furent vendus en esclavage, et à peu près 500.000 périrent, tués ou assassinés. Mais beaucoup plus encore prirent la fuite Et selon des sources romaines, les réfugiés juifs encombraient les ports de la Méditerranée.
De 3.000.000 millions au 1er siècle de l'ère commune la population juive passa à 150.000 au 4ème siècle. Mais les juifs ni n'oublièrent ni n'abandonnèrent leur rêve de retourner dans leur foyer national et la Déclaration Balfour de 1917 leur en donna la possibilité.
Contrairement aux énoncés de la propagande arabo-palestinienne, il n'y eut jamais d'état arabe palestinien dans la région géographique de la Palestine. Du 7ème au 14ème siècle, la population était composée de chrétiens d'origine autre qu'arabe. Au 16ème siècle, la région, alors sous domination ottomane, comptait moins de 100.000 arabes. . La plupart des arabes, qui se disent palestiniens, sont arrivés dans la région au milieu du 19ème siècle et jusqu'en 1948 en tant qu'ouvriers-immigrants des pays arabes musulmans. Les investissements juifs-sionistes et le Mandat Britannique ouvraient de nouveaux débouchés d'emploi.
B- Une décision internationale a permis le retour des Juifs dans leur foyer national.
C’est avec l’approbation et la reconnaissance par la Société des Nations, que les juifs revinrent s'installer davantage en Terre d' Israël après la Première Guerre Mondiale. La Société des Nations attribua le Mandat sur le territoire de la Terre d'Israël à la Grande-Bretagne afin de poser les fondations d'un foyer national pour le peuple juif. Le foyer national juif comprenait les deux rives du Jourdain.. En 1922, et tout-à-fait illégalement, en violation des termes du Mandat, le gouvernement britannique détacha la partie orientale de la région allouée au foyer national juif pour la donner à la famille Hashémite. La Résolution des Nations Unies de 1947 arrachait au foyer national juif la rive occidentale pour y fonder un état arabe supplémentaire en bordure d'un état Juif établi sur ce qui restait du territoire du Foyer National Juif. Le Mouvement Sioniste et le Mouvement National Juif acceptèrent la Résolution de 1947 et le territoire réduit car il incombait au Mouvement Sioniste de donner un foyer aux survivants de la Shoah. Aucun autre pays ne s'était déclaré prêt à les recevoir.
C- Pendant toute la durée du Mandat Britannique, les Juifs furent soumis à des attaques constantes.
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Les arabes qui vivaient dans la région refusaient de reconnaître le droit des Juifs de s'établir dans le pays. Les Juifs devinrent la proie de harcèlements et de pogroms continus. Des centaines de juifs furent assassinés ou blessés pendant les pogroms de 1919/20, de 1929, de 1936-39.
Je me rappelle qu'enfant, je devais passer mes nuits, dormir, avec ma famille, sur un matelas tiré sous la fenêtre pour échapper aux tirs des arabes d'El -A-Rish, le village voisin sur la colline nous surplombant, qui visaient nos fenêtres nuit et jour. Et le jour, les nôtres étaient pris pour cibles et devaient essuyaient des coups de feu permanents.
Face au conflit, la puissance mandataire voulut trouver une solution à la situation. La Commission Peel (La Commission Royale pour la Palestine) en 1936-37 proposa le partage de la Palestine Occidentale en deux états, l'un juif et l'autre arabe. Les juifs acceptèrent l'offre, mais les arabes la refusèrent; ils voulaient s'approprier la région dans son entier.
Après la deuxième guerre mondiale, en1947, les Nations-Unies décidèrent par un vote de diviser la région en deux états pour mettre un terme au conflit arabo-juif. Les Juifs acceptèrent et les arabes de Palestine rejetèrent la résolution et partirent en guerre contre les Juifs dès novembre 1947. Des volontaires, venus des pays arabes, s'empressèrent de leur venir en aide et c'est ainsi qu'en mai 1948, le jour de la Déclaration d'Indépendance de l'Etat Juif, sept armées arabes envahirent l'Etat d'Israël nouvellement crée aux cris de "jetons les juifs à la mer!"
Ma ville natale, Holon, était la proie de tirs constants en provenance du village arabe sur la colline, les transports à partir de ma ville jusqu’ à Tel-Aviv aussi. Tous les jours je partais à Tel-Aviv pour me rendre au lycée. Une fillette, sous les tirs, trouva la mort et mes parents décidèrent alors de m'envoyer habiter dans la famille de mon oncle.
Sept jeunes, originaires de ma ville natale, qui servaient dans la police britannique, furent brutalement assassinés alors qu'ils essayaient de protéger et défendre les convois juifs vers Jérusalem, qui traversaient le village de Yazur dont la grande majorité des habitants était composée d'immigrants en provenance de l'Egypte. Un des jeunes habitait une maison proche de la mienne. Il avait 18 ans.
Ces quelques récits illustrent les moyens auxquels les arabes avaient recours pour "nous jeter à la mer!"
Tout au début, l'offensive des arabes de Palestine fut couronnée de succès. Les Juifs furent attaqués sur les routes; leurs villages, leurs villes et leurs cités furent aussi exposées aux attaques et leurs pertes en vies humaines furent considérables.
Puis, petit à petit, les Juifs commencèrent à repousser les attaques puis passèrent à l'offensive qui eut pour conséquence la fuite de nombreux arabes. Les uns, effrayés à l'idée des représailles éventuelles, les autres fuyant, suivant le conseil de leurs dirigeants de quitter jusqu'à " ce que les juifs soient jetés à la mer!", et d'autres encore, ayant participé à la guerre ou ayant commis des massacres, se virent expulsés.
6000 juifs, représentant 1% de la population juive, furent décimés. Il y eut des milliers de blessés. Et beaucoup d'entre eux étaient des survivants de la Shoah.
En résumé, les réfugiés arabes de Palestine n'étaient et ne sont nullement des victimes innocentes de la cruauté juive. Mais ils déclinent toute responsabilité et blâment Israël!
Il n'existe aucun antécédent selon lequel des réfugiés auraient été autorisés à rentrer chez eux, surtout après avoir fait preuve d'hostilité envers ce même pays.
La victime véritable de ce conflit est bien Israël parce que les arabes n'ont jamais renoncé à leur rêve de "jeter les juifs à la mer!". Ils ont attaqué Israël en 1967 puis en 1973 et continuent à utiliser la terreur. La terreur et les guerres menées par les arabes et les palestiniens ont tué 22.000 israéliens, et en ont blessé des milliers.
Les Palestiniens ont rejeté par six fois l’occasion de mettre un terme au conflit et d'établir un état en bordure d'Israël. Les deux dernières datent de l'an 2000 et de l'année 2008. Et maintenant, ils essaient d'obtenir un pays en s'adressant aux Nations-Unies et veulent ainsi éviter les négociations avec Israël. Ils veulent prolonger le conflit et mettre un terme à l'existence de l'Etat Juif en installant des descendants de réfugiés et autres en Terre d'Israël.