
Et si, après leur choix de Jimmy Carter en 2003, le comité Nobelavait vu juste en récompensant dès sa première année son plus pur émule?
Incertitudes sur les circonstances exactes de sa naissance, sur sa nationalité, sur son identité religieuse, sur son itinéraire académique, liens avec l’extrême gauche ou les suprémacistes noirs, accession trouble au Sénat d’un des Etats les plus corrompus des Etats-Unis, soutien médiatique massif et campagne la plus chère de l’histoire américaine …
Nationalisations “provisoires” de pans entiers de l’industrie et de la banque, subventions gouvernementales, aggravation monstrueuse des déficits, montée inédite du chômage, nouvelle baisse du dollar, dépendance accrue envers les puissances financières étrangères, projet d’un service national de santé au coût toujours non budgété et impliquant un contrôle tout à fait inédit de la population, projet de la création d’un service national de la jeunesse, projet de musèlement des médias via une loi visant à imposer la diversité des opinions, mise en place de chargés de mission présidentiels dotés de pouvoirs étendus échappant au contrôle du Sénat, ouvertures tous azimuths envers l’islam, l’Iran, les Palestiniens, critique systématique de son prédécesseur au plan militaire tout en en maintenant l’essentiel des mesures, renoncement unilatéral au déploiement de missiles antimissiles en Europe de l’Est et abandon des pays ex-communistes ou ex-soviétiques, prix Nobel de la paix sur la seule foi de ses belles paroles …
En ces temps étranges où, dans l’incorrigible novlangue de nos médias, la tenue d’une élection démocratique suite à la tentative de “putsch légal” de la part du président précédent est qualifiée de“victoire des putschistes” …
Mais où, juste retour des choses après le hold up du siècle et près d’un an de boulettes presque ininterrompues, le premier président multiculturel et post-moderne de l’histoire américaine redescend littéralement sur terre en passant pour la première fois sous la barre symbolique des 50% d’avis favorables dans les sondages …
Et où, à mesure que commencent à s’estomper les pires effets d’unecrise financière qui avait poussés les électeurs dans les bras d’un virtuel inconnu, font retour à la surface tous les avertissements que tant d’entre eux avaient voulu ignorer il y a un an …
Retour, avec David Horowitz et Michel Gurfinkiel, sur l’une des accusations qui avaient surgi pendant la campagne du disciple de Saul Alinsky, à savoir celle d’être le fameux “candidat mandchourien”, qui, selon le célèbre roman de politique-fiction de la fin des années 50 de Richard Condon adapté à deux reprises au cinéma, voyait un soldat américain capturé par les Rouges pendant la guerre de Corée renvoyé aux Etats-Unis, après avoir été dument retourné et conditionné, pour y participer à un coup d’Etat.
Qui, derrière ses côtés franchement conspirationnistes, a le mérite de rappeler les côtés indéniablement ambigus et troubles d’un candidat ayant été soutenu non seulement par le Très Grand Capital à la George Soros mais par la myriade d’associations plus ou moins extrémistes et issus des milieux anti-mondialisation puis anti-guerre que subventionnait celui-ci …
http://michelgurfinkiel.com/articles/255-USA-Le-president-de-Mandchourie.html