Checks points, palestiniens, Israel
palestiniens, Israel, terrorisme
Mythes & Réalité : le terrorisme palestinien,
par le Dr Mitchell G. Bard
(directeur de la Jewish Virtual Library)
Traduction Fabien MIKOL
pour © 2011 www.aschkel.info
Mythe :
"Le terrorisme palestinien est une conséquence du "cycle de violence" entretenu par Israël."
Réalité :
Le terrorisme palestinien, tel que l'attaque haineuse du 11 mars lors de laquelle des terroristes infiltrés dans la localité d'Itamar en Cisjordanie ont brutalement assassiné cinq membres d'une même famille dont un garçon de quatre ans et une fille de trois mois, est souvent excusé comme une sorte de "oeil pour oeil" avec Israël. On prétend que les deux camps, israélien et palestinien, sont engagés dans un cycle de violence qui ne cessera que lorsqu'un des camps cédera aux demandes de l'autre. Le Los Angeles Times, par exemple, a écrit que les meurtres faisaient partie d'un "cycle continuel de violence" (499). Quand Israël annonça une réponse totalement non-violente, à savoir l'autorisation de nouvelles constructions, l'Autorité palestinienne, par l'intermédiaire du porte-parole Nabil Abou Roudeina, condamna Israël et avertit que cette décision pourrait conduire à une nouvelle escalade du conflit (500).
Suggérer que le terrorisme palestinien n'est qu'une partie d'un cycle de violence pour lequel Israël porte aussi une responsabilité revient à mettre sur le même plan pyromane et pompier. Les terroristes sont comme des pyromanes et les Israéliens comme des pompiers. Vous n'accuseriez pas les pompiers qui s'attaquent à l'incendie, ou essaient d'empêcher le pyromane d'en déclencher un, de faire perdurer le feu. Les terroristes sont engagés dans une guerre d'usure qui ne laisse à Israël aucun autre choix que de défendre ses citoyens. Si le terrorisme s'arrête, Israël n'aura aucun besoin de prendre des contre-mesures.
Dans son ouvrage de référence, "To End a War", qui faisait suite à des années de diplomatie dans les Balkans, le diplomate américain Richard Holbrooke rejeta l'idée que des "haines anciennes" auraient alimenté la guerre régionale, insistant plutôt sur la diffusion endémique de l'incitation à la haine à travers des médias qui ont "élevé une entière génération de Serbes, Croates et musulmans dans la haine de leurs voisins" (501). De même, malgré des engagements répétés à mettre fin à de telles provocations (voir les accords d'Oslo de 1993, le Memorandum de Wye River en 1998 et la Feuille de route de 2003), l'Autorité palestinienne continue de tolérer et de promouvoir l'incitation à la haine dans les médias, les mosquées et les écoles. Tout comme dans les Balkans, cette politique a élevé une génération de Palestiniens dans la haine à la fois d'Israël et des Juifs. Rien que dans le dernier quart de 2010, l'AP a été responsable de plus de 20 caricatures, vidéos et discours appelant à la violence et à la destruction d'Israël (502).
Au début de 2011, le président de l'AP Mahmoud Abbas a personnellement versé 2.000 dollars à la famille d'un terroriste qui avait attaqué des soldats de Tsahal, et le journal officiel de l'AP, Al Hayat Al Jadida, a fait la promotion d'un tournoi de football baptisé "Wafa Idris", qui est le nom de la première femme palestinienne à avoir commis un attentat-suicide (503). Trois semaines seulement avant l'attaque d'Itamar, la télévision de l'AP a diffusé un clip d'hommage à nombre de "martyrs", incluant un terroriste qui avait tué trois Israéliens dans une attaque similaire à Itamar en 2002 (504). Ces provocations de la part de l'Autorité palestinienne ont mené à ce que le ministre israélien des Affaires stratégiques, Yossi Kuperwasser, appelle "une attitude de haine et de diabolisation à l'encontre d'Israël", qui a créé "une situation où il appartient à quelqu'un d'entreprendre une attaque [terroriste]" (505).
Les médias occidentaux ont ignoré la plupart du temps les incitations palestiniennes à la haine. Pire, beaucoup ont rationalisé le terrorisme palestinien, refusant même, souvent, d'utiliser le mot "terrorisme" pour qualifier ces atrocités. Le portrait médiatique des innocents assassinés à Itamar fait penser à la suggestion que les victimes de viol "l'avaient bien cherché". Le fait que cette famille vivait dans une implantation n'excuse, ne justifie ni n'a causé leur meurtre. Les parents et les enfants dormant dans leurs lits ne méritaient pas d'être tués simplement parce qu'ils vivaient dans un territoire disputé.
La réaction de la communauté internationale devrait être une indignation sans ambiguïté envers cette atrocité, et ces médias qui ont fait porter le blâme essentiellement sur les victimes devraient être dénoncés pour leur faillite morale, éthique et journalistique. "J'attends de la communauté internationale qu'elle condamne fermement et sans équivoque ce meurtre, le meurtre d'enfants (...) Cela requiert [davantage qu'une] condamnation sans équivoque. Cela requiert la fin de l'incitation à la haine. Je demande à ce que l'Autorité palestinienne cesse l'incitation qui est entretenue quotidiennement dans leurs écoles, les mosquées et les médias qu'ils contrôlent. Le temps est venu de mettre fin à l'incitation à la haine et de commencer à éduquer leur population à la paix." Benjamin Nétanyahou, premier ministre israélien (506)."
499 Editorial Staff, "A Fatal Israeli-Palestinian Flaw", Los Angeles Times, (March 14, 2011).
500 CNN Wire Staff, "Israel Approves Settlement Increase After Family Killed", CNN, (March 14, 2011).
501 Richard C. Holbrooke, To End a War, Random House Publishers, New York, (1999).
502 Israeli Ministry of Strategic Affairs, "Incitement and Culture of Peace Index", (October - December 2010).
503 Itamar Marcus, "Let's Stop Pretending", Jerusalem Post, (March 13, 2011).
504 Itamar Marcus, "PA-TV Glorified Terrorist who Killed 3 in Itamar in 2002", Palestinian Media Watch, (March 13, 2011).
505 Attila Somfalvi, "Palestinian Incitement: Jews Receive 'Der Sturmer" Depiction", Ynet News, (March 13, 2011).
506 Benjamin Netanyahu, "Remarks in Response to the Terrorist Attack in Itamar", Prime Minister's Office, (March 12, 2011).
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Checks points, palestiniens, Israel Mythes & Réalité : les check-points par Mitchell G. Bard (directeur de la Jewish Virtual Library) Traduction Fabien MIKOL pour © 2011 www.aschkel.info Mythe : "Israël maintient des check-points inutiles uniquement pour contrôler et humilier les Palestiniens." Réalité : Les check-points n'existent que pour protéger les vies de civils innocents des deux côtés du conflit. Si aucune menace terroriste n'existait, aucune barrière ne serait nécessaire. Grâce à l'amélioration de la coopération sécuritaire entre forces israélienne et palestinienne, à un engagement plus important de la part de l'Autorité Palestinienne pour prévenir le terrorisme et à des mesures antiterroristes israéliennes efficaces, le niveau de violence émanant de Cisjordanie a […]