
Je rappelle a nos lecteurs que la Turquie ne dispose pas d'infrastrutures pour accueillir la moindre particule d'uranium venant d'Iran comme expliqué dans notre EDITOV
La semaine passée, la Syrie, secondée par la Turquie et le Brésil de Mr Lula ont donc sorti un nouveau lièvre du chapeau diplomatique. L’uranium devait être exporté d’Iran vers la Turquie, qui ne dispose pas d’infrastructures pour le convertir à des fins civiles. Mais ce n’est là qu’un détail technique ! Le double-jeu mollachique proclamait, dans le même temps, poursuivre son enrichissement au-delà des 20% qui lui suffisent à atteindre la bombe.
L'accord sur le nucléaire intervenu récemment entre l'Iran, la Turquie et le Brésil doit contribuer à l'instauration d'une atmosphère de confiance dans le règlement diplomatique du problème nucléaire iranien, a estimé lundi le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon.
"Cet accord est capital, et j'espère qu'il ouvrira la voie d'un règlement négocié du problèmes nucléaire iranien. J'apprécie beaucoup l'initiative diplomatique du Brésil et de la Turquie et j'espère qu'elle aboutira à un règlement négocié si elle est suivie de démarches appropriées dans le cadre de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)", a indiqué M.Ban lors d'une conférence de presse au siège new-yorkais de l'Onu.
Il a annoncé avoir téléphoné au directeur général de l'AIEA Yukiya Amano qui a lui aussi espéré le règlement du problème iranien.
Hier, l'Iran a envoyé à l'AIEA une lettre exposant la procédure de transfert de l'uranium en échange du combustible nucléaire.
"Cette proposition doit être examinée par l'AIEA et toutes les parties intéressées. Si elle est adoptée et mise en application, elle pourrait renforcer la confiance et ouvrir la voie du règlement du problème nucléaire iranien", a estimé le secrétaire général de l'Onu.
Les pays occidentaux, Etats-Unis en tête, accusent Téhéran de chercher à se doter de l'arme nucléaire sous couvert d'activités civiles, ce que l'Iran ne cesse de démentir. Les Occidentaux tentent d'obtenir du Conseil de sécurité une nouvelle résolution pour renforcer les sanctions internationales contre l'Iran.
La Russie, qui estime nécessaire de régler le problème par des moyens diplomatiques, cherche à éviter les sanctions bien qu'elle reconnaisse que le programme nucléaire de Téhéran manque de transparence.