A la fin du 19e siècle, le Negev était en partie habité par des tribus bédouines rivales. Les Azazma et les Terabin se disputaient la propriété de terrains désertiques au sud du Nahal Beer Sheva. Le gouvernement ottoman décida alors de confisquer les terres pour mettre fin aux conflits. Mises en vente en 1903, elles ne trouvèrent ensuite acquéreurs qu’en 1936 sous l’impulsion de Moshe Smilansky. 20 000 dunams de terres arides furent alors achetées aux lieux dits Asir, Madasus et Miabarach, qui correspondent aujourd’hui grosso modo à Beit Eshel, Nevatim et Dimona.