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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 20:40

 

Obama, le pire président de l'histoire des Etats-Unis -

Guy Millière

 

obama ou comment vautrer l'Amerique

 

 

Dossier-B.H-Obama.jpg

 

 

 

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Par Guy Millière

 

 

Si la situation n’était pas aussi grave, je trouverais décidément quelque chose de pathétique chez Barack Obama. Il fait, en ce moment, à quelques jours du vote crucial du 2 novembre, feu de tout bois. Il tente de séduire ici, de faire peur ailleurs. Il utilise toute la panoplie des tours de prestidigitation qui lui ont valu de duper tant de gens en 2008. Il reprend les mêmes slogans, en les modulant un peu : le changement va se produire, mais il faut encore y travailler beaucoup. Une majorité de la population semble décidément ne pas vouloir du « changement » proposé ? C’est que ces gens ne sont pas assez éduqués, clairvoyants et intelligents. Il reste à leur expliquer davantage.  

 

 

Dans le contexte français, on n’explique pas les raisons pour lesquelles la présidence Obama glisse vers le naufrage ou, tout au moins, lorsqu’on le fait, on le fait très mal. Certains suggèrent qu’Obama n’a pas fait preuve d’assez de volonté et de détermination. D’autres essaient de dénombrer ses erreurs de parcours. Certains aussi, reprenant les arguments d’Obama lui-même, disent qu’il paie injustement pour la frustration engendré par une « crise » dont il n’est aucunement responsable et qu’il a, au contraire, tenté de juguler. Tous laissent entendre qu’Obama n’est pas aussi radical que certains l’énoncent.  

 

 

Je dirai ici que si, Obama a fait preuve de volonté et de détermination, ou, si ce n’est lui, les gens qui le guident : il est allé aussi loin qu’il lui était possible d’aller dans le cadre des institutions américaines où le Congrès est censé équilibrer le pouvoir exécutif, et où le pouvoir législatif incarné par la Cour Suprême joue le rôle de gardien des principes. Les institutions américaines ne permettent pas de gouverner comme Hugo Chavez le fait au Venezuela, ou cela s’achève par une procédure d’impeachment. Les membres du Congrès savent, par ailleurs, qu’ils sont sous le regard de leurs électeurs et assis sur des sièges dont ils peuvent être éjectés aisément : seuls quelques sénateurs et quelques représentants sont dans des circonscriptions si massivement acquises qu’ils sont à même de penser qu’ils ne risquent rien quoi qu’ils fassent et quoi qu’ils votent.

 



 

Pour contourner le Congrès, Obama a nommé une trentaine de tsars chargés de quasiment tous les dossiers, et qui n’ont de compte à rendre qu’à lui. Obama a commencé, aussi, à recomposer la Cour Suprême aux fins de la faire tomber dans son escarcelle et de lui faire perdre le statut qu’elle a depuis la fondation du pays.  

Je dirai (j’en parle en détails dans « La résistible ascension de Barack Obama ») qu’il n’y a pas d’erreurs  de parcours chez Obama. Que certains de ses desseins échouent est une réalité. Mais que les desseins ne fassent pas partie d’une stratégie et soient des erreurs  n’est pas du tout une réalité. Obama poursuit une stratégie en politique intérieure : tenter de transformer les Etats-Unis en un pays régi par une forme de socialisme à l’européenne, et le placer sous la dépendance d’institutions internationales en l’endettant massivement. Il poursuit une stratégie en politique étrangère : amoindrir le poids des Etats-Unis sur la scène du monde, et accroître le poids des dictatures et de l’ONU, détruire Israël et rendre la planète plus sûre pour les ennemis de la liberté.  

 

 

J’ajouterai qu’il y a effectivement de la frustration, mais que celle-ci vient des politiques d’Obama, pas de la « crise », et qu’il s’agit souvent de bien plus que de frustration : on devrait parler de colère et de sentiment d’outrage. Les Etats-Unis ont traversé des récessions dans le passé : le peuple américain les a surmontées, dans la souffrance parfois. Mais il les a surmontées. Ce que nombre d’Américains ne supportent pas aujourd’hui est que quelqu’un qui est arrivé au pouvoir en mentant et en usant d’illusions profite d’une « crise » pour tenter subrepticement de transformer le pays en un pays très différent, et très éloigné de ce qui a fait le rêve américain.

 



 

Je soulignerai enfin qu’Obama est aussi radical, vraiment aussi radical, que certains l’énoncent. Certains radicaux vocifèrent et parlent ouvertement de révolution. D’autres adoptent une autre stratégie : ceux qui ont formé Obama, ceux qui le guident, sont des adeptes d’une autre stratégie, l’infiltration, l’injection graduelle de venins incapacitants, jusqu’à ce que la dose de venin soit telle que l’empoisonnement devienne irréversible.  

Ce qu’Obama et les siens n’avaient pas prévu est que le peuple, qu’ils méprisent tant, pourrait réagir et se soulever : ils ont pêché par arrogance et par mépris des autres.  

 

 

Ce qu’ils n’avaient pas prévu est que d’autres peuples, les Israéliens par exemple, ne se laissent pas manipuler.  

 

 

Ce qu’ils n’avaient pas prévu est que des millions d’Américains pourraient ouvrir les yeux, avoir l’audace de refuser la transformation des Etats-Unis en un pays socialiste, et s’insurger contre l’abaissement de leur propre pays.  

 

 

Ce qu’ils n’avaient pas prévu, c’étaient les « tea parties », le retour en force du conservatisme américain(47% des Américains aujourd’hui, disent les sondages, se définissent comme « conservateurs », et 20% se définissent comme « liberals », autrement dit, de gauche), et ce qui va se passer mardi 2 novembre. Obama fait feu de tout bois, sans résultat.  

 

 

Une page sera tournée mardi. Tout pour l’heure indique qu’une autre page sera tournée en 2012, et qu’Obama, après être devenu un canard boiteux en 2010 sera en 2012 un canard retiré du marché politique.  

On écrira, plus tard, des livres racontant les années Obama comme celles où une aberration s’est produite et où, dans le cadre de cette aberration, est arrivé à la Maison Blanche le pire Président de toute l’histoire du pays. Absolument le pire.



 

 

Guy Millière

 

 

 

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