Peut-on être islamophobe ?
Merci à Victor pour l'envoi de son texte
On ne peut douter que l’Islam, par petites touches successives, tente d’imposer ses valeurs sur des terres européennes où trônent actuellement celles des lumières. Ce qui inquiète plus d’un autochtone, et le pousse à s’interroger quant à la peur qu’elles inspirent et sur son droit d’être, en conséquence, islamophobe sans être accusé, pour autant, d’un racisme antimusulman par la pensée dominante du ‘’politiquement correct’’.
Un questionnement, par exemple, quant à l’apostasie ! Reniement interdit en terre d’Islam où l’on applique au ‘’renégat’’, selon les rites et coutumes usuels, la peine de mort !
Interpellation aussi sur les crimes d’honneur qui sont, selon leurs principes, d’abord un honneur avant d’être un crime !
Interrogation sur le droit de blasphémer et de caricaturer cette religion de Paix, d’Amour et de Tolérance, sans encourir quelques fatwas mortelles d’imams fanatiques.
Et encore !
La femme sera-t-elle toujours maitresse de son corps où devra t-elle le tenir totalement éloigné de la vue du voisinage et le dénudé sur simple demande de son homme ?
L’enfant apprendra t-il autre chose que le contenu des livres saints afin d’éviter l’appauvrissement de la société et un retour certain vers le moyen âge ?
L’adultère sera-t-il puni à nouveau, mais cette fois-ci par la lapidation ?
L’excision sera-t-elle devenue norme ?
Etc.…
Au vu des réponses qu’appellent ces quelques questions non exhaustives, la société que tente d’installer l’Islam sur les terres encore vierge de sa présence fait peur sans aucun doute. Cette religion remémore les sociétés d’alors, où l’inquisition catholique régnait en maître, imposait ses vérités et ses ‘’remèdes’’ à ceux qui s’opposaient à elle. Être alors christianophobe était certes fou au regard du politiquement correct de l’époque, mais sain pour le futur de la collectivité.
Des sociétés et des systèmes judiciaires donc que nul, de nos jours, ne souhaite faire revivre. Et pourtant ! Certains élus tentent de capter pour leur compte personnel, par renoncement répétitifs, les suffrages des adeptes de l’Islam. Abdication allant de la cuisine hallal dans les cantines municipales au plaidoyer du port de la burqua dans les lieux publics, sans oublier la séparation des sexes dans les piscines. Des concessions jamais suffisantes mais qui effrayent ceux refusant ces nouvelles règles imposées par l’Islam. Une phobie qualifiée par le langage usuel, contrairement à tout bon sens, comme étant un racisme et l’islamophobe un raciste.
Des ‘’qualités’’ empêchant ainsi tout débat sur le devenir de la société intégrant de plus en plus de musulmans. Une censure imposée par le politiquement correct, voire la justice.
Peut-on, alors, être islamophobe ? Plus que cela ! On le doit si l’on souhaite préserver le mode de vie occidental, la laïcité et les lois qui rappellent l’égalité de tous.
Prendre conscience de son islamophobie, sa peur de l’Islam, c’est être en première ligne pour la défense des valeurs qui ont fait avancer la société dans la compréhension que chaque individu est unique. Renoncer à cette défense c’est permettre le retour de l’arbitraire et de la tyrannie.
A chacun donc de se positionner.
Victor PEREZ ©