Prolongement logique de : Le Gouvernement iranien incite à l’antisémitisme en inventant un massacre.
Avertissement : cette adaptation est dérivée d'une dépêche de l'AFP. Mais, cette agence ne dédaigne pas flirter dangereusement avec le révisionnisme en temps réel, comme nous l'allons voir, au moment où elle relate une négation de la Shoah. La perversion, en effet, consiste à renforcer le martyrologue des terroristes du Hamas en reprenant leur narration, sans la moindre vérification des faits ni des chiffres, de se contenter chaque fois de reprendre à l'identique les déclarations des ONG pro-palestiniennes otages du groupe illégal en Europe, de ne jamais tenir compte des faits portés à sa connaissance par l'autre bord, les experts-enquêteurs israéliens. On ajoutera donc toujours les mentions "d'après les dires israéliens", lorsqu'on prendra pour argent comptant les évaluations d'un groupe terroriste, dont, au même moment, on met en exergue le négationnisme flagrant.
L'AFP se fait ainsi inquisitrice d'Israël et complice de ceux qui proclament haut et fort leur désir inextinguible de destruction massive, sans avoir l'air d'y toucher, soit sans contre-argumentaire, et participe sciemment d'un processus généralisé de délégitimation hautement préjudiciable à tout processus de paix et à l'établissement d'un minimum d'objectivité informative.
Malgré la contestation grandissante des distorsions présentes dans les argumentaires politisés du rapport Goldstone, -y compris si l'on reprend les précédents propos du Hamas, qui reconnaît, à tout le moins, l'élimination d'au moins 700 terroristes de sa branche Ez-Zedin al Qassam- ou encore, la démission de celui qui devait en assurer les travaux : l'Allemand, juge et partie, Christian Tomuschat, invalidé pour parti-pris flagrant, la presse déçue prend le relais et escompte bien continuer de charger, "pour l'histoire", un seul des deux protagonistes. Il s'est donc avéré impossible déontologiquement de traduire tels quels ces propos à sens unique qui n'ont qu'une vocation : justifier a posteriori les déclarations d'un négationniste : Mahmoud al-Zahar.
L'AFP, ce n'est pas de l'information, mais une version moderne de la Sainte- Inquisition. A l'heure où le partisan et idiot utile du Hamas, S. Hessel fait un tabac en librairie, on ne va pas perdre le sens du vent ni de la vente, à l'Agence.
Gad
Pour © 2010 lessakele et © 2010 aschkel.info
C’est lors d’une mise en scène au second anniversaire d’un raid à proximité d’une école de l’ONU que Zahar a inventé, à la mode iranienne, des « holocaustes » en série :
« Ce « mensonge » -de la Shoah- s’est écroulé lors de « l’holocauste » de Beit Hanoun, de l’holocauste d’al-Fakhura et tant d’autres « holocaustes » qui n’ont pas été pris en compte ».
Mahmoud al-Zahar, porte-parole du Hamas à Gaza, a accusé Israël de perpétrer « un génocide occulté » contre les Palestiniens, tout en affirmant que la Shoah était un « mensonge ».
Il a profité d’une cérémonie du souvenir de la mort de 43 Palestiniens, dont un nombre important de combattants du Hamas (chiffres encore à vérifier), près d’une école de l’ONU dans le camp de réfugiés de Jabaliya, au cours de la guerre de 22 jours, en 2008-2009 à Gaza, l’opération « Plomb Fondu ».
“Le mensonge selon lequel ils [les Juifs] auraient été victimes d’un génocide, ou qu’ils auraient pu être des victimes dans l’histoire –ce mensonge s’est écroulé, lors des holocaustes de Beit Hanoun, d’al-Fakhura et de tant d’autres génocides qui n’ont jamais été pris en compte… lesquels ont été commis par l’ennemi sioniste », a-t-il déclaré.
Zahar s’exprimait lors du second anniversaire d’une frappe israélienne près d’une école à al-Fakhura, où les terroristes palestiniens avaient déployé leurs rampes de lancement de missiles pour se servir de l’emblème des Nations-Unies, des services aux populations civiles, des femmes et des enfants de Gaza comme remparts et boucliers humains.
L’incident a été l’un des plus meurtriers durant l’opération “Plomb Fondu”, qui a fait 1190 victimes (non 1400 comme le reprend l'AFP de la bouche-même du HAMAS), dont les 2/3 étaient tous membres des sections d’assaut du Hamas ou de la police auxiliaire terroriste du Hamas, selon les aveux même de la direction du mouvement terroriste (qui reconnaît environ 700 terroristes tués, sachant que cette direction aura toujours tendance à minimiser).
Les dénis constants des organes de propagande antisioniste, tels que l’AFP en France, n'y changeront rien : quand il y a contestation d'un fait et que nul n'a tranché, on cite de façon équilibrée les deux sources ou alors on est avocat de la partie accusatrice, ce qui est le cas de l'AFP qui prend délibérément le parti des intérêts du Hamas.
Cette agence récidive donc, lors de l’exposé même de ce dernier évènement, trouvant sans doute quelque charme exotique au négationnisme, lorsqu’il est d’origine orientale, comme dans le cas de Mahmoud al-Zahar.
“Le sang qui a coulé à Al-Fakhura et sur le moindre pouce de la “Palestine” n’aura pas été répandu en vain”, a t-il ajouté.
L’opération plomb durci, « qu’Israël dit avoir lancé » (selon la terminologie dénégatrice de l’Agence de Propagande AFP qui se livre ouvertement à du procès d'intention et de la mise au conditionnel de tout ce qu'un Etat Juif pourrait bien dire ou faire, au nom de qui ou de quoi et particulièrement de ses citoyens civils pris pour cibles dont l'AFP n'a cure) en réponse aux très nombreux tirs (8000) de roquettes durant les temps précédents l’opération, de la bande de Gaza contre les populations civiles du Sud d’Israël, malgré que tout citoyen israélien fut évacué du Goush Katif 3 ans et demi plus tôt, s’est achevée le 18 janvier 2009.
Et l’AFP d’ajouter : qu’Israël a été établi à la suite de la Seconde Guerre Mondiale, où 6 millions de Juifs furent exterminés durant la Shoah perpétrée par les Nazis.
Non, messieurs de l'AFP, le foyer national juif existait officiellement depuis la déclaration Balfour de 1917, même s'il n'avait pas reçu l'adoubement de l'ONU ou SDN à l'époque, et n'est donc pas une conséquence directe de la Shoah. La question des réfugiés d'Europe de l'après-guerre n'a fait que dramatiser la situation où nul n'était réellement en mesure de les accueillir, sinon, principalement, ce foyer national juif ou Yishouv. Le cercle vicieux de la victimologie ne sert d'argument qu'à la partie palestinienne en demande de "compensation" pour des guerres qu'elle déclenche, elle ou au nom des entités arabes ou perses du voisinage.