Palestiniens - But : amadouer l'Occident naïf
Cynisme de Khaled Meshaal
Aujourd’hui les terroristes qui s’attaquent à Israël ont droit à des interviews dans les grands journaux. Le chef terroriste du Hamas, Khaled Meshaal a accordé une interview au « Wall Street Journal » depuis Le Caire, dans laquelle il a fait des déclarations très ambigües qui seront sans doute interprétées comme « positives » par ceux qui veulent pousser Israël à négocier avec la « nouvelle formule » créée suite à la « réconciliation » du Caire.
Il a notamment dit aux journalistes : « Après notre réconciliation, nous devront coordonner avec le Fatah notre manière de lutter contre Israël, afin d’atteindre nos objectifs de la manière la plus efficace ». En analysant ce qu’il a dit lors de l’interview, on est loin de l’annonce de la fin du terrorisme, telle qu’elle est demandée par le Quartet, même si d’aucuns voudront y voir « un changement » du même acabit que le « caduc » de Yasser Arafat de 1989. Plus loin dans l’interview, Meshaal précise d’ailleurs « que les deux factions (terroristes) décideront ensemble quand il faut faire taire les armes et quand il faut au contraire utiliser la violence contre Israël ». On ne saurait être plus clair. Il a d’ailleurs balayé d’un revers de la main l’éventualité d’un désarmement du Hamas.
Autre signe de l’hypocrisie contenue dans les propos de Meshaal : ils ont été appuyés par un haut responsable du Fatah, Nabil Shaat, qui pense amadouer l’opinion israélienne et internationale en affirmant que lors de conversations à huis-clos « Meshaal aurait exprimé sa volonté stratégique de cesser la violence contre Israël ». Cette déclaration venant de Nabil Shaat est typique : ce dernier s’est exprimé à de nombreuses reprises dans les médias arabes et palestiniens en disant « que la lutte armée contre Israël n’était pas souhaitable, car le ‘peuple’ palestinien n’était pas en mesure de l’emporter par ce moyen pour le moment », ces trois derniers termes étant de la plus haute importance. Ils traduisent en effet la tactique recommandée par le Coran, qui est de « négocier avec l’ennemi tant que l’on n’est pas capable de le vaincre physiquement mais de reprendre la violence dès que les conditions s’y prêteront ».
Le ministre Moshé (Boguy) Yaalon a déjà réagi à cette interview en déclarant « qu’Israël était plus que rassasié de cette tactique palestinienne qui consiste à amadouer l’Occident par des déclarations ambigües en anglais et à reprendre la violence verbale dans les médias internes en arabe ».