Une fois n'est pas coutume !!!!!
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Reuters manipule les photos façon Palywood ? encore une photo retouchée !
Reuters ment au sujet des Palestiniens du Liban
Adapté par Gilles
Pour aschkel.info et lessakele.
http://elderofziyon.blogspot.com/2010/08/reuters-lies-on-lebanese-palestinians.html
Excédés par les abus de ces spécialistes de l'information des collègues ont créé un Observatoire sur les infos diffusés par Reuters pour le Moyen-Orient.
Une manière bien sympathique d"aider ces professionnels débordés
Reuters Middle-East Watch reprend la fable de Mariam Karouny sur le léger assouplissement des sanctions du Liban à l’encontre des Arabes palestiniens qui peuvent maintenant accéder à la profession de leur choix, ce après 62 ans.
Cette phrase est bel et bien un mensonge.
« Les Palestiniens eux-mêmes ont dit à maintes reprises qu’ils s’opposaient à demeurer dans les camps du Liban précisant qu’ils voulaient rentrer dans les villages que leurs familles ont fui ou ont été forcées de fuir pendant les combats qui ont créé l’Etat d’Israël en 1948. »
Ceci n’est pas vrai. Ce qui est vrai c’est que ceux que l’on nomme les dirigeants arabes palestiniens ont fait cette annonce et que les dirigeants libanais et les citoyens non sunnites sont contre la naturalisation des Palestiniens – mais personne n’a fait une enquête ou un sondage en demandant aux Arabes palestiniens du Liban, de Jordanie ou de Syrie s’ils souhaitaient devenir citoyens dans ces pays où ils vivent depuis des décennies.
L’ensemble des preuves disponibles disent le contraire.
Sur la migration forcée :
« Le gouvernement libanais et la majorité du peuple libanais s’opposent à toute intégration permanente des réfugiés palestiniens (Rapport USCR 1999 :1), sous prétexte que, accorder la citoyenneté aux Palestiniens, qui sont majoritairement des musulmans sunnites, romprait le délicat équilibre religieux du Liban. Ils les blâment également pour le déclanchement de la guerre civile au Liban. Il est intéressant de noter que dans les années 1950 à 1960, environ 50.000 Palestiniens ont obtenu la nationalité libanaise, principalement des Palestiniens chrétiens et des familles musulmanes de la classe moyenne. Cependant ces derniers y sont parvenus en utilisant les services d’avocats et en prouvant une ascendance libanaise. Durant les années 1990, environ 20.000 Palestiniens se sont vus accorder la nationalité (Khalidi, 2001 :16). Tout comme, en 1994, les chiites de sept villages de la frontière et un an plus tard certains sunnites ainsi que le reste des Palestiniens chrétiens qui n’avaient pas obtenu la nationalité libanaise dans les années 1950 – 1960 (Peteet, 1997).
Le 27 mai 2003, le Conseil de la Shura libanaise a ordonné au ministre de l’Intérieur de réexaminer les dossiers de près de 150.000 personnes qui avaient obtenu la nationalité libanaise, selon de décret n° 5247 de juin 1994. L’instant de cette décision est important car, selon la loi libanaise, une période de 10 ans doit s’écouler avant que les nouveaux citoyens ne se voient accorder l’ensemble des droits civiques. Le ministre de l’Intérieur a déclaré qu’il allait révoquer la citoyenneté libanaise de certains Palestiniens et de ceux qui l’ont obtenue par des moyens trompeurs. »
Donc, au moins à deux reprises, des dizaines de milliers de Palestiniens du Liban ont eu la chance de devenir des citoyens et en ont profité. Pour autant que je sache, aucun de ceux qui ont eu cette possibilité ne l’a repoussée en disant qu’il préférerait retourner dans le village où il vivait avant 1948, désirant plutôt rester dans les misérables camps du Liban.
Pourtant Reuters dit avec désinvolture, et sans aucune preuve, que toute la population de « Palestiniens » a été à plusieurs reprises contre cela.
Allez dire cela à Ahmad Youssef, interrogé par le New York Times de cette semaine, qui a déclaré : « Puisque je vais vivre et mourir ici, je veux tous mes droits ». Il ne semble pas qu’il soit opposé aux camps libanais.
Dommage que Reuters ait jugé nécessaire de diffuser ce mensonge qui maintient des centaines de milliers d’êtres humains dans la misère.