Obama-Clinton, s'appuyant sur l'Egypte, cherchent à désarmer Israël face à l'Iran
Adaptation : Aschkel,
pour aschkel.info et lessakele
Le véritable projet de Barack Hussein Obama en matière de doctrine nucléaire se dévoile au grand jour, à l'occasion de la Réunion du TNP. Il s'agit, ni plus ni moins, de renvoyer dos à dos régimes totalitaires et démocratie pour les traiter sur un pied d'égalité. Summum du relativisme politique et culturel tissé de démagogie extrémiste, le principe de dissuasion est rendu invalide, sauf pour les grandes puissances.
Cette proposition n'a, bien évidemment, aucune chance d'aboutir, dans la mesure où l'Inde et le Pakistan, la Corée du Nord, dont il n'est nulle part question, ici, ne semblent pas plus concernés que l'Iran. En somme, Israël est le seul trouble-fête attitré des grandes messes noires incantatoires d'Obama.
Le comble de la mauvaise foi est atteint, lorsqu'on apprend que, durant ces réunions, Washington vient juste d'équiper la marine pakistanaise d'une frégate dotée de missiles Harpoon, susceptibles de porter des charges nucléaires : http://fr.rian.ru/defense/20100421/186516576.html
D'un côté, Washington travaille ardemment à la prolifération des armes à vocation potentiellement nucléaires en Asie centrale, de l'autre, il exprime ses réprimandes à Israël seul.
Au moment où l'on annonce que les sanctions contre l'Iran seront atténuées, laissant filer le pays des Mollahs vers l'obtention de la Bombe atomique, l'Administration Obama-Clinton s'est aligné sur le programme égyptien, avec le soutien du nouveau président exécutif de l'AIEA, Amano, dont on peut entendre les préoccupations historiques, qui consiste à demander à tous les pays signataires du TNP de faire unilatéralement pression sur Israël pour qu'il révèle un arsenal présumé et s'oriente vers son démantèlement.
Il va sans dire que les 5 états-membres signataires de l'Appel, dont la France, la Chine, la Russie, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, dans un beau concert d'hypocrisie, se sont bien abstenus de telles mesures les concernant, car il ne s'agit que de désarmer "le Moyen-Orient", soit, uniquement Israël. La même résolution ne s'adresse pas à l'Iran, puisque celui-ci nie réaliser des efforts en ce sens! Encore moins à la Syrie, en conflit avec l'AIEA, à propos de son site d'al-Khibar.
Israël est, jusqu'à présent, resté discret sur sa possession éventuelle de telles armes, situé parmi les 6 premiers états nucléaires au monde, par le magazine Jane's, en tant que seule démocratie du Moyen-Orient et tant que la paix ne serait pas définitivement établie.
Il va sans dire que, par la faiblesse et l'impuissance de son action contre l'Iran et la véhémence de ses exigences anti-israéliennes, l'Administration Obama, loup dans la bergerie, pave la voie de l'enfer nucléaire au Moyen-Orient et en Asie Centrale, travaille ardemment à l'isolement d'Israël, quand ce n'est pas à l'accroissement des risques de destruction massive.
Barack Hussein Obama confirme son profil, mélange d'Alice aux pays des Merveilles et de Bisounours apocalyptique cynique, toujours plus imaginatif dans la concurrence déloyale, proche de l'obsession.
Gad.
http://www.imra.org.il/story.php3?id=47972
Texte intégral: WASHINGTON -
L'Egypte et les Etats-Unis ont cherché à élaborer une proposition conjointe pour un Moyen-Orient sans armes nucléaires.
L'ONU et les analystes estiment que le président Barack Obama a approuvé les efforts en vue d'une résolution commune comme moyen de faire pression sur Israël afin qu'il renonce à son arsenal nucléaire présumé. Ils ont estimé que la résolution ne concernerait pas l'Iran, dans la mesure où ce pays nie chercher d'aucune façon à posséder de telles armes.
"Le président n'est pas satisfait du fait qu'Israël puisse posséder des capacités nucléaires", l'ancien envoyé spécial de l'ONU, John Bolton, déclare ensuite, "Je pense qu'il apprécierait qu' Israël renonce à ses armes nucléaires. "
Dans un entretien le 4 mai sur la radio militaire israélienne, M. Bolton a déclaré que le prédécesseur d'Obama, George Bush, avait refusé de travailler avec l'Egypte ou tout autre pays pour un Moyen-Orient sans arme nucléaire. Israël a refusé de confirmer ou démentir les informations au sujet de sa détention d'armes nucléaires.
L'Egypte et l'administration Obama négocient en ce moment sur une
proposition égyptienne visant à faire du Moyen-Orient une zone dénucléarisée. Evidemment, à l'oreille, l'idée sonne bien...
Bolton, était chargé sous l'administration Bush du dossier de la non-prolifération du nucléaire, celui-ci déclare «Si vous y réfléchissez, il n'y a qu'un seul pays contre lequel la résolution est prévue et c'est Israël. Quand j'étais membre de l'administration Bush, nous nous refusions de parler de l'idée même de ce projet ", a déclaré M. Bolton. "Je serais très inquiet, si cela arrivait, quant au type de résultats que cela pourrait avoir là-bas... "
Au cours des 40 dernières années, les États-Unis ont officiellement adopté l'attitude de refuser de discuter de l'arsenal nucléaire présumé d'Israël.
Israël a refusé de signer le traité de non-prolifération tant qu'il n'y aurait pas la paix au Proche-Orient. L'Organisation des Nations Unies a organisé une réunion pendant un mois concernant le TNP. La session a été dominée par les efforts égyptiens de constituer un bloc afin de faire pression pour la mise en œuvre de la résolution 1995 pour la dénucléarisation du Moyen-Orient.
"Nous voulons voir tous les pays devenir signataires du TNP", a déclaré le 03 Mai la Secrétaire d'Etat Hillary Clinton, "Nous croyons fermement en une telle résolution en la matière. C'est pourquoi nous souhaitons prendre des mesures qui n'ont jamais été prises par aucune administration auparavant".
Israël est devenu le centre d'attention lors de la réunion du TNP, parrainé par l'Agence internationale de l'énergie atomique et son Directeur général de Yukiya Amano.
Ce dernier a demandé aux Etats membres de proposer des moyens de faire pression sur Israël pour rejoindre le TNP.
Le 5 mai, la Grande-Bretagne, la Chine, la France, la Russie et les Etats-Unis ont appelé à une dénucléarisation du Moyen-Orient. Les cinq puissances nucléaires, sans faire allusion à Israël, ont appelé tous les États de la région à signer le TNP.
"Nous exhortons les États qui ne sont pas parties prenantes au Traité d'y adhérer en tant que détenteurs d'armes nucléaires et à adhérer à ses termes "Selon une déclaration des Cinq.
Bolton n'a pas exclu une campagne américaine contre Israël et son arsenal présumé. Il précise que dans les mois à venir des pressions internationales de la part des U.S et autres seront de plus en plus fortes contre l'Etat Hébreu, "la seule inconnue est la nature de ses pressions, Obama est déterminé à les exercer " a déclaré Bolton".
