CICAD - Coordination Intercommunautaire contre l’Antisémitisme et la Diffamation
lundi 17 mai 2010
« Dans le cadre de cet accord, la Turquie sera le lieu pour stocker l’uranium faiblement enrichi iranien », a déclaré chef de la diplomatie iranienne Ramin Mehmanparast aux journalistes. « Nous allons informer dans la semaine l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de cet accord. La quantité de l’échange est de 1200 kg » d’uranium enrichi iranien à 3,5%, a-t-il ajouté. Et l’AIEA doit informer le groupe de Vienne (Etats-Unis, Russie, France), qui avait négocié en novembre dernier un échange de combustible avec l’Iran, de cette proposition, a ajouté le ministre des Affaires étrangères iranien.
A l’époque, le groupe de Vienne avait proposé que l’Iran envoie son uranium faiblement enrichi en Russie pour obtenir du combustible hautement enrichi fabriqué en France. Ce que le régime iranien avait refusé. « Nous espérons que l’autre partie acceptera cette proposition », a déclaré lundi Ramin Mehmanparast. Si c’est le cas, l’Iran enverra d’ici un mois son uranium en Turquie.
Si Israël estime que « les Iraniens ont manipulé la Turquie et le Brésil », la Turquie, de son côté, juge que cet accord signe l’abandon des sanctions de la communauté internationale contre l’Iran. « Cet accord doit être considéré comme positif. Aujourd’hui, il n’y a plus besoin de sanctions », a déclaré le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu. Il « montre que le temps est toujours à la diplomatie et la négociation », a déclaré le chef de la diplomatie brésilienne Celso Amorim, cité par l’agence officielle Irna.
L’Iran a commencé à faire de l’enrichissement à hauteur de 20% le 9 février dernier, une décision qui a été condamnée par les grandes puissances.
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