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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 07:35
Nucléaire iranien : quelle stratégie adopter face au régime de Téhéran?
Par Mathias Sabah pour Guysen International News - Dimanche 17 janvier 2010 



Il est plus que temps de sévir !!!!

 
AP / Vahid Salemi 10.01.10

Dans l’objectif de voir l’Iran se conformer une fois pour toutes aux résolutions internationales, les six nations en charge du dossier nucléaire iranien se sont réunies samedi 16 janvier, à New-York. Au terme de cet énième rassemblement des membres du Conseil de Sécurité, aucune décision claire n’a été prise à l’égard de l’Iran, qui poursuit dans ses provocations quasi-quotidiennes. Une occasion de faire le point sur la marge de manœuvre restante pour la communauté internationale face à une menace iranienne de plus en plus pressante.
 

Cette réunion du groupe composé des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Chine, Etats-Unis, France, Russie, Royaume-Uni) et de l'Allemagne s’est étendue sur un peu plus de deux heures. Depuis le début des négociations avec l’Iran, la communauté internationale a souhaité s’en tenir à la très diplomatique "approche des deux voies" : en même temps qu’elle ouvre la voie au dialogue avec l’Iran, elle envisage dans le même temps la possibilité de sanctions si le dialogue s’avère infructueux.
 
Or, ces derniers mois, le régime du président Mahmoud Ahmadinejad a joué au chat et à la souris avec la communauté internationale, après la révélation en septembre dernier de l'existence d'un second site d'enrichissement d'uranium dans le pays.
 
A l'automne, Téhéran a d'abord paru accepter une offre de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de faire enrichir à l'étranger une partie de son uranium, avant de faire marche arrière.
 
Si les cinq du Conseil de Sécurité de l’ONU continuent de poursuivre officiellement les "deux voies", Washington est engagé dans d'intenses efforts diplomatiques pour promouvoir la seconde "voie", à savoir celle des sanctions.
 
 
La réponse désordonnée de la communauté internationale
 
Car, comme l’a rappelé Christophe Bigot, Ambassadeur de France en Israël sur le plateau de Guysen TV, "quatre résolutions ont déjà été adoptées au Conseil de Sécurité de l’ONU, et il est temps pour l’Iran de les respecter". C’est pourquoi l'examen de nouvelles sanctions à l’encontre de l’Iran a également commencé hier. "Les sanctions seront un moyen décisif pour amener le régime à comprendre qu’il n’a pas d’autre choix que de renoncer à ses prétentions nucléaires" a poursuivi Christophe Bigot.
 
Mais on le sait, le Conseil de Sécurité de l’ONU ne peut prendre de mesures sans l’accord de la totalité de ses membres. Si Américains et Européens demeurent en pointe pour demander de nouvelles sanctions internationales contre Téhéran, il n’en va pas de même pour la Russie et la Chine, nations ô combien influentes d’un point de vue géopolitique.
 
Déjà la semaine dernière, l'ambassadeur chinois aux Nations-Unies avait jugé prématurée l'adoption de nouvelles sanctions contre l'Iran, estimant que la diplomatie avait encore son mot à dire. La Chine, réticente à l'idée de sanctions, n'avait envoyé qu'un diplomate de second rang.
 
De son côté, la Russie se montre toujours timorée quant à l’adoption de sanctions à l’encontre de l’Iran : "La Russie a toujours été favorable aux "deux voies", dialogue et menaces de sanctions, a rappelé le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, tout en reconnaissant qu'il avait surtout été question de la "deuxième voie" lors de la réunion de samedi.
 
En l’absence d’accord entre les Six du Conseil de Sécurité, aucune sanction ne pourra être prise. Tout le défi des Etats-Unis et de l’Europe consiste donc en ce moment à un travail de conviction et de diplomatie auprès des grandes nations réticentes à l’idée de sanctions. En l’absence de mécanisme juridique, la lutte contre un Iran nucléaire semble se faire "à petits pas", à l’image du meurtre de Massoud Ali Mohammadi, expert nucléaire iranien jeudi dernier.
 
Si elle doit avoir lieu, de telles actions n’empêcheront évidemment pas la fabrication par l’Iran de la bombe atomique. Mais comme l’a indiqué jeudi dernier Jacques Benillouche, journaliste pour le site d’informations Slate, cette opération vise à "ralentir" l’avancée de l’Iran vers le nucléaire. Car Israël a besoin de" gagner du temps" a-t-il précisé aux micros de Guysen TV. Des missiles israéliens de longue portée seraient en préparation, permettant d’atteindre éventuellement des points stratégiques iraniens à partir d’Israël.
 
Le monde dispose de marges de manœuvres sans cesse réduites face à l’Iran. Hormis Israël, seuls les Etats-Unis et l’Europe semblent réellement conscients de la menace que fait peser l’Iran sur la stabilité mondiale. Toutes les hypothèses sont d’ailleurs envisagées. Il y a déjà plus d’un an, le 16 septembre 2007, le ministre des Affaires étrangères français Bernard Kouchner déclarait que le monde devait se "préparer au pire" avec l’Iran, c’est-à-dire à la guerre.
 
 
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