À l’occasion du Jour de la réunification de Jérusalem, mardi soir – le 28 du mois de Iyar – l’Institut de Jérusalem pour la recherche israélienne et le Bureau national des statistiques publient des données nouvelles.
La capitale d’Israël compte aujourd’hui 774 000 habitants. 65% de la population est juive, contre 35% d’Arabes. Les données géographiques de base incluent les quartiers qui étaient sous domination jordanienne avant la réunification de la ville, en 1967.
Cependant, 7 100 habitants ont déménagé pour s’installer en dehors de la ville. Il s’agit du taux le plus important enregistré depuis 2002. Ils ont choisi de s’établir dans les villages de Judée-Samarie ou dans la ville de Modi’in principalement. Le maire, Nir Barkat, est conscient de ce problème et a déclaré qu’il allait tout mettre en œuvre pour contribuer à la diminution du déficit démographique dû au nombre supérieur des déplacements vers l’extérieur à celui de l’arrivée de nouveaux habitants.
Le taux de natalité est le même chez les femmes juives et arabes, et il est de quatre enfants par famille. Fait unique en Israël, le pourcentage de femmes qui travaillent dépasse celui des hommes: 50% des femmes participent à la vie économique contre 47% des hommes.
En ne considérant que les quartiers tombant sous l’appellation de « Jérusalem-Est », et qui regroupent 60% de la population de la ville, seuls 42% des habitants sont juifs. En ce qui concerne la population dite orthodoxe, elle est 3.6 fois supérieure à la moyenne des autres villes du pays. Le taux d’individus considérés comme athées est deux fois plus faible qu’ailleurs. En revanche, pour les plus de 15 ans, 27% étudient ou ont étudié dans une école talmudique.
Le maire est optimiste: « Après des années, les inscriptions pour le CP sont en hausse. Pour ce qui est de la vie professionnelle, le nombre de sociétés qui se sont ouvertes dernièrement dans la ville a augmenté de 30% ».
[Lundi 10/05/2010 16:35]