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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 11:07

 

 

Mais qui vous parle de paix? Quelle importance !

Par Yéochoua SULTAN  

 © 2011 www.aschkel.info


Yéochoua 2

couvyeochoua4

 

Une guerre de retard

Le concept de processus de paix est tellement ancré dans les cerveaux, y compris de ceux qui ne s'en servaient que pour les avantages tactiques et politiques qu'il représente, que la classe dirigeante ne se rend même pas compte qu'elle a une guerre de retard. Attention, il faut considérer qu'aujourd'hui la guerre n'est plus ce qu'elle était. Elle n'est plus le seul résultat d'un rapport de forces, le meilleur l'emportant, mais elle se déroule surtout sur le plan de la publicité, mensongère ou non, et l'image de marque.

Vous pouvez avoir mille fois raison mais être montré du doigt si le budget commercial de vos adversaires est meilleur que le vôtre. C'est vrai pour les appareils électriques ou les voitures, puisque le consommateur préfère payer très cher son essence au détriment de la voiture électrique, qui n'enthousiasme pas les foules, mais c'est vrai aussi pour la défense des droits de l'homme ou le soutien d'un pays. Une population bien nourrie, si elle est bien représentée dans les médias, aura droit à des aides de la Banque mondiale, tandis qu'une population dont les enfants attendent que des gouttes de rosée emplissent le bouchon d'un bidon vide pour ne pas mourir de soif n'aura pas droit au moindre centime.

De la même façon, une entité terroriste sera plus aimée qu'un Etat démocratique qui respecte plus ses minorités que ses propres citoyens. C'est la loi du marketing, et la guerre aussi bien que la légitimité ou l'étouffement obéissent à cette loi. Gbagbo ou Ouattara, tout dépend de celui qui aura le mieux réussi à se vendre pour être le gagnant des élections ivoiriennes, car on ne voit rien de plus que le «produit» qui dispose de la meilleure pub. Kadhafi ou des insurgés peut-être contrôlés par Al-Qaïda – c'est en tout cas une question posée par le Canard – c'est encore le même principe qui décide.

Donc, tout le monde applaudit à la réconciliation entre les criminels du Hamas et du Fatah ; les pays totalitaires du Moyen-Orient, bien sûr, mais, comme s'il s'agissait d'un phénomène paradoxal, les dirigeants du gouvernement du Likoud se réjouissent aussi: attachés à une équation obsolète, ils considèrent que la réalité éclate enfin au grand jour, et ils se montrent trop sûrs que la communauté internationale, éprise de paix et de justice – c'est du moins ce qu'ils veulent encore s'imaginer – va enfin comprendre qu'Israël ne peut plus rien céder ou concéder à des «partenaires» qui ont révélé leur véritable visage et le refus catégorique d'un règlement de conflit.

Cette équation, donc, des territoires contre la paix, est indélébile pour des cerveaux qui se refusent de comprendre qu'elle n'était depuis le début qu'un leurre destiné à amadouer l'Israélien moyen et ses politiciens des décennies durant. A présent, l'intérêt de cet appât n'a plus cours, la boule de neige est lancée, et rien ne devrait pouvoir l'arrêter. Alors, à quoi bon continuer à faire semblant de vouloir qu'Israël cède le cœur de son territoire légitime et se mette en danger en lui faisant miroiter une paix sûre et reconnue en échange, en arguant que la vie humaine est plus importante qu'un terrain, aussi primordial soit-il?

La règle du jeu a changé: «Vous cèderez cette terre que nous ne reconnaissons pas comme étant la vôtre, vous la restituerez, et un Etat qui veut vous anéantir y verra le jour.» Telle est l'allégation retenue contre Israël par tous ceux qui ont feint de croire: «Enfin la paix est arrivée!» La preuve du désintérêt absolu de la communauté internationale concernant une paix pour Israël – quoiqu'une paix sans Israël, D. préserve, ne les dérangerait pas – c'est la reconnaissance par de nombreux pays, certes d''Amérique latine en attendant, d'un Etat arabe – comme s'il en manquait – en plein cœur de la Judée proclamé unilatéralement sans aucun pourparler et en se passant même d'un pseudo accord de paix signé avec Israël qui ferait office de façade. «Vous aviez qu'à ne pas jouer le jeu», semblent clamer aujourd'hui tous les prétendus partisans en leur temps de la paix entre Israël et ses voisins. «Vous donnerez ces territoires, mais pas contre la paix. On vous a bien eus! Vous cèderez cette terre en faveur d'un Etat indépendant, hostile et doté d'une armée entièrement équipée, qui pourra tirer sur vos civils et qui nous permettra de vous condamner si vous cherchez à frapper ceux qui vous bombardent.»

Marketing et publicité obligent! On peut se permettre de penser que si Israël ne se laisse pas gentiment mener par le bout du nez, et ne continue pas à se saborder comme il l'a fait depuis les premières discussions avec les terroristes de l'Olp devenus soi-disant amis, une coalition se ligue contre lui pour l'attaquer et le contraindre à céder la place. Il n'est pas à exclure que, galvaudés par l'atmosphère du combat, une telle coalition ne se mette pas dans la foulée à poursuivre le travail, et à tenter de «libérer» Haïfa, Jaffa, et ainsi de suite, comme le veulent tellement les mouvements terroristes, et comme ils le proclament dans leurs programmes télévisés, radiophoniques et scolaires.

Paradoxalement, il s'avérerait par la suite qu'un tel déroulement des développements régionaux auront été paradoxalement commandés par Israël, qui aurait pu régler ce problème territorial en procédant aux déplacements des populations qui représentent les arrières des belligérants hostiles, procéder à une annexion en bonne et due forme et s'épargner ainsi une pression qui dure depuis près d'un demi-siècle. Seulement, l'aboutissement pourrait bien ne pas ressembler à ce qui s'est passé en Côte d'Ivoire ou en Irak, et Israël pourrait bien en sortir victorieux, comme dans ce fameux dialogue attribué à deux dirigeants israéliens qui se déclarent prêts à déclarer la guerre à l'Amérique, chaque pays ayant combattu contre elle ayant eu droit à une reconstruction sans précédent. Or, ils finissent par y renoncer, en se disant: «Et si on gagne?»

Cette situation, où les forces hostiles à Israël sont motivées par ses hésitations, puisqu'il veut des pourparlers de paix au lieu d'affirmer clairement que cette terre est la sienne et qu'on n'en parle plus, ressemble à s'y méprendre, à moins que ce ne soit au contraire fort à propos, à certaines étapes de la sortie d'Egypte.

Comment est-il concevable que la plus grande puissance, après les dix plaies, se mette à poursuivre les enfants d'Israël dans le désert? Si les Egyptiens n'ont pas pu empêcher les enfants d'Israël de partir, il leur sera à plus forte raison impossible de les ramener. Et, en supposant que le pharaon ait gardé toute sa tête, comment a-t-il pu s'engager dans les ouvertures de la Mer Rouge? Deux erreurs de perception l'ont fait tomber dans deux pièges. D'abord, le peuple d'Israël a changé de direction et est revenu momentanément sur ses pas. Arrivé à Eytam, il rebrousse chemin jusqu'à Pi Ha'hirot.

Le résultat ne se fait pas attendre, et le pharaon interprète immédiatement l'événement en affirmant que le peuple s'est perdu dans le désert et qu'il n'a pas pu le franchir. (L'Exode XIII, 20 ; XIV, 1-4). Le pharaon se trompe une seconde fois quand il prend l'ouverture de la mer pour un phénomène naturel, comme s'il s'était agi d'une marée basse. Un vent violent qui souffle en effet toute la nuit avant que la mer ne s'assèche (idem XIV, 21) le fait tomber dans le panneau, et le roi d'Egypte semble alors conclure: «Puisqu'ils profitent de la marée basse, profitons-en aussi». La suite est trop connue pour être rapportée ici. Quant à l'exaltation des nations qui prennent les méandres du retour d'Israël pour de la simple politique, le dénouement pourrait fort être pour bientôt, et cette indécision d'Israël pourrait faire écho aux pièges des négociations qui lui ont fait miroiter la paix. 

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commentaires

P
<br /> <br /> EZEKIEL / .........<br /> <br /> <br /> "L’ennemi saura que je suis le seigneur quand j’abattrai sur lui ma vengeance"<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Bien lire: référendum transparent... Merci de votre attention.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> <br /> l'OLP et le Hamas sont des organisations terroristes, mais représentent-ils vraiment les populations de Gaza et de Judée-Samarie. C'est là où réside la question centrale. Un éventuel référendum<br /> transparant, s'il était organisé que se soit à Gaza ou en Judée-Samarie déboucherait certainement par un oui massif pour une autonomie sous souveraineté israélienne. Afin de comprendre<br /> la problèmatique palestinienne, il va falloir se mettre à la place de cette communauté consciente d'avoir exploité sans titre et ni qualité un territoire juif. Cela dit, la jeunesse<br /> palestinienne demande une vie meilleure et une justice sociale. Elle reste certaine que son avenir dépend de l'Etat d'Eretz Israël et ses capacités pour la défendre de la nomenklatura qui la<br /> gouverne et la tyrannise. Une nomenklatura aux ordres des pays de la région hostiles ouvertement ou discrètement à Jérusalem. On veut tirer d'affaire ses couches sociales palestiniennes du joug<br /> des groupes tyrans et terroristes, mais on ne voit pas comment. Si se n'est qu'on commence à se rendre compte que le poids de la gestion du dossier palestinien est trop lourd pour<br /> les épaules du sionisme. Par ailleurs, Jérusalem a tout essayé en vue de soutenir la minorité palestinienne en lui conférant une autonomie dans le cadre du processus de paix. Par la faute et la<br /> méchanceté des bandes de terroristes, la paix et prospérité ont volé en éclats et il ne reste plus qu'à envisager la mise en place d'une opération logistique pour le déplacement à l'amiable de la<br /> communauté palestinienne vers la Jordanie et le Liban.<br /> <br /> <br /> <br />
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