Follow AICE: |  Myths and Facts - Order A Copy HERE Available at Group Rates in English, Spanish, German, French, Russian, Portuguese, Swedish, and Hebrew. Dr. Bard is available for media interviews and speaking engagements on this and other topics. You can help AICE continue this work by becoming a sponsor of the Jewish Virtual Library. Clickhere for more information. | | | Mythes & Réalité : l'hôtel Shepherd à Jérusalem-Est, Mitchell G. Bard (directeur de la Jewish Virtual Library) Traduit par Fabien MIKOL Pour aschkel.info et lessakele. MYTHE: "Israël a illégalement démoli un lieu national palestinien important à Jérusalem-est." | | REALITE: Le 9 janvier 2011, des équipes israéliennes ont amorcé des travaux de démolition sur l'hôtel Shepherd à Cheikh Jarrah pour permettre la réalisation d'un projet immobilier juif. Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, soutient que l'hôtel est un important lieu historique et national, et le négociateur palestinien en chef Saeb Erekat affirme qu'Israël entreprend illégalement de démolir l'hôtel en vue de"purifier ethniquement Jérusalem de ses habitants palestiniens, de leur culture et de leur histoire" (461). En vérité, l'hôtel, situé au milieu d'un quartier à majorité arabe surplombant l'Université hébraïque et le Mont des Oliviers, fut construit dans les années 1930. Le bâtiment, qui a servi de tribunal de district pendant près de vingt ans, a été acheté en 1985 par un homme d'affaires américain mais est demeuré vacant pendant plus d'une décennie. Le plan de construction de 20 unités d'appartement sur le site a été approuvé il y a moins de six mois, et le gouvernement s'est assuré que le projet ne déplaçait aucun résident arabe ni n'affectait aucun autre bâtiment du quartier. Le site n'a jamais été considéré comme un lieu d'héritage culturel palestinien et, dans les faits, ses seules prétentions à la réputation historique palestinienne sont d'avoir servi d'habitation pour Hadj Amin al-Husseini, l'ancien grand mufti de Jérusalem et collaborateur des nazis (462). Les Britanniques exilèrent al-Husseini pendant la période mandataire et confisquèrent la propriété ; finalement les droits immobiliers passèrent des Jordaniens aux Israéliens après la Guerre des Six Jours. Contrairement à ce qu'on a rapporté, le gouvernement israélien n'a pas illégalement confisqué le bâtiment par l'intermédiaire de la "loi des absents", et la vente de la propriété en 1985 fut conduite selon la méthode légale qui a cours pour toute autre transaction immobilière (463). La Secrétaire d'Etat Hillary Clinton a critiqué les actions israéliennes, suggérant que la démolition d'un bâtiment inutilisé "était contraire à la logique" et d'une certaine manière "minait les efforts de paix pour atteindre une solution de deux Etats" (464). Avec cette déclaration, Clinton a encore une fois - comme lors de l'insistance passée sur un gel des constructions - offert au président Abbas une excuse pour refuser de retourner aux négociations de paix défendues par le président Obama. Il n'y a aucun précédent ni texte de loi en droit international qui interdirait à Israël de garantir à tous les citoyens privés le droit de construire dans sa capitale. Ainsi que l'a déclaré le premier ministre Benjamin Nétanyahou : "Aucun gouvernement démocratique n'imposerait une interdiction aux Juifs d'acheter des propriétés privées... Tout comme les Arabes peuvent acheter des propriétés dans les quartiers juifs de Jérusalem, les Juifs peuvent acheter des propriétés dans les quartiers à majorité arabe" (465)." | | 461 Melanie Lidman, "Clinton Criticizes East Jeruslaem Shepherd Hotel Demolition", Jerusalem Post, (January 10, 2011) 462 Ronen Medzini, "Mufti's Descendents: Shepherd Hotel Ours",Ynet News, (January 10, 2011). 463 "Background Information from the Municipality of Jerusalem Regarding the Shepherd Hotel", Israel Ministry of Foreign Affairs, (July 19, 2009). 464 Gven Ackerman, "Israel Says East Jerusalem Building Demolition Legal", Bloomberg News, (January 10, 2011). 465 Benjamin Netanyahu, "Statement on the Shepherd Hotel", Prime Ministers Office, (January 10, 2011). | | |