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14 octobre 2009 3 14 /10 /octobre /2009 09:43

 

 

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4eme épisode : 
http://aschkel.over-blog.com/article-36651257.html 


Tous mes remerciements à Sacha.
 http://contrecourant1.wordpress.com/


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File:Altneuland.jpg


Lire Herzl, c'est d'abord chercher à comprendre l'écrivain et l'humaniste.

Un homme instruit, profondément lucide sur les enjeux modernes de la restauration d'un Etat juif, mais aussi conscient de la vulnérabilité de son peuple dans une Europe façonnée par cet « enseignement du mépris » qui ira jusqu'à l'indifférence à la souffrance infligée aux Juifs moins de cinquante ans après la publication d'Altneuland.

Un homme qui sait aussi reconnaître l'altérité et soutenir les émancipations futures comme celle de l'Afrique.

Un homme loin des clichés que son nom recouvre bien trop souvent.



L'ignorance des racines véritables du sionisme conduit bien des judéophobes contemporains à se présenter, avec quelques complicités aussi inopinées que marginales, comme les défenseurs du judaïsme contre le sionisme. Pour être plus précis, les défenseurs autoproclamés d'un judaïsme folklorique, insignifiant, grotesque.

De Drumont à Dieudonné et de Hitler à Ahmadinejad, de l'apprenti dictateur minable, au pion dangereux d'une théocratie mafieuse et à l'initiateur d'un génocide.


Pour autant, le retour d'exil des Juifs ne trouve son origine que dans et par la tradition, transmise avec amour et dévotion en dépit même des persécutions et des destructions.


Car on oublie trop souvent comme l'histoire, ponctuée de périodes paisibles, reste une trame de souffrances et d'épreuves. Et c'est bien par rapport à la sainteté de la terre d'Israel que l'être-juif prend sens.

Le sionisme n'est pas le succédané d'un monde européen sécularisé, ou encore moins le produit d'une assimilation ou d'une idéologie. Herzl montre précisément comme le sionisme, même le plus laïc et antireligieux, n'émerge que dans cette filiation que David Littwak exprime avec justesse : « nous sommes les héritiers de Rabbi Aqiba... »



À ceux qui veulent réduire le peuple juif à un concept, à un principe ou à une idée, le sionisme pragmatique prôné par Herzl a offert une réponse originale :

l'unité restaurée du peuple juif est la condition d'un progrès futur pour l'humanité.

Le particularisme du peuple juif retrouve en Israel sa vocation de porteur de Lumières pour les nations, porteur du monothéisme, porteur des commandements et de l'éthique, et avec Altneuland, un peuple médiateur entre l'Orient et l'Occident.



Mais un peuple souverain, qui sait le prix de cette liberté si chèrement acquise.


Au début de la cinquième partie, Löwenberg exprime son souhait de participer à la nouvelle société, mais en quoi, après plus de vingt années loin du progrès pourrait-il contribuer à la nouvelle société ? Être juif dans la terre de ses aïeux, avec une éducation sur le sol européen le conduit à chercher les moyens de préparer la société sioniste fondée sur la coopération au passage au statut d'Etat reconnu internationalement et dotés d'institutions.



Les voyageurs se rendent ensuite à Jérusalem.

Ils retrouvent la vieille ville qu'ils avaientaperçue vingt ans auparavant, une vieille ville entourée de ses murailles, surplombée des dômes des mosquées et des églises.

Ils passent à côté du Palais de la Paix qui abrite une fondation destinée à apporter de l'aide à tous les peuples du monde dans le besoin. Ce qui n'est pas sans évoquer le programme Mashav d'aide internationale en faveur des pays pauvres.

Quel contraste avec la ville moderne, traversée par des trams, percée de larges avenues où les gens recherchent l'ombre des arbres, des écoles, des commencers.



Puis, à proximité de la vallée de Kedron, ils découvrent un batiment majestueux de marbre blanc et d'or : le Temple. Reconstruit par Herzl comme symbole de la restauration juive sur sa terre.

Le Temple, symbole continuité et de fidélité se trouve reconstruit et Löwenberg assiste à l'office du shabbat avec ses amis.

« Et c'est précisément là, à Jérusalem, que l'on retrouvait toutes les formes d'entraide, que le genre humain, au cours de l'histoire de l'humanité, avait recherché contre la souffrance : celles incarnées par la croyance, l'amour et le savoir. »

« Ici, on mobilise toutes les énergies, non pas uniquement pour le pays et ses habitants, mais tous les pays et tous les peuples. » Car « il y a sur terre encore beaucoup de plainte seule un effort commun peut avoir des effets et soulager les souffrances ».

L'office commence avec Le'ha dodi, ce qui lui rappelle les poèmes de Heinrich Heine, et le temps « où les juifs avaient honte de tout ce qui était juif ».

La restauration du Temple comme symbole de l'accomplissement du sionisme, du retour du peuple juif dans la terre où ses dons peuvent s'exprimer sans retenue et où sa piété se révèle aussi dans la liberté.

« Les Juifs avaient prié avec piété dans de nombreux temples, pauvres ou riches, dans toutes les langues des pays de l'exil. Ce D; invisible, leur D., tout-puissant, ne pouvait qu'avoir été de près ou de loin partout le même. Mais il n'y a toujours eu qu'un seul Temple, ici uniquement. »



Après shabbat, le premier jour de la semaine, ont lieu les élections des délégués en vue du Congrès sioniste, dont les voyageurs avaient entendu parler à l'occasion d'un débat qui avait eu lieu lorsqu'ils s'étaient rendus à Tibériade.

Des élections marquées par une indéniable pluralité, des débats vifs et des engagements vigoureux qui ne sont pas sans anticiper la démocratie israélienne.

Afin de quitter l'ambiance électrique, Kingscourt et Löwenberg partent rencontrer Isaak, un peintre, qui leur rappelle que « l'académie juive a pour mission de chercher tout ce que chacun a de mieux pour le bien de l'humanité. »

Ce qui surprend Löwenberg, c'est que la crainte que les Juifs européens avaient face au mouvement sioniste, bien souvent assimilé à un chiliasme intempestif et vain, cette crainte s'était évanouie dans la réalisation même du sionisme qui était devenu un mouvement de progrès, d'éducation et de culture.


En écoutant Miriam chanter un poème de Goethe tiré de Wilhelm Meister : « Connais-tu le pays où fleurissent les citronniers », ce pays de rêve, Löwenberg se dit pour lui-même : « Oui le voici. »


Et alors que David vient d'apprendre sa victoire aux élections et que s'ouvre le congrès sioniste, Kingscourt et Löwenberg décident alors de demander à faire parti de la nouvelle société et de faire du sionisme la contribution au progrès que façonnent déjà tous les membres juifs et non-juifs de la société d'Altneuland. Un pays où le rêve de liberté et de dignité est devenue réel !


Altneuland 

Erets Yisra'el

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