Rappel de l'affaire
Objectif commun entre les ‘’Palestiniens’’, Le Monde et La Paix Maintenant
Par Victor Perez
Chacun se souvient que la ‘’palestinienne’’ Jawaher Abou Rahmah avait succombé à l’hôpital de Ramallah suite, disait-on, à la ‘’brutalité’’ israélienne exercée lors d’une ‘’manifestation hebdomadaire pacifique contre le tracé du mur de séparation’’ àBilin. Décès causé pour avoir inhalé du gaz lacrymogène lors de ce rassemblement. Mort immédiatement attribuée à la ‘’brutalité’’ militaire israélienne par le politiquement correct, coutumier de cette version des choses. Celle d’un usage spontané poussant le vice jusqu’à ridiculiser les explications israéliennes quelles qu’elles soient et prenant pour argent comptant, sans vérifications, celles provenant des dirigeants ‘’palestiniens’’. Responsables, tel Saëb Arékat, n’hésitant nullement par ailleurs à qualifier cette mort de «crime de guerre israélien» !
Suite à ces accusations hâtives, l’armée israélienne a nommé une commission d’investigation qui vient de rendre un rapport s’appuyant sur le dossier médical de la défunte et rapportant le traitement donné. D’où une conclusion d’un «Décès causé en raison d’un diagnostic erroné et des soins inappropriés qui s’en sont suivis».
Pour cause d’ignorance du gaz inhalé, les médecins lui ont fait subir un traitement contre une intoxication aux fertilisants phosphorés en lieu et place d'une intoxication aux lacrymogènes. Elle a été traitée par atropine, à une dose massive, provoquant de ce fait une overdose.
Conclusion qui corrobore les affirmations de l’armée israélienne d’alors et la disculpe de toute inculpation. Particulièrement, celle de « crime de guerre » si vite avancée, puis oubliée faute de vouloir passer par la case excuses.
Des regrets non plus présentés par les représentants médiatiques du politiquement correct, tel Laurent Zecchini (1) du quotidienLe Monde, qui s’est servi de ce fait malheureux pour communiquer à ses lecteurs, avec l’accord de sa rédaction, le fiel anti-israélien qui l’habite. Un journal n’ayant pas présenté à son lectorat, à l’heure où sont écrites ces lignes, la conclusion du rapport menant à une innocence israélienne insupportable à ses yeux.
Quant au groupuscule La Paix maintenant, s’affichant à le croire pro-israélien comme tant d’autres de même acabit, il n’avait pas hésité à organiser le lendemain à Tel-Aviv une manifestation en protestation de la mort de Jawaher Abou Rahmah.
Ainsi, est-il écrit dans leur communiqué (2) d’alors, « Jawaher Abou Rahmah est ainsi la première victime en 2011 de ce conflit ». A ce jour, cette chapelle de la ‘’paix à tous prix’’ n’a pas jugé utile de se démentir et corriger sa ‘’vérité’’. Une conviction qui la rend complice des haïsseurs de «l’entité sioniste» et qui la contraint à voir forcément en ses opposants politiques des « extrémistes de droite ». Une croyance fétide qui voit en les ‘’Palestiniens’’ les victimes et en leurs ‘’frères’’ de sang automatiquement des assassins en puissance.
L’oubli, de ces partisans d’un palestinisme forcené, d’une correction et/ou de la publication du rapport n’est pas pour surprendre les observateurs honnêtes. Ces derniers ne sont pas dupes de leurs écrits car n’accordant plus de crédit à leur prétention à défendre les valeurs des droits de l’homme. Un stratagème leur permettant de perfuser une idéologie altermondialiste dangereuse pour le devenir de l’individu et particulièrement pour l’état juif et donc son peuple.
Une politique vomitive devant contraindre chacun à ne plus les croire sur parole lors de leurs prochaines diatribes anti-Israël.
Victor PEREZ ©
Liens :
(1) : http://victor-perez.blogspot.com/2011/01/laurent-zecchini-et-le-monde-louvrage.html#more
(2) : http://www.lapaixmaintenant.org/communique2098
Danilette nous en parle aussi
L'enquête menée sur le décès d'une femme palestinienne Jawaher Abu-Rahma, il y a 2 semaines à Bil'in, a conclu mercredi qu'elle était morte d'une overdose d'atropine administrée à l'hôpital (palestinien). D'après l'enquête, Abu-Rahma n'a même pas participé à la manifestation de protestation de Bil'in.
Les conclusions de l'enquête au cours de laquelle son dossier médical a été examiné, confirment l'évaluation de l'armée : la jeune femme est morte à la suite d'une erreur médicale à l'hôpital et absolument pas à cause des méthodes de dispersion de manifestants, utilisées par les soldats de l'armée de défense d'Israël.
Abu-Rahma s'est sentie mal après avoir inhalé une quantité infinitésimale de gaz lacrymogène. L'enquête a révélé que l'équipe médicale, sur la base d'une erreur de diagnostic, a jugé qu'elle devait recevoir une dose importante d'atropine. Par la suite, on s'est aperçu qu'avec une dose moins forte, elle ne serait pas morte.
"Comme nous l'avons affirmé au début" a déclaré un porte-parôle de l'armée, le gaz lacrymogène ne tue pas. Nous supposions qu'elle avait un passé de soins médicaux et qu'elle avait reçu un traitement inaproprié qui a conduit à ces circonstances tragiques et c'est un fait avéré. C'est pitoyable que des personnes aient utilisé cet incident pour accuser l'armée israélienne sans preuve.
Depuis sa mort, des Palestiniens et des militants gauchistes déclaraient qu' Abu-Rahma avait pris part à la manifestation. "J'ai vu Jawaher participer activement à la manifestation", a déclaré à Ynet, Yonatan Pollack du Mouvement anarchiste contre le Mur, alors qu'il présentait une mise à jour de l'incident sur son compte Twitter.
"Je l'ai vue quand elle a été transportée à l'hôpital dans l'ambulance, je sais avec certitude qu'elle y est arrivée et y est restée et qu'elle est morte à l'hôpital", a-t-il dit. J'étais en contact téléphonique constant avec des gens se trouvant sur les lieux toute la nuit et le matin suivant".
adapté par Danilette