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Le monde bruisse de rumeurs sur l’arsenal nucléaire supposé d’Israël. Les analystes de défense les plus renommés estiment que l’Etat hébreu dispose d’une force de frappe au moins équivalente à celle du Royaume-Uni. On parle de plusieurs centaines de têtes nucléaires. Depuis des décennies les experts internationaux produisent des hypothèses, esquissent des scénarios, dessinent des cartes détaillées, photos satellites à l’appui. Les sites sont nommés, décortiqués au centimètre près. Le moindre tumulus israélien est désigné, commenté. Zoom sur la très médiatique base de Palmah’im, au sud de Tel-Aviv, qui envoie des fusées dans l’espace depuis plus de 20 ans avec une précision d’orfèvre. Alors pour les questions de portée… Les conjectures poussent à 8000 km, sans problème. 8000 km? Vers les 4 points cardinaux, cela couvre à peu près la moitié de la planète, un hémisphère. Sans parler des sous-marinslivrés par l’Allemagne. Et des avions de chasse dernier cri qui comme en 2007 lors de l’opération Boustan en Syrie, franchissent, invisibles, les meilleurs systèmes de détection en activité…Et puis encore mille autres choses. Mais que dit Israël? Presque rien. Un lapsus - prescrit - d’Olmert. Digne des Monty Python. Juste pour la guerre des nerfs. Il y a un son en hébreu, une voyelle fermée, longue, aigüe, pour signifier que l’on ne souhaite pas faire de commentaire, mais que l’on en pense pas moins. Le nucléaire israélien relève de l’intraduisible, c’est sans doute mieux ainsi.
Dominique Bourra, CEO NanoJV.