Mauvaise surprise pour J-STREET, les anti-Israel d'Obama
J-STREET, L'arroseur arrosé !
Jeremy Ben-Ami, le Président du lobby juif américain d’extrême gauche, « J-Street », a eu la mauvaise surprise de voir annulée au dernier moment une soirée à laquelle il devait participer au « Temple » juif réformé « Beit Avoda », de Newton, près de Boston.
La décision du comité de cette communauté peut paraître surprenante du fait que les membres de « J-Street » proviennent essentiellement du courant libéral et réformé du Judaïsme américain, pour lequel l’abandon de la pratique religieuse va souvent de pair avec une adhésion aux positions de la gauche israélienne sur le conflit du Proche-Orient. Mais le « Rabbi » de cette communauté, Keith Stern, a signifié au Président de « J-Street » « qu’il était au regret d’annuler la soirée suite à l’opposition farouche d’une partie de la communauté à sa venue…du fait de ses positions extrêmes contre Israël » !!!
Le journal « Boston Globe » indique que la soirée devait être consacrée à un débat entre Ben-Ami et Steven Maas, rédacteur en chef de l’hebdomadaire « Jewish Advocate », mais que finalement, la soirée a dû se tenir ailleurs, vu l’opposition d’une partie de cette communauté. Cette réaction d’un public pourtant acquis aux thèses de la gauche israélienne peut s’expliquer par les déclarations et prises de positions extrêmes de « J-Street » pour tout ce qui concerne la politique israélienne. Lors de l’opération de légitime défense « Plomb Durci », Ben-Ami avait publiquement pris position contre l’Etat juif en appelant Israël « à cesser d’attaquer le Hamas » !! Parallèlement, « J-Street » qui est aussi un instrument au service de Barack Obama, ne cesse de demander à l’Administration américaine « de faire avancer le processus de paix au Proche-Orient, même si c’est avec des moyens qui déplaisent à Israël ». Sur le dossier iranien, « J-Street » a publié plusieurs articles dans des grands quotidiens exprimant son opposition farouche à une attaque israélienne – et même américaine – sur les sites nucléaires iraniens.
Récemment, Jeremy Ben-Ami et son mouvement se sont trouvés dans une situation pour le moins inconfortable, après les révélations sur le financement partiel de « J-Street » par le milliardaire juif anti-israélien Georges Soros, après que Ben-Ami ait nié depuis des mois toute participation financière de Soros.
L’historien du Judaïsme américain, Jonathan Sarna se pose aujourd’hui la question de savoir « si ‘J-Street’ est simplement un mouvement qui se veut en opposition avec les positions traditionnelles du Congrès US ou du Lobby juif ‘AIPAC’, ou bien s’il est carrément un cheval de Troie qui fraye le chemin à une politique ouvertement anti-israélienne ? » (sous-entendu : de la part de l’Administration Obama).
Rappelons enfin que c’est sous l’influence de « J-Street » américain que l’appel des « intellectuels » français, « J-Call » a été lancé en France il y quelques mois, relayé à grands coups de publicité par les médias.
par Shraga Blum - israel7