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8 décembre 2010 3 08 /12 /décembre /2010 12:30

 

 

Révélation d’un plan saoudien pour la constitution d’une force anti-Hezbollah

 

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3995992,00.html

 

 

Les fuites de câbles diplomatiques américains montrent que l’Arabie Saoudite a proposé de constituer une force arabe afin de combattre la milice chi’ite au Liban, avec l’aide des Etats-Unis, de l’ONU et de l’OTAN, par crainte qu’une victoire du Hezbollah contre le Gouvernement libanais ne conduise probablement à la conquête du pays par l’Iran.

 Ynet

Adaptation : Marc Brzustowski

Pour © 2010 lessakele et  © 2010 aschkel.info

Publié le: 

08. 12.10, 07:39 / Israel News

 

 

 

L’Arabie Saoudite a proposé de mettre sur pied une force arabe afin de combattre les miliciens du Hezbollah  au Liban avec l’aide des Etats-Unis, de l’ONU et de l’OTAN, d’après une "fuite" des câbles diplomatiques publiée mardi.

 


 

 

Lors d’une rencontre en mai 2008 avec David Satterfield, l’ambassadeur américain en Irak, le Ministre saoudien des Affaires étrangères, Saoud al Fayçal, avait déclaré que la nécessité » d’une « réponse sécuritaire » se faisait sentir, face au « défi militaire » que posent, à Beyrouth,     les milices soutenues par l’Iran.

 

 


Le Prince saoudien craignait qu’une victoire du Hezbollah contre le Gouvernement libanais, alors dirigé par le Premier Ministre Fouad Siniora, conduise, très probablement, à la domination du pays par l’Iran .

 

 

Le besoin se faisait sentir d’une “force arabe” alternative, visant à créer et maintenir l’ordre à l’intérieur et aux alentours de Beyrouth, arguait-il, en expliquant que l’armée libanaise était “trop fragile pour exercer une pression suffisante”, si l’on en croit le câble en provenance de l’Ambassade américaine à Riyad, l’une des toutes dernières à être sortie du chapeau du Site internet Wikileaks.

 

 

Une telle force aurait pu recevoir l’aide des troupes de la FINUL déployées au Sud-Liban, alors que « les Etats-Unis et l’OTAN seraient indispensables dans l’apport d’un soutien logistique au mouvement, autant qu’à une couverture navale et aérienne », ajoutait le câble.

 

 

Mais il est vraisemblable qu’un tel plan ait déclenché l’alarme à Washington, puisqu’implicitement, il suggérait un retour des troupes américaines au Liban, pour la première fois depuis l’attentat-suicide, en 1983, contre les baraquements des Marine’s américains à Beyrouth, qui avait fait plus de 300 morts.


 

 

Le Ministre des Affaires étrangères Saoud al-Faiçal

 

 

 

Saoud expliquait que : “de tous les fronts régionaux sur lesquels l’Iran est en train de progresser, la bataille au Liban pour consolider la paix restait certainement le combat le plus facile de tous à remporter. »

 

 

Il dit alors à Satterfield que Siniora soutenait fermement ce plan, mais que seuls la Jordanie, l’Egypte et la Ligue Arabe avaient été mis au courant.

 

 

Ce dont on avait besoin, c’était d’une “force arabe”, qui se dessinerait depuis les états arabes “périphériques” pour la déployer ensuite vers Beyrouth sous la “couverture de l’ONU”, déclarait Saoud, en accusant les troupes de l’ONU au Sud-Liban de « s’asseoir par-terre et de ne rien faire du tout ».

 

 

Mais Satterfield rétorqua que cela posait de réelles questions sur la faisabilité “politique et militaire” d’un tel schéma directeur, et qu’obtenir un nouveau mandat pour la FINUL serait très difficile.

 

 

Un memo diplomatique américaine diffusée plus tôt par Wikileaks démontre à quel point l’Arabie Saoudite est obsédée parce qu’elle considère comme la menace en provenance d’Iran, craignant que l’ambition de Téhéran soit l’extension de l’Islam chi’ite.

 

 

Sous-jacent à cette rivalité, réside un schisme profond entre sunnites et chi’ites. L’Arabie Saoudite est, de façon prédominante, sunnite, et les minorités chi’ites y sont confrontées à la condamnation officielle d’avoir rejeté le « véritable » islam.

 

Par contre, l’Iran est majoritairement chi’ite.


 

L’Iran craignait que le Hezbollah ne prenne la Syrie pour cible.


 

 

Selon un autre memo resté secret, l’assassinat du Commandant en chef du Hezbollah, Imad Moughniyeh a déclenché un échange d’accusations mutuelles au sein des services secrets syriens et a servi d’étincelle accentuant les tensions entre l’Iran, le Hezbollah et Damas.  

 

Le journal britannique “The Guardian” a publié un reportage, mardi soir, expliquant que les responsables syriens étaient abassourdis par le mystérieux assassinat à Damas, il y a deux ans, pour lequel l’organisation chi’ite a accusé Israël et juré de le venger.  

 

 Selon les documents américains de février 2008, cela a généré un jeu complexe d’accusations mutuelles entre services de sécurité rivaux en Syrie .


 

Le Patron a soupçonné la Syrie. Le dirigeant iranien au Liban (Photo: Reuters)

 

 

“Les renseignements militaires syriens et les responsables du directoire du renseignement sont actuellement engagés dans une guerre intestine consistant à s’accuser les uns les autres de la faille sécuritaire ayant permis le meurtre de Moughniyeh”, selon l’ambassade états-unienne.

 

L’Ambassadeur d’Arabie Saoudite au Liban, Abdel Aziz Koja déclarait aux diplomates américains en poste à Beyrouth que le Hezbollah croyait que les Syriens étaient responsables de l’élimination [de son chef] à Damas.

 

Selon le Guardian, aucun responsable syrien n’était présent aux funérailles de Moughniyeh dans la banlieue sud de Beyrouth, le jour suivant. L’Iran s’y trouvait représenté par son Ministre des affaires étrangères, qui, d’après l’envoyé saoudien, était alors venu pour calmer le Hezbollah et l’empêcher de déclencher des actions de représailles contre la Syrie.

 

 

Khoja confiait qu’une autre rumeur consistait à dire que la Syrie et Israël avaient passé un accord pour permettre l’élimination de Moughniyeh. Les diplomates américains ont confirmé que l’assassinat avait conduit à des tensions entre la Syrie et l’Iran, peut-être à cause du fait que Téhéran partageait le soupçon de complicité syrienne dans l’affaire, émis par Khoja.

 

 

Ces rapports surviennent au beau milieu de hautes tensions au Liban anticipant sur les actes d’accusation contre le Hezbollah, par le Tribunal International, dont on attend la publication, au sujet du meurtre de l’ancien Premier Ministre libanais Rafik Hariri. L’organisation chi’ite a menacé de prendre le contrôle du Liban s’il se trouvait accusé de cet assassinat. 

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commentaires

Y
<br /> <br /> Peste ou choléra? Hezbolah ou Arabie Séoùdite? Si encore ils pouvaient se neutraliser l'un l'autre...<br /> <br /> <br /> <br />
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