En l'absence d'un accord de paix avec la Syrie, Israël pourrait se retrouver en guerre avec son voisin du nord.
Le ministre de la Défense Ehoud Barak, qui a pris la parole lundi devant le rassemblement annuel des officiers supérieurs de Tsahal, a déclaré qu'il était crucial de reprendre les négociations tant que la Syrie perçoit Israël comme le plus fort. Sans quoi la menace la menace continuera de planer. Et Barak de parler d'un "conflit armé qui pourrait se transformer en une guerre à part entière". Le ministre évoque donc des pourparlers qui désamorceraient le risque : " Nous allons nous asseoir et négocier exactement ce dont nous avons parlé au cours des 15 dernières années." Pour lui, l'année à venir est riche en défis, mais aussi en opportunités de paix avec la Syrie et les Palestiniens.
En ce qui concerne l'Iran, Barak est formel. La République islamique représente la plus grande menace pour l'ordre mondial. Et quand bien même les Etats-Unis envisageraient une nouvelle série de sanctions, il est douteux qu'elle aurait l'effet escompté. "Nous ne pouvons pas prévoir l'efficacité des sanctions. Et les chances des Américains de convaincre les Chinois ne semblent pas très grandes", a-t-il déclaré à la lumière de la tournure des relations américano-chinoises de ces derniers temps. Pourtant Barak garde le cap. "Comme je l'ai dit dans le passé, toutes les options sont sur la table. Et je le pense vraiment."
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