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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 12:12

Commentaire de Manitou sur la Parachat BO

bo-1ère partie 
bo-2ème-partie

Ecouter la paracha

parachat.bo




Bo - en bref
Exode 10, 1 - 13, 16

Les trois dernières plaies s’abattent sur l’Égypte : un immense nuage de sauterelles dévore toutes les plantations ; une obscurité épaisse et palpable enveloppe le pays et tous les premiers-nés de l’Égypte sont tués à minuit du 15ème jour du mois de Nissan.

D.ieu ordonne la première Mitsva au peuple d’Israël : établir un calendrier basé sur la renaissance périodique de la lune. Les Israélites doivent également offrir à D.ieu un « sacrifice pascal » : un agneau ou un chevreau doit être égorgé et son sang doit être aspergé sur les montants et le linteau de la porte de chaque foyer juif afin que D.ieu « saute par-dessus » ces maisons lorsqu’Il ira tuer les premiers-nés égyptiens. La viande grillée du sacrifice devra être consommée ce soir-là avec de la Matsa (du pain azyme – non levé) et des herbes amères.

La mort des premiers-nés finit par briser la résistance de Pharaon et il renvoie les Enfants d’Israël de sa terre. Ils partent en telle hâte que leur pâte n’a pas le temps de lever et le seul pain qu’ils peuvent emporter est de la Matsa. Avant de partir, ils demandent à leurs voisins égyptiens de l’or, de l’argent et des vêtements, vidant l’Égypte de ses richesses.

Les Enfants d’Israël reçoivent le commandement de consacrer tous leurs premiers-nés et de célébrer l’anniversaire de l’Exode chaque année en éliminant tout levain de leurs possessions pendant sept jours, en mangeant de la Matsa et en racontant l’histoire de leur délivrance à leurs enfants. Il leur est aussi commandé de porter des Téfilines sur le bras et la tête pour se rappeler l’Exode et leur engagement envers D.ieu qui en a découlé.

'habad. 

LA SIDRA DE BO



Notre Sidra est le prolongement de la paracha de Vaéra.  L’intervention de Moïse auprès de Pharaon continue. Le roi d’Egypte refuse toujours de libérer le peuple hébreu. Mais cette fois la menace qui pèse sur Pharaon devient plus sérieuse. Une série  de plaies s’abat sur l’Egypte. Des fois, Pharaon donne l’impression d’accepter la demande de Moïse. Des fois il s’entête, et maintient son refus. Cette attitude de Pharaon est difficile à comprendre, même pour Moïse. Comment Pharaon parvient-il à maintenir son refus de laisser partir les Hébreux en dépit de toutes les souffrances qu’il impose à son peuple?
Comment se fait-il que le peuple qui est le premier à souffrir ne se soulève pas contre les décisions  irraisonnables de Pharaon ? 

C’est D. qui va apporter la réponse à cet étonnement général. « C’est Moi dit l’Eternel qui endurcit le cœur de Pharaon…  afin que je manifeste mes prodiges en son sein »  Cette réplique de D. à l’acharnement de Pharaon dans son refus de libérer les Hébreux,  soulève un problème difficile. En vertu de quoi D.- qui accorde le libre arbitre à tout individu- porte –t-Il atteinte à son propre principe ? Pourquoi D. inflige-t-Il une souffrance intolérable à tout un peuple par la faute d’une seule personne ?  Pourtant, la volonté divine est de voir Pharaon accéder au désir des hébreux de recouvrer leur liberté. 


Les commentateurs  avancent deux réponses :

a) Les desseins de D. sont parfois impénétrables au commun des mortels. Il est vrai que Pharaon est un homme méchant, mauvais, et sanguinaire. Il a persécuté, torturé, tué les enfants mâles qui naissaient, rendu la vie intenable aux Hébreux par des travaux forcés. Il régnait par la terreur à l’égard des étrangers qui résidaient dans son pays. 
Chez cet assoiffé de sang, Moïse arrive avec un mandat en main. Il est chargé de faire sortir les Hébreux d’Egypte. Comment  peut-il accomplir sa mission qui frise le miracle ? Il était clair et évident, que Pharaon avec sa personnalité et son caractère ne libérera pas les Hébreux de  sa propre volonté. Dans ce cas il ne restait que deux possibilités à L’Eternel pour contraindre Pharaon à laisser les Hébreux quitter librement l’Egypte. A) changer la nature de Pharaon et le rendre docile. B) Lui infliger des souffrances lourdes par la voie de la nature et les forces destructrices que recèle la nature.
Dans les deux cas, il est indispensable de modifier  soit la structure mentale de Pharaon, soit de changer les lois qui régissent la nature. D. a choisi la deuxième solution et préfère faire intervenir la nature que de changer le caractère de Pharaon. Car dans ce cas on aurait mis la liberté recouvrée des Hébreux sur le compte de la « bienveillance » de Pharaon. Or D. voulait montrer que c’est sa Providence qui agit sur l’Histoire et Pharaon n’est rien d’autre qu’un objet entre ses  mains.  La deuxième solution est en même temps une réponse à Pharaon qui a dit : «  Qui est Dieu pour que je lui obéisse?  Je ne connais pas D. » Avec Les dix plaies, l’univers entier  saura que L’histoire des Hébreux est providentielle.

b) Une deuxième explication est avancée pour expliquer que D. durcit le cœur de Pharaon. Si l’on tient compte de la réserve faite à  la promesse faite à Abraham spécifiant, que  sa descendance héritera de la terre de Canaan après quatre siècles d’esclavage dans un pays étranger. Les Hébreux  ne devaient pas sortir d’Egypte. En effet, leur esclavage ne dure que depuis deux siècles. Afin que le délai promis à Abraham soit accompli, il était indispensable que le temps que l’Esclave consacre à son maître Pharaon, soit doublé. C’est pourquoi la souffrance des Hébreux a doublé d’intensité. Ces derniers ont fourni en deux siècles, sur le plan du rendement, ce qu’ils devaient fournir  en quatre siècles. Mais pour parvenir à ce résultat,  il fallait que Pharaon  refuse de les laisser sortir les Hébreux.
Un deuxième thème est soulevé dans notre Sidra. Nous constatons que Pharaon, après quelques plaies, montre une disposition plus nuancée et accepte de laisser partir seulement les adultes et de garder les jeunes en Egypte. Le refus absolu de Moïse nous incite à comprendre la valeur des jeunes. Ils constituent l’avenir du peuple juif. C’est pourquoi tous les efforts dans le monde juif  sont focalisés  sur les enfants. La pérennité du peuple juif occupe la place centrale dans son histoire. Et cette pérennité dépend de  la somme des efforts qui seront investis dans l’éducation des jeunes.

                                                                                             H.H 

 
 
.harboun
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